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vendredi, 10 septembre 2010

Nice: hommage à Catherine Ségurane

Nice : Hommage à Catherine Ségurane

NICE (NOVOpress) – En 1543, sur les remparts de Nice, Catherine Ségurane, une lavandière, assomma de son battoir à linge un porte-étendard de l’armée turque qui assiégeait la ville et ceci redonna force et ardeur aux combattants niçois. Ainsi, Nice a résisté à ceux qui depuis soixante-dix ans faisaient trembler l’Europe. Les Turcs se replièrent mais en emmenant en esclavage les populations dont ils avaient pu s’emparer.

Pour la huitième année consécutive les jeunes niçois fier de leur identité ont défilé aux flambeaux le premier dimanche de septembre pour honorer cette héroïne nissarde.

Source des photos : Jouinessa Rebela, les jeunes Identitaires du Pays Niçois [1].

 

 

 

 

 

 


Article printed from :: Novopress.info France: http://fr.novopress.info

URL to article: http://fr.novopress.info/66265/nice-hommage-a-catherine-segurane/

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[1] Jouinessa Rebela, les jeunes Identitaires du Pays Niçois: http://www.jouinessa.com/

Sur la situation actuelle de la Russie (2005)

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 2005

 

Sur la situation actuelle de la Russie

Extrait d’une allocution de Robert Steuckers à la Tribune de “Terre & Peuple-Lorraine”, à Nancy, le 26 novembre 2005

 

La situation actuelle de la Russie est assez aisément définissable: cette superpuissance européenne en recul dramatique fait face, depuis la fin de l’ère Gorbatchev, à trois offensives de guerre indirecte; 1) elle subit une stratégie d’encerclement; 2) elle subit une deuxième stratégie, qui vise son morcellement; 3) elle subit un processus de subversion intérieure qui mine ses capacités de résister aux défis du monde extérieur.

 

◊1. La stratégie d’encerclement est clairement perceptible: à la périphérie du territoire de l’actuelle Fédération de Russie, sur des zones qui firent partie de l’empire des Tsars et de l’ex-URSS ou qui en furent des glacis, nous voyons, depuis la fin de l’ère Gorbatchev, se constituer une zone de turbulences permanentes. Cette zone comprend le Caucase, l’Asie centrale, l’Ukraine et, potentiellement, dans une éventuelle offensive ennemie ultérieure, le bassin de la Kama, avec une agitation programmée à l’extérieur des Tatars et des Bachkirs, regroupés dans des “républiques” autonomes de la Fédération (les investissements étrangers dans ces régions sont d’ores et déjà bien plus élevés que dans le reste de la Fédération). Après les glacis conquis depuis Pierre le Grand, on programme, à Washington, l’émergence d’un islam très septentrional, sur le site même des khanats tatars terrassés jadis par Ivan le Terrible. Après l’encerclement de l’ancien empire russe et soviétique, viendra peut-être l’encerclement du tremplin moscovite, du  noyau premier de cet empire. Cette stratégie d’encerclement prend le relais de la stratégie d’endiguement, qui fut celle préconisée par Mackinder et ses successeurs, dont Lord Curzon, contre la Russie de Nicolas II et contre l’Union Soviétique de Lénine à Gorbatchev.

 

◊2. La stratégie du morcellement de l’espace russe, dont nous parlait Alexandre Douguine lors de ses récentes interventions à Anvers (11 nov. 2005) et à Bruxelles (12 nov. 2005) découle très logiquement de la stratégie d’encerclement , qui, notamment, vise à agiter les peuples ou les ethnies ou les communautés religieuses ou mafieuses de la “zone des turbulences permanentes” de façon à les détacher de l’espace impérial russe défunt et de l’espace spirituel de la “civilisation russe” (Douguine), concept dynamique que l’on comparera utilement à la notion de “civilisation iranienne” qu’évoquait le dernier Shah d’Iran dans le plaidoyer pro domo qu’il adressait à l’histoire (cf. Mohammad Reza Pahlavi, Réponse à l’histoire, Albin Michel, 1979). L’espace de la “civilisation russe” a connu son extension maximale avec l’URSS de Brejnev, avec, en prime, une “Wachstumspitze” (une “pointe avancée”) en Afghanistan. Malheureusement, la période de cette extension maximale n’était pas marquée par une grandeur traditionnelle, comme sous certains tsars ou comparable à ce que le Shah entendait par “civilisation iranienne”, mais par une idéologie froide, mécaniciste et guindée, peu susceptible de susciter les adhésions, de gagner la bataille planétaire au niveau de ce que les Américains, avec Joseph Nye, appellent aujourd’hui le “soft power”, soit le pouvoir culturel.

 

◊3. La stratégie de subversion vise plusieurs objectifs, déjà implicites dans les deux stratégies que nous venons d’évoquer: 1) imposer à la Russie un idéal démocratique importé, fabriqué de toutes pièces, comparable à celui que véhiculait la “révolution orange” en Ukraine l’an dernier. 2) contrôler les médias russes et suggérer un “way of life” de type américano-occidental, irréalisable pour la grande masse du peuple russe. 3) gagner en Russie une bataille métapolitique en faisant jouer le prestige du “soft power” occidental. Cette stratégie de subversion est portée par diverses officines téléguidées depuis les Etats-Unis et financées par des réseaux capitalistes internationaux. Nous avons là, pêle-mêle, la Freedom House, l’International Republican Institute, le National Endownment for Democracy, la Fondation Soros, le National Democratic Institute, l’Open Society Institute (dont bon nombre de subdivisions et de départementssont consacrés aux Balkans, à l’Ukraine et à la Biélorussie), etc. Le concours de toutes ces fondations, avec l’aide des grandes agences médiatiques internationales, a contribué à mettre sur pied des mouvements comme Otpor en Serbie (pour renverser Milosevic), comme Pora en Ukraine (avec la révolution orange de la belle Ioulia), comme Kmara en Géorgie pour faire triompher un candidat qui accepterait l’inféodation complète du pays à l’OTAN, ou comme la révolution des tulipes au Kirghizistan et, enfin, comme une révolution qui, elle, contrairement aux autres, a du mal à démarrer, parce que la leçon a été apprise: je veux parler ici de l’agitation, timide et jugulée, du mouvement “Subr” (= “Bison”) en Biélorussie. L’hebdomadaire allemand Der Spiegel, dans un article de longue haleine publié en deux volets, explicitait le mode de fonctionnement de cette vaste entreprise de subversion, à têtes multiples telle l’hydre de la mythologie grecque. Les enquêteurs de cet hebdomadaire de Hambourg nous apprenaient comment se déroulait effectivement la formation des personnages principaux de cette vaste entreprise. Le Spiegel nous rappelle, fort utilement, que l’essentiel de cette formation se trouve consigné dans un film de Peter Ackerman, intitulé “Bringing Down a Dictator” (= Faire tomber un dictateur). Le titre dévoile clairement les intentions des auteurs: faire tomber, non pas véritablement des dictateurs, mais des leaders politiques qui déplaisent à l’Amérique ou qui ne veulent pas s’aligner sur les diktats du néo-libéralisme. En juin 2005, les jeunes recrutés dans les pays à subvertir et engagés dans ces entreprises de subversion destinées à de larges franges de la zone des turbulences, se sont réunis en Albanie pour mettre au point les nouveaux aspects de la stratégie et planifier l’avenir de leurs activités.

 

Pour résumer, l’objectif des Etats-Unis, héritiers de la stratégie anglo-saxonne mise au point par Mahan, Mackinder et Lea dans la première décennie du 20ième siècle, est 1) d’encercler la Russie selon les thèses géopolitiques et géostratégiques des géopolitologues Lea et Mackinder; 2) de morceler et satelliser la zone de tubulences et, ensuite, dans une phase ultérieure, le reste de la Fédération russe selon la stratégie de balkanisation mise au point par Lord Curzon à partir du Traité de Versailles de 1919; effectivement, après la révolution bolchevique et la guerre civile entre Rouges et Blancs, Lord Curzon souhaitait créer ou faire émerger un maximum d’Etats tampons, dépendants et économiquement précaires, entre l’Allemagne de Weimar et la nouvelle URSS. Cette stratégie visait à appuyer la Pologne, avec le concours de la France, sans que cette Pologne instrumentalisée ne puisse développer une industrie autonome et viable, tout en étant obligée de consacrer 39% de son budget à l’entretien d’une armée. Selon le Colonel russe Morozov, ce stratagème a été ressorti du placard dans les années 90, dans la mesure où l’armée polonaise a augmenté ses effectifs dans l’OTAN tandis que la Bundeswehr allemande a été réduite (aux mêmes effectifs que la nouvelle armée polonaise) et que l’armée russe connaît un ressac épouvantable, faute de budgets substantiels. Aujourd’hui, la réactualisation des projets de morcellement à la Curzon, est perceptible dans le Caucase et en Asie centrale, non seulement contre la Russie mais aussi contre l’Iran. Enfin, 3) de subvertir la Russie par tous les moyens que peut fournir un “soft power” dominant. En gros, il s’agit de provoquer en Russie un soulèvement orchestré par les médias contre Poutine sur le modèle de ce qui s’est passé en Ukraine fin 2004.

 

Double pari: sur le pantouranisme, sur l’islamisme saoudien

 

C’est dans ce cadre qu’il faut analyser le double pari des stratèges américains de ces trois dernières décennies : le pari sur le monde turc/turcophone et le pari sur la carte musulmane wahhabite saoudienne. Le pari sur le monde turc était bien clairement exprimé sous Clinton, un Président sous lequel les trois stratégies énumérées dans la première partir de cet exposé ont été mises en oeuvre. De surcroît, pour injecter dans la région un soft power puissant mais inféodé aux agences américaines, on prévoyait le lancement d’un satellite de télécommunication afin de créer une chaîne unique turcophone, dans une langue turque unifiée et standardisée, capable de diffuser un message bien orchestré en Asie centrale jusqu’aux confins de la Chine.

 

Le pari sur les réseaux wahhabites saoudiens remonte à l’époque où il fallait recruter des hommes de main contre les troupes soviétiques présentes en Afghanistan. Des combattants de la foi musulmane, les mudjahiddins, s’engageaient dans des formations militaires bien entraînées pour appuyer les Pachtouns hostiles à la présence russe. Parmi eux, un certain Oussama Ben Laden, qui financera et appuyera les “talibans”.

 

Le pari sur le monde turc était un pari plus homogène et plus cohérent, en fin de compte, plus “impérial” que “nomade”, dans la mesure où l’empire ottoman, héritier de bon nombre d’institutions impériales de la Perse sassanide et de la romanité greco-byzantine, possédait les structures organisées d’un empire tandis que l’islam wahhabite garde toutes les caractéristiques des tribus de la péninsule arabique, qui ont eu l’enthousiasme de bousculer les empires byzantin et perse moribonds mais non l’endurance de gérer ces territoires civilisés et urbanisés sur le long terme. Mais le pari sur le monde turc, du temps de Clinton, n’était pas un néo-byzantinisme ou un néo-ottomanisme. Il pariait bien plutôt sur une idéologie nouvelle, datant du 20ième siècle, qui posait la Turquie comme l’avant-garde des peuples mobiles, pasteurs, nomades et cavaliers du Touran, d’Asie centrale. Cette idéologie est le panturquisme ou le pantouranisme. Elle a servi un objectif anti-communiste et anti-soviétique, depuis le temps de l’Allemagne nazie jusqu’aux Etats-Unis de Clinton, où la Turquie était posée tout à la fois comme cette avant-garde pantouranienne en direction de l’Ouest et comme l’avant-garde de l’OTAN dans la zone  sensible de la Mer Noire.

 

Pantouranisme: un lien millénaire avec les peuples turcs d’Asie centrale

 

Le pantouranisme est une idéologie diffuse, grandiloquente, qui ne peut trouver aucune concrétisation sans un appui extérieur, sans l’aide d’une puissance étrangère dominant les mers et possédant une solide infrastructure industrielle. L’idéologie pantouranienne a toujours été latente dans l’histoire turque, mais elle n’a été théorisée, de façon complète, que dans les années 20 du 20ième siècle, à la suite et sur le modèle des idéologies pangermanistes et panslavistes. Elle est portée par un argument historique valable du point de vue turc: c’est en effet toujours un apport turc (turkmène, tatar ou ouzbek) venu d’Asie centrale qui a permis à l’Empire ottoman de renforcer ses armées et de mener des opérations en Europe et au Moyen-Orient, contre la Sainte-Ligue, l’Autriche-Hongrie ou l’Empire perse. Quelques exemples: le calife de Bagdad fait appel aux troupes turques de Toghrul Bey venues du fonds de la steppe pour rétablir l’ordre dans le califat arabe en déliquescence; les Seldjouks, qui arrivent au 11ième  siècle et battent les Byzantins à Manzikert en 1071, viennent eux aussi d’Asie centrale; les derniers Grecs de Trébizonde doivent finir par céder face aux masses rurales de l’arrière-pays, entièrement composées de pasteurs turkmènes, alliés des Ottomans; à Vienne en 1683, l’armée ottomane est appuyée par des colonnes volantes de cavaliers-raiders tatars et turkmènes qui rançonnent, pillent et saccagent la Hongrie, la Slovaquie et de vastes régions d’Autriche. Les peuples turcs d’Asie centrale ont constitué la réserve démographique et militaire de l’empire ottoman.

 

Dans les années 20 et 30 du 20ième siècle, le pantouranisme est l’idéologie de quelques savants turcologues; elle ne connait pas de traduction politique; elle est à ce titre désincarnée mais d’autant plus virulente  sur le plan intellectuel. En 1942, quand le sort des armes paraît favorable au Troisième Reich et que les services de celui-ci encouragent les peuples non russes à déserter le service de Staline, le pantouranisme, qui veut profiter de cette aubaine, gagne des adeptes et sort de la discrétion. Un certain Turkes, qui deviendra le leader des “Loups Gris” nationalistes, fait partie de ceux qui réclament une alliance rapide avec l’Allemagne pour participer au démantèlement de l’Union Soviétique jugée trop vite moribonde, parce qu’elle n’a pas encore reçu, via l’Iran occupé, un matériel moderne  venu des Etats-Unis. Le mouvement des “Loups Gris”, intéressant à plus d’un titre et bien structuré, s’alignera sur des positions panturques pures et laïques jusqu’en 1965, année où il fera une sorte d’aggiornamento et admettra un “islamisme” offensif, à condition qu’il soit dirigé par des éléments turcs. Aujourd’hui, ce mouvement, qui a connu la répression du régime, est partagé: ainsi, il ne veut pas d’une adhésion turque à l’Europe, car, prétend-il, une immersion de l’Etat turc dans l’UE conduirait à lui faire perdre toute “turcicité”. Il me paraît dès lors important de ne pas confondre trois strates idéologiques présente en Turquie actuellement: le kémalisme, l’idéologie nationaliste des Loups Gris et le pantouranisme, dans son orientation libérale et pro-occidentale.

 

Diverses idéologies turques

 

En effet, le kémalisme voulait et veut encore (dans la mesure où il domine) aligner la Turquie sur l’Europe, l’européaniser sur les plans intellectuels et spirituels sans pour autant la christianiser.  Dans ce but, Kemal Ataturk développe un mythe “hittite”. Pour lui, la Turquie est l’héritière de l’empire hittite, peuple indo-européen venu de l’espace danubien pour s’élancer vers le Proche-Orient et se heurter à l’Egypte. C’est la raison pour laquelle il crée un musée hittite à Ankara et encourage les fouilles pour redécouvrir cette civilisation à la charnière de la proto-histoire et de l’histoire. L’idéologie des Loups Gris, qui se dénomment eux-mêmes les “idéalistes”, est panturquiste mais ses avatars ont parfois admis l’islamisation et ont refusé, récemment, l’adhésion à l’UE, que préconiserait tout néo-kémalisme fidèle à ses options de base. Les libéraux et les sociaux-démocrates turcs (pour autant que ces labels idéologiques aient une signification en dehors de l’Europe occidentale) sont souvent à la fois panturcs et pro-américains, anti-arabes, anti-russes et pro-UE.

 

Après la défaite électorale des démocrates américains et l’avènement de Bush à la présidence, la stratégie américaine s’est quelque peu modifiée. L’alliance qui domine est surtout wahhabite-puritaine; elle mise sur un islamisme simplifié et offensif plus exportable et, en théorie, détaché des appartenances ethniques. L’objectif est de fabriquer une idéologie mobilisatrice d’éléments agressifs pour réaliser le projet d’un “Grand Moyen Orient” intégré, servant de débouché pour une industrie américaine toujours en quête de clients. Ce “Grand Moyen Orient” a l’atout d’avoir une démographie en hausse, ce qui permet de prévoir d’importantes plus-values (l’iranologue français Bernard Hourcade, dans une étude très fouillée, constate toutefois le ressac démographique de l’Iran, en dépit de l’idéologie natalisme du pouvoir islamique; cf. B.  Hourcade, Iran. Nouvelles identités d’une république, Ed. Belin/Documentation Française, 2002).

 

L’alliance wahhabite-puritaine recouvre aussi  —c’est l’évidence même—  une alliance économique axée sur le pétrole (saoudien et texan). Avec Bush, c’est une stratégie plus pétrolière que historico-politique qui s’installe, et qui bouleverse certaines traditions diplomatiques américaines, notamment celles qu’avaient déployées les démocrates et les conservateurs classiques (que l’on ne confondra pas avec les néo-conservateurs actuels). Cette nouvelle stratégie pétrolière ne satisfait pas les rêves turcs. Qui, eux, visent essentiellement à récupérer le pétrole de Mossoul. En effet, la Turquie, de Mustafa Kemal à aujourd’hui, est un Etat aux ressources énergétiques rares, insuffisantes pour satisfaire les besoins toujours plus pressants d’une population en croissance rapide. Les nappes pétrolifères de l’Est du pays, dans le Kurdistan montagnard en ébullition, à proximité de la frontière irakienne, sont insuffisantes mais nécessaires, ce qui explique aussi la hantise et la phobie du régime turc pour toute idée d’une émancipation nationale kurde pouvant aboutir à une sécession. Les départements autour de ces quelques puits de pétrole sont tous sous le statut d’état d’exception, notamment la région de Batman où se situe la principale raffinerie de pétrole turc. Pour Ankara, la fidélité à l’alliance américaine devait à terme trouver une récompense: recevoir une certaine indépendance énergétique, par le biais de revendications  territoriales issues d’une idéologie panturquiste ou néo-ottomane, soit en annexant le Kurdistan irakien, soit en forgeant une alliance avec l’Azerbaïdjan, Etat turcophone mais iranisé, soit en recevant toutes sortes d’avantages dans l’exploitation du pétrole de la région caspienne, du moins dans ses parties turcophones. La stratégie pétrolière de Bush vise, elle, à concentrer un maximum de ressources en hydrocarbures entre les mains de ceux qui, au Texas comme dans la péninsule arabique, en possèdent déjà beaucoup. La Turquie, comme personne d’autre, n’est invitée au partage. Dans de telles conditions, la Turquie ne peut espérer récupérer Mossoul.

 

“Hürriyet” et la question kurde

 

Récemment, le principal quotidien turc, “Hürriyet”, suggère indirectement une paix aux Kurdes, dans la mesure où il dit ne plus craindre ouvertement la création d’un Kurdistan indépendant dans le nord de l’Irak. Pour “Hürriyet”, désormais, le Kurdistan indépendant du nord de l’Irak pourrait parfaitement cohabiter avec un Kurdistan autonome sur le territoire de la république turque, à condition que s’instaure une sorte de marché commun turco-kurde, dont la principale source d’énergie serait ce pétrole tant convoité de Mossoul. C’est la première fois qu’un quotidien turc, de l’importance de “Hürriyet”, ose évoquer l’idée d’un Kurdistan autonome. L’objectif de ce nouvel engouement kurde est à l’évidence de récupérer le pétrole de Mossoul, cédé à contre-coeur par la Turquie en 1923, et d’empêcher les Chiites irakiens, alliés des Etats-Unis, de faire main base sur l’ensemble des ressources en hydrocarbures de l’Irak dépecé. Le vent est en train de tourner en Turquie et Bush, contrairement à Clinton, n’a pas carressé son allié turc dans le sens du poil. Une négligence qui pourrait être lourde de conséquence.

 

L’alliance entre Washington et les Wahhabites est un fait, malgré les rideaux de fumée médiatiques, évoquant une guerre des civilisations entre un Occident dominé par l’Amérique et un monde arabo-musulman travaillé par l’idéologie de Ben Laden. Posé comme l’ennemi  public n°1 sur la planète entière après les attentats de New York en septembre 2001, Oussama Ben Laden reste curieusement introuvable, ce qui permet de faire de sa personne le croquemitaine universel, se profilant derrière tous les attentats sordides qui ensanglantent la planète. Ben Laden est sans doute le modèle tout trouvé pour des musulmans déboussolés dans les grandes banlieues sinistres où l’on parque les immigrés en Occident, mais il est loin de représenter tout l’islam. Son islam n’est pas celui de l’Iran, qui choisit d’autres alliances stratégiques, avec la Chine ou avec la Russie. Son islam n’est pas non plus celui de l’islam russophile d’Asie centrale, qui, même s’il est fortement battu en brèche depuis l’effondrement du soviétisme, ne souhaite pas se voir inféodé à un “Grand Moyen Orient”, entièrement sous la tutelle des trusts américains. Il existe non pas un islam mais des islams comme le disait très justement le géopolitologue français Yves Lacoste. Les islamismes radicaux, qui se proclament bruyamment anti-américains, font souvent le jeu de Washington et peuvent, le cas échéant, être considérés comme des créations des services spéciaux, servant de leviers à des opérations de guerre indirecte.

 

L’islamisme : un levier de déstabilisation permanente

 

Bon nombre de ces islams radicaux sont effectivement des leviers pour créer du désordre partout. C’est le cas en France pour briser et affaiblir l’une des principales puissances de l’axe potentiel unissant Paris, Berlin et Moscou. C’est le cas dans le sud de la Thaïlande, déstabilisé par sa minorité musulmane. Ce sera demain le cas en Inde, un pays qui se développe plus lentement et plus sûrement que la Chine, déjà dans le collimateur de Washington.

 

Pour ce qui concerne la Russie, l’alliance Washington-Ankara permettait  aux Etats-Unis d’occuper l’Anatolie, base de départ de la conquête ottomane des Balkans, dont la façade orientale, avec la Bulgarie et la Roumanie, était inféodée, à partir de 1945, à la puissance soviétique; de se trouver proche du Caucase que les Allemands n’avaient pas pu conquérir en 1941-42 et de tenir en échec les puissances arabes du Proche-Orient et l’Egypte, alors alliées de l’URSS. Aujourd’hui, la Turquie sert de base arrière aux terroristes tchétchènes et d’alliée des Azeris. Seule la question de Mossoul a jeté un froid sur les relations turco-américaines et permis un rapprochement avec la Russie. L’alliance entre Washington et les wahhabites permet d’instrumentaliser des islamistes dans le conflit tchétchène et ailleurs en Asie centrale, voire de trouver des sources de financement pour remettre l’Albanie anti-serbe sur les rails.

 

Le panturquisme et l’islamisme wahhabite sont des leviers, tout comme la Fondation Soros, et toutes les fondations de même nature, pour parfaire ce que les géopolitologues anglo-saxons ont nommé le “Grand Jeu”, qui est, hier comme aujourd’hui, la volonté de contenir ou de détruire la puissance impériale russe.

 

Robert STEUCKERS,

Forest-Flotzenberg/Nancy, 26 novembre 2005.

lundi, 06 septembre 2010

Zuma wirbt in China um Aufnahme in die BRIC-Gruppe

Der Nächste bitte: Südafrikas Präsident Jacob Zuma wirbt in China um Aufnahme in die BRIC-Gruppe

Wang Xin Long

Ex: http://info.kopp-verlag.de/

 

Der südafrikanische Präsident, Jacob Zuma, besuchte diese Woche Peking, seine letzte Station auf der Reise zu den BRIC-Staaten Brasilien, Russland, Indien und China. Zuma, der mit einer 300 Personen starken Wirtschaftsdelegation und einer seiner Frauen angereist war, wurde in Peking mit vollen militärischen Ehren begrüßt.

 

 

Zuma besucht China, um die wirtschaftlichen Beziehungen zwischen den beiden Ländern weiter auszubauen und für mehr chinesische Investitionen in Südafrika zu werben. Die Gespräche waren für beide Seiten erfolgreich, und bereits am Dienstag hatte man ein dutzend Kooperationsverträge unterzeichnet. Die angestrebten Kooperationen umfassen den Finanzmarkt, Versicherungen, Infrastrukturprojekte und die Telekommunikation. Außerdem greift die chinesische Entwicklungsbank dem südafrikanischen Mobilfunkdienstleister Cell C mit einem Kredit in Höhe von umgerechnet rund 240 Millionen Euro unter die Arme.

Darüber hinaus hat Jacob Zuma erneut sein Anliegen vorgetragen, Südafrika in der BRIC-Gruppe unterbringen zu wollen. Das Land sei reif für eine Aufnahme, sagte er in mehreren Interviews. Das Anliegen als solches ist zwar verständlich, denn immerhin handelt es sich bei den BRIC-Staaten um die größten volkswirtschaftlichen Potenziale der nächsten zehn bis 15 Jahre. Aber woher Zuma die Idee hat, dass Südafrika in diesen Club der wohlhabenden Nationen hineinpasst, ist manchen Kommentatoren schleierhaft.

In der Tat, Südafrika wirbt nicht erst seit gestern um Aufnahme in die BRIC-Gruppe, und man lässt keine Gelegenheit aus, bei den BRIC-Teilnehmern auf sich aufmerksam zu machen. Zuma bereist die Teilnehmerländer oft, und unterstreicht jedes Mal seine Vision von einer Teilnahme Südafrikas. Auch beim diesjährigen Sankt Petersburger Wirtschaftsforum (SPIEF) war Südafrika durch seinen Botschafter in Russland und den Geschäftsführer der Standard Bank, der größten südafrikanischen Bankengruppe vertreten

Zuma scheint zuversichtlich, dass seine Lobbyarbeit erfolgreich sein wird, und er den angestrebten Sprung in den Kreis der BRIC-Staaten schafft. Ein wenig überrascht ist man über das beharrliche Ansinnen des südafrikanischen Präsidenten an einigen Orten aber schon. Denn letztendlich bedarf es einer Aufnahme unter der BRIC-Doktrin einer gesunden Volkswirtschaft mit beträchtlichem Potenzial in bestimmten auserwählten Wirtschaftssektoren – und diese Potenziale müssen vom Begründer der Doktrin, der Goldman Sachs, auch als solche identifiziert werden können. Jacob Zuma wäre also gut beraten, einmal bei Jim O’Neill, dem Chef der Abteilung Globale Forschung bei Goldman Sachs nachzufragen, wie man denn dort über die Aufnahme Südafrikas denkt.

Ob der erst diese Woche von der chinesischen Entwicklungsbank erteilte Kredit an den angeschlagenen südafrikanischen Mobilfunker Cell C in Höhe von umgerechnet rund 240 Millionen Euro bei Goldman Sachs die nötige Euphorie und ausreichend Vertrauen in die Wirtschaftspotenziale Südafrikas hervorgerufen hat, ist fraglich.

 

dimanche, 05 septembre 2010

Strategiegespräche zwischen der EU und China

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Strategiegespräche zwischen der EU und China

Wang Xin Long

Ex: http://info.kopp-verlag.de

 

Es ist den deutschen Systemmedien wieder einmal entgangen, dass es ein wichtiges Treffen zwischen hohen Vertretern der EU und der Volksrepublik China gibt. Derzeit befindet sich die Hohe Vertreterin der EU Außen- und Sicherheitspolitik, Catherine Ashton, in China, um sich dort im Rahmen eines Strategiegespräches mit hohen chinesischen Vertretern zu beraten. Hinter verschlossenen Türen.

 

 

 

Catherine Ashton, die »EU-Außenministerin«, wurde vorgestern in Guiyang, Hauptstadt der südchinesischen Provinz Guizhou, vom dortigen Provinzchef Dai Bingguo empfangen. Die beiden teilten den Vorsitz beim eintägigen Strategiegespräch. Ziel des Treffens waren Diskussionen zu den üblichen Themen: wirtschaftliche und politische Zusammenarbeit zwischen China und der EU, mehr Dialog und wachsendes Verständnis füreinander.

Dai Bingguo hob in einer Rede am Rande der Gespräche hervor, dass sich China seiner Rolle in den Beziehungen mit der EU wohl bewusst sei, und dass die Volksrepublik aktiv an einer friedvollen Koexistenz mit der EU arbeiten werde.

Ashton unterstrich die Wichtigkeit Chinas bei Themen wie dem internationalen Handel und der Investitions- und Arbeitsmarktpolitik. Details über die Diskussionen oder über etwaige geschlossene Vereinbarungen wurden allerdings nicht bekannt gegeben. Es fällt auf, dass Ashton, die ihren Posten dem Vertrag von Lissabon verdankt, ein großes Lieblingsthema der Vergangenheit erst gar nicht mehr anzusprechen gedenkt: die Menschenrechte.

Nun mag der eine oder andere vermuten, dass die sogenannte Wirtschafts- und Finanzkrise den Westen derart mürbe gemacht hat, dass er seine Propaganda gegenüber der Volkrepublik einstellen musste, nachdem er festgestellt hat, dass ein vereintes, starkes China für die westlichen Wirtschaftssektoren opportuner ist als ein gespaltenes und zerrissenes Land. Das mag sein, ist aber nur ein Teil der Wahrheit.

Ein weiterer Teil der Wahrheit ist, dass die EU durch die Ratifizierung des Vertrages von Lissabon recht zügig auf China zugegangen ist. Zum Beispiel was die Menschenrechte angeht, aber auch bei solchen Themen wie Todesstrafe oder demokratische Transparenz. Die EU hat sich durch den Vertrag von Lissabon derart viel Autorität und Handlungsspielraum gegeben, dass es gegenüber anderen autoritären Staaten einiges an politischem Hebel zwangsläufig aufgeben musste – oder wollte. Heute kann man eben nicht mehr ohne Weiteres mit dem Finger auf China zeigen.

Die Regierung der Volksrepublik freut sich natürlich über die neue EU-Politik; schließlich bedeutet diese eine Aufwertung und Anerkennung langjähriger Positionen Pekings. Am heutigen Donnerstag wird Ashton mit Premierminister Wen Jiaobao und Außenminister Yang Jiechi zusammentreffen.

 

samedi, 04 septembre 2010

Sarrazin und die Meinungsfreiheit

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Sarrazin und die Meinungsfreiheit

Die Ausübung der Meinungsfreiheit soll unbequemer werden - laut  Kommentator Martin Krigar, Chefredakteur beim "Westfälischen Anzeiger" (http://www.hammwiki.de/wiki/Martin_Krigar)
(Krigar: "Auch in einer Demokratie kann niemand gezwungen werden, jeder noch so fragwürdigen „freien Meinungsäußerung“ eine wohlige Heimat zu geben.")
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/verlust-vertr...

Zwar nicht die Deutschen, aber die "ausländischen Mitbürger" werden zu ihrer Meinung über Sarrazin befragt...
Brückenbauer gesucht
http://www.op-online.de/nachrichten/blickpunkte/brueckenb...

Böhmer: Sarrazin hat rote Linie überschritten
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/maria-boehmer...

Zu gefährlich: Sarrazin-Lesung abgesagt
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/proteste-sarr...


Turquie in, Grèce out?

greece-crash.jpgTurquie in, Grèce out ?

L’absence de solidarité européenne à l’égard de la Grèce, sommée d’adopter des mesures d’austérité brutales sans aucune aide ni garantie concrètes pour amortir les efforts colossaux exigés, conduit à se poser plusieurs questions :

1. Veut-on pousser la Grèce vers la sortie ? L’effet dépressif des mesures de réduction des déficits risque d’asphyxier totalement le pays et de provoquer de graves troubles politiques et sociaux. L’objectif de baisse de 4 points du PIB – de 12,7% à 8,7% en un an !- signifie qu’une chape de plomb terrible va s’abattre sur les Grecs. Il s’agit d’un plan d’austérité sans précédent. Les hausses d’impôts et les coupes sombres dans les retraites, les programmes de dépenses et les salaires des fonctionnaires vont peser sur la consommation, et donc sur la croissance de l’économie grecque. Pour Jean-Paul Fitoussi, un tel plan est même contre-productif au regard de l’équilibre budgétaire, dans la mesure où il va aboutir à une baisse des recettes fiscales de l’Etat grec.

L’Europe ne souhaitant pas faire passer le message que le laxisme budgétaire et le maquillage comptable peuvent faire l’objet d’indulgence et déboucher sur un statut d’assisté, il n’y a pour le moment aucun transfert financier réel vers la Grèce. Les Allemands ne paieront pas. Cela posé, la déflation entraînée par le plan d’austérité ne suffira pas à restaurer les comptes intérieurs de l’économie hellène. Pire, elle entraînera sans doute des mouvements de protestation violents dans la population. La solution passera donc par une dévaluation, en clair un retour de la Grèce à la souveraineté monétaire. Qui restaurera en partie la compétitivité, donc les comptes extérieurs de la nation – quels qu’en soient les coûts par ailleurs et quoi qu’en pense Jean-Claude Trichet (lequel avait jugé « absurde » en janvier l’hypothèse d’une sortie de la Grèce de la zone euro).

2. Veut-on l’implosion de la zone euro ? Une sortie de la Grèce de l’euro signifierait en effet la mort de l’Euroland. A première vue, on peut penser que la crédibilité monétaire et financière de l’Union en sortirait au contraire renforcée, puisqu’elle se serait débarrassée de son plus mauvais élève, celui qui la tire actuellement vers le bas. En outre, le poids très faible de l’économie grecque (2 à 3% du PIB total de la zone) fait qu’une telle décision aurait peu d’incidence sur la cohérence et la puissance de l’ensemble européen. Mais sur le plan politique, il en irait tout autrement. Ce serait un coup de tonnerre dont les conséquences restent pour le moment incalculables. Sans doute un tabou sauterait-il et d’autres Etats y verraient-ils un encouragement à faire de même. Surtout, les marchés prendraient cela comme la preuve qu’ils avaient vu juste et s’attaqueraient aussitôt à de plus gros poissons, comme le Portugal, l’Espagne, l’Italie ou l’Irlande. Avec le même résultat, ramenant peu à peu l’euro à ce qu’il n’a jamais cessé d’être : la monnaie de l’Allemagne.

3. Veut-on toujours l’entrée de la Turquie ? C’est une affaire dont on entend, évidemment, beaucoup moins parler depuis quelque temps. Mais les négociations d’adhésion ont bel et bien été ouvertes et suivent toujours leur cours. Ironie de l’Histoire, donc : alors que les Grecs, montrés du doigt pour leur gestion calamiteuse des finances publiques et leurs bidouillages statistiques, pourraient être forcés de quitter l’euro, leurs ennemis héréditaires, les Turcs, pourraient de leur côté accéder à l’Union sous le regard bienveillant de nos chers eurocrates et de leurs alliés américains. Quel pied de nez du Destin ! Et quel symbole… La Grèce, berceau de la démocratie et de la culture européenne, remplacée par le pays qui incarna durant des siècles la plus grande menace pour l’Europe ? N’oublions pas qu’une certaine identité européenne s’est constituée contre l’envahisseur turc, qui poussa jusqu’aux portes de Vienne en 1529 puis en 1683.

Europe, réveille-toi, ta maison brûle !

Olivier Demeulenaere

Thilo Sarrazin und die Scheindemokratie

Wann beginnt die Bücherverbrennung? Thilo Sarrazin und die Scheindemokratie

Udo Ulfkotte

http://info.kopp-verlag.de/

 

Mehr als drei Viertel der Deutschen werden in diesen Tagen von Politik und Medien zu Irren erklärt, einem rechtslastigen Pöbel, der angeblich auf einen Schlag unter der Hypnose eines Thilo Sarrazin durchgeknallt ist. Es lohnt inmitten der Politiker- und Journalisten-Hysterie völlig ruhig zu bleiben und allen, die sich nun empört zu Worte melden, ins Archiv zu folgen. Für viele wäre es wohl besser, wenn sie den Mund halten und sich voller Scham in die Ecke stellen würden.

 

 

Das deutsche Wesen soll aus der Sicht von Politik und Medien an möglichst viel Einwanderung genesen – und deshalb sagt die Bundeskanzlerin, Thilo Sarrazin rede »dummes Zeug«. Schauen wir uns eine der Kernthesen Sarrazins einfach einmal näher an: Sarrazin prognostiziert, dass die Deutschen »auf natürlichem Wege durchschnittlich dümmer« werden und er hat dies in Zusammenhang mit der Zuwanderung »aus der Türkei, dem Nahen und Mittleren Osten und Afrika« gebracht. Weil diese Migranten mehr Kinder bekämen als Deutsche, werde »eine unterschiedliche Vermehrung von Bevölkerungsgruppen mit unterschiedlicher Intelligenz« das Bildungsniveau verschlechtern.

Die Aufregung von Journalisten und Politikern über solche Äußerungen ist merkwürdig. Denn erst wenige Wochen zuvor hatten im Sommer 2010 deutsche Politiker der Merkel-Partei, die des Rechtsextremismus unverdächtig sind, Intelligenztests für Zuwanderer gefordert. Zur Erinnerung ein Zitat aus der österreichischen Zeitung Der Standard vom Juni 2010:

Politiker von CDU und CSU haben neue Kriterien für die Einwanderungspolitik in Deutschland gefordert und dabei auch Intelligenztests für Zuwanderer befürwortet. Der innenpolitische Sprecher der Berliner CDU, Peter Trapp, sagte der »Bild«-Zeitung zufolge: »Wir müssen bei der Zuwanderung Kriterien festlegen, die unserem Staat wirklich nützen. Maßstab muss außer einer guten Berufsausbildung und fachlichen Qualifikation auch die Intelligenz sein. Ich bin für Intelligenztests bei Einwanderern.« Diese Frage dürfe nicht länger tabuisiert werden.

Acht Wochen später wird der aus den Reihen der Union gekommene Hinweis in Zusammenhang mit Thilo Sarrazin zum »dummen Zeug«.

Europa verblödet durch Zuwanderung. Besonders schlimm ist es in Deutschland. Die Deutschen mutieren rasend schnell zu einer Nation der Minderintelligenten, um es höflich zu formulieren. Intelligenzforscher der Universität Erlangen warnen seit Langem: Seit Ende der 1990er-Jahre werden die Deutschen immer dümmer – pro Jahr sinkt der Intelligenzquotient durchschnittlich um zwei Punkte. Weil wir Deutsche aber immer weniger Kinder zeugen und unsere Zuwanderer immer mehr, liegt die rapide sinkende Intelligenz in Deutschland – was ihre Ursachen angeht – an den Migranten – wir importieren die Dummheit.

Unsere Zukunft lautet: »Generation doof«. Den Doofen gehört die Zukunft. Schon in wenigen Jahren wird Deutschland international nur noch das »Land der Hilfsarbeiter« sein, denn in bestimmten Migrantenmilieus ist der Durchschnitts-IQ eben nachweislich niedriger als bei ethnischen Deutschen. Die Welt schrieb im Jahre 2005 in ihrem Artikel »Der Intelligenzquotient der Türken«, darüber zu berichten sei heikel, weil »… es mittlerweile unstrittig ist, dass Intelligenz sehr stark auch von Erbanlagen bestimmt wird – und deshalb einschlägige Aussagen über ethnische Gruppen allzu schnell mit dem Vorwurf des Rassismus beantwortet werden«.

Das, was Die Welt vor 5 Jahren geschrieben hat, darf man heute in der gleichen Zeitung offenkundig nicht mehr über die Intelligenz von Migranten schreiben. In diesen Tagen schreibt die Welt über Sarrazin bitterböse:

»Nach Erkenntnissen des Gehirnforschers Thilo Sarrazin werden die Deutschen immer dümmer. Schuld daran sind Ausländer, die Dummheit in großen Mengen unerlaubt einführen und unser einst so schlaues Volk verblöden. Sarrazin selber ist der Beweis für seine These, er wird in immer kürzeren Abständen von Dummheitsattacken heimgesucht, wodurch sein IQ bereits von 165 auf 124,3 sank, Tendenz fallend.«

Wissenschaftliche Studien, die man in Der Welt noch vor einem halben Jahrzehnt zitierte, gelten heute eben nicht mehr. Journalisten werden zu Volkserziehern, die anstelle von Wissenschaftlern darüber befinden, was gut und was schlecht für das dumme Volk ist.

Das alles gilt in Politik und Medien heute auch für eine andere Aussage Sarrazins, nach der Migranten deutsche Steuerzahler viel Geld kosten. Die Frankfurter Allgemeine Zeitung berichtete am 24. Juni 2010, Migranten hätten bis 2007 schon über eine Billion (!) Euro mehr aus unseren Sozialsystemen herausgenommen, als sie in diese einbezahlt hätten. Niemand hat sich daran gestört, dass die FAZ vor wenigen Wochen eine vernichtende Kosten-Nutzen-Analyse der Zuwanderung aufmachte. Heute aber erklärt der Sender n-tv Sarrazin, der ebenfalls eine Kosten-Nutzen-Rechnung der Zuwanderung aufmacht, zum »Störenfried«.

Wir haben eine neue Hexenjagd. Und es ist eine reine Frage der Zeit, wann jetzt wieder einmal Bücher in Deutschland verbrannt werden. Überall in Deutschland regt man sich in diesen Tagen darüber auf, dass eine kleine Kirche in den USA am 11. September 2010 einen Koran verbrennen will. Die gleichen Medien erheben nicht ihre Stimme dagegen, dass die kriminellen Unterstützer eines selbsternannten »Bündnisses gegen Rechts« nun im Internet offen mit einer Fotomontage aufrufen, Thilo Sarrazin wie einst den CDU-Politiker Peter Lorenz im Jahre 1975 zu behandeln, was juristisch eine Aufforderung zur Straftat bedeuten kann. Lorenz wurde von Links-Kriminelle entführt und misshandelt.

Jeder darf seine Meinung in Wort und Bild frei äußern, so steht es im Grundgesetz. Doch das gilt für die Mehrheit der Deutschen in diesem Land, die laut allen Umfragen klar hinter Sarrazin stehen, heute nicht mehr. Die Demokratie ist nur noch eine Scheindemokratie. Unsere Medien sind Systemmedien, die eben nur noch den VolksZertretern nach dem Munde reden. Wer sie unterstützt und ihre Produkte kauft (finanziert), der untergräbt und zerstört die Demokratie immer weiter. Denn genau diese Medien würden wohl mit viel Verständnis reagieren und jubeln, wenn die ersten Bücher von Sarrazin in Deutschland jetzt öffentlich verbrannt würden.

 

mardi, 31 août 2010

Anatomie de l'effondrement des Etats-Unis

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Anatomie de l'effondrement des Etats-Unis

 

La question n'est pas tant de savoir si le système mondial pourra (saura) s'adapter à l'effacement des USA, que de savoir s'il résistera à l'effondrement des USA.

Les stigmates

Certains ont vu dans l'information selon laquelle le FMI travaille sur une « devise mondiale » baptisée bancor destinée à remplacer le dollar, le signe du déclin décisif des USA. (Voir par exemple RAW Story du 5 août 2010) . Les nouvelles de la situation économique des USA, surtout en ce qui concerne le chômage, sont exécrables et ridiculisent les assurances ronflantes des Bernanke, Geithner et Summers du printemps 2009 (Voir le texte de WSWS.org du 7 août 2010, qui constitue une excellente synthèse de cette situation).

Peut-être l'article de Glenn Greenwald, du 6 août 2010, dans Salon.com, titré « A quoi ressemble un empire en train de s'effondrer », est-il encore plus significatif. Selon un article du Wall Street Journal du 17 juillet 2010, décrivant l'évolution de l'infrastructure des USA où l'on casse le bitume dégradé des routes pour le transformer en gravier, l'Empire retomberait à l'âge de pierre, ce Stone Age où le général LeMay voulait renvoyer, par les bombes, le Vietnam récalcitrant. Ce n'est pas le signe du « déclin décisif des USA », c'est le spectacle de l'effondrement en cours des USA.

...Il y a aussi les bruits de guerre. Les USA vont-ils se lancer dans une nouvelle guerre (contre l'Iran), ou bien y être entrainés par leurs amis israéliens, ceci pourquoi pas dès ce mois d'août, selon un groupe désormais fameux d'anciens officiers du renseignement ? La folie de la chose serait bien définie par la notion de “somnambulisme”. («Will the summer of 2010 be remembered as the time when we turned into a nation of sleepwalkers?», interroge le professeur de littérature de Yale, David Bromwich le 7 août 2010 sur Huffington.post.  On verra. En attendant, Michelle Obama est en « vacances privées » mais en bonne partie aux frais du contribuable, à Marbella, sur la Costa del Sol. L'escapade conduit la presse conservatrice américaine à une attaque en règle qui nous ferait penser que le couple BHO-Michelle commence à prendre des allures de Sarkozy-Carla. Michelle est comparée à Marie-Antoinette; quant à BHO, ce serait plutôt Néron, la lyre en moins. Appréciez la signification historique des références.

Par ailleurs, aujourd'hui, les USA semblent accepter comme une situation chronique, quasiment structurelle, un état de l'emploi semblable à celle qui existait durant la Grande Dépression. Peut-être y voient-ils une raison logique de se lancer dans une troisième guerre, comme ça, pour relancer la croissance, peut-être pour le fun, ou bien pour avoir trois guerres « à la fois ». (Bromwich, cité plus haut, estime qu'il faut trois guerres « à la fois » aujourd'hui, pour que les USA puissent satisfaire leur besoin de se trouver continuellement en guerre, ou pour continuer sans être interrompus leur marche somnambulique: une guerre pour en sortir, une pour y être embourbés, une pour la commencer, – dans l'ordre mais en même temps, l'Irak, l'Afghanistan et l'Iran).

Un président imperturbable…

Le président Obama est à mi-mandat, toujours aussi calme, aussi distancié, et toujours aussi Afro-Américain nous assure-t-on... Ce président, apparemment imperturbable sourit beaucoup, parle beaucoup, bouge beaucoup, et fait beaucoup son métier de président. Il semble également accepter comme probable une défaite de son parti en novembre prochain, qui lui donnerait un Congrès ingouvernable. Curieuse remarque lorsqu'on y pense, qui laisserait croire que le Congrès actuel à majorité démocrate est « gouvernable », ce qui est l'exact contraire de la réalité. Il est vrai que la défaite démocrate n'est pas acquise, puisque les républicains sont, par moment, aussi mal vus du peuple américain que les démocrates. Il leur reste Ron Paul, Tea Party et ainsi de suite, ou bien les « néo-sécessionnistes » – ou bien tout cela ensemble puisque l'état d'esprit commence à s'équivaloir d'un parti à l'autre.

Et un Pentagone en cessation de paiement

De son côté, le Pentagone (Moby Dick) est en cessation de paiement ou presque. Même les chroniqueurs les plus favorables au Monstre ne voient d'autre solution qu'une solution proche de celle qui a permis de sauver tant bien que mal l'industrie automobile américaine, allant peut-être jusqu'au démantèlement de Moby Dick lequel reçoit encore autour de $1.200 milliards par an pour conquérir le monde. Les chroniqueurs les plus géopoliticiens, pour l'occasion indifférents à la conquête du monde par les USA, constatent, eux, que la reconquête par le Mexique des USA, ou de la partie des USA qui revient historiquement au Mexique, a d'ores et déjà commencé. La réaction, à Washington, est de s'indigner face aux dispositions « xénophobes » de la loi SB 1070 de l'Arizona. Effectivement, le débat passionne les foules bien-pensantes de l'establishment. Elles sont bien les seules à s'indigner. Voilà le niveau de philosophie où se situe l'action politique dans la capitale, où la paille et la poutre tiennent respectivement leurs rôles traditionnels.

Les USA sont-ils en déclin ?

Vont-ils s'effondrer ? A ceux qui se posent la question, il est temps de dire qu'ils retardent. L'empire s'effondre sous notre regard, en général aveugle puisque gavé de virtualisme hollywoodien et incapable de voir les formes et les mouvements qui sont devant nos yeux. L'effondrement s'effectue par dissolution, peut-être avec une certaine discrétion qui ne manque pas de grâce mais dans tous les cas avec une efficacité rarement atteinte. Un jour certes pas très lointain, nous nous retrouverons avec une coquille vide, marquée « Made in USA », dotés d'un gouverneur de l'Arizona directement issu des cartels mexicains de la drogue. La description de la situation par le Wall Street Journal vaut une lecture attentive, selon laquelle les routes anciennement bitumées sont retapées avec du gravier répandu à la volée («Return to the stone Age») parce que le bitume coûte trop cher, ou bien laissées à l'abandon parce qu'on n'a plus d'argent, plus de personnel, plus de moyens, plus rien... La forme organisée de cette structure sublime que prétendaient être les USA est en train de retourner à la substance informe originelle de l'entropie, dans un mouvement naturel de déstructuration. Le pauvre Glenn Greenwald se lamente : «The real question is whether the American public is too apathetic and trained into submission for that to ever happen...»

L'Amérique est paralysée parce qu'elle semble déjà soumise, déjà consentante à sa chute dans une extraordinaire dissolution. Tout se découvre pour ce qu'il est : une civilisation en carton pâte, un empire en toc, en plaqué or qui veut se faire passer pour de l'or pur... (« The Gilded Empire », pourquoi pas, – de l'expression « Gilded Age », ou l'âge du « plaqué or », ou encore « l'âge du toc », pour désigner la période 1865-1890 des USA, que les Européens ont souvent compris, d'une façon qui traduit bien leur fascination pour l'artefact américain, comme le « Golden Age ».)

Les économistes qui découvrent que le FMI est en train de travailler au remplacement du dollar nous avertissent par conséquent que « le déclin » (l'effondrement) des USA provoquera tout de même un certain remous. Le système mondial devra souquer dur pour s'y adapter... Attendez, de quoi parle-t-on exactement ?

Big Bang et American Dream

La question n'est pas tant de savoir si le système mondial pourra (saura) s'adapter à l'effacement des USA, que de savoir s'il résistera à l'effondrement des USA. D'abord, il y a cette évidence que les USA sont à eux seuls le système mondial, – évidence technique, certes, mais aussi symbolique et psychologique. Les USA sont la modernité, et la modernité c'est le système, – aussi assurément que le signifiait cette phrase terrible du nommé Rouhier, en 1824, qui terrorisa Stendhal et décida l'écrivain à rompre avec le parti moderniste (et pro-américain) devenu « parti de l'industrie » : Les Lumières, c'est désormais l'industrie. (Voir notamment la Deuxième Partie de La grâce de l'Histoire et, en général, les textes de la rubrique La grâce de l'Histoire.

Nous ne sommes pas dans le cas historique « banal » du déclin d'un Empire, d'un changement de puissance, d'un bouleversement d'équilibre. Nous sommes dans le cas explosif d'une civilisation qui a été complètement transmutée en un système mondial de puissance (le système du technologisme), avec la politique de l'« idéal de la puissance » qui va avec ; système mondial parvenu au paroxysme de sa crise, ce paroxysme étant la crise des Etats-Unis eux-mêmes, à la fois identifiés au système mondial et enfants, sinon esclaves de ce système qu'ils crurent avoir créé et crurent dominer à leur avantage.

On connaît également le cas que nous faisons de l'impact psychologique des USA sur le système mondial au travers de cet artefact qu'est la notion d'American Dream. Par conséquent, nous dirions que l'effacement ordonné des USA dans une sorte d'« ordre international » semble extrêmement peu probable parce que qu'on ne retire pas d'une façon ordonné son essence même, sa raison d'être, sa dictature d'influence, à ce qui prétend être une structure ordonnée sans la faire s'effondrer. Par conséquent, la seule issue dans la situation présente est la disparition brutale de la prédominance de l'American Dream par la disparition de sa source, c'est-à-dire des Etats-Unis eux-mêmes, tels qu'ils sont devenus sous la pression du système de l'« idéal de puissance ». Cela conduit à des hypothèses beaucoup plus brutales que le retrait ordonné et la banalisation des USA devenus une « puissance comme les autres » parmi quelques autres puissances.

Pourtant nous ne voyons pas que les USA, – en tant que système de l'américanisme, ou encore l'establishment washingtonien – puissent seulement accepter quelque chose qui ressemble à un déclin, à ne plus être ce qu'on présente comme la “nation exceptionnelle” et la “nation indispensable”. Bien entendu, cela ne suffit pas, ni pour ne pas décliner, ni pour rester « exceptionnel » et « indispensable ». Cela ouvre plutôt la porte à des impasses, des dilemmes, des troubles renouvelés, à des perspectives beaucoup plus radicales.

Au contraire d'une politique de plus en plus apaisée, retenue et en recul, comme on aurait pu croire que l'orientation aurait pu en être prise au début de l'administration Obama, nous observons de la part du système de l'américanisme une réaction de plus en plus tendue, de plus en plus impulsive et de plus en plus chaotiquement agressive, bien que de plus en plus privée des moyens de soutenir cette agressivité. Cette réaction pourrait se produire alors que la puissance américaine est en cours d'effondrement. Dans ce cadre psychologique dégradé, effectivement l'hypothèse d'une attaque contre l'Iran, plus ou moins à la suite d'une machination israélienne, pourrait être envisagée. Actuellement, l'hypothèse d'une attaque est largement évoquée, mais comme une sorte de fatalité, sans aucune justification construite ni raisonnée, sinon, peut-être, avec l'espérance superstitieuse qu'un tel spasme d'affirmation de puissance causerait une sorte de Big Bang stoppant l'actuel effondrement de la puissance.

Mais ce n'est qu'une possibilité, qui se heurte à divers obstacles systémiques, comme la paralysie de la toute-puissante bureaucratie, d'éventuelles actions contradictoires de différents pouvoirs, etc. Surtout, il existe un autre phénomène qui agit dans un autre sens. Il s'agit de la situation intérieure en cours de déstructuration, parallèlement à l'effondrement du système général. Cette situation pourrait agir comme un frein décisif si les dirigeants pensaient qu'une action extérieure provoquerait des tensions insupportables. Mais les dirigeants pourraient croire à l'inverse qu'une attaque rétablirait la cohésion des Etats-Unis. Dans ce cas cependant, le contraire pourrait se produire. Une initiative militaire précipiterait effectivement des tensions internes aboutissant à l'hypothèse de l'éclatement. C'est ce à quoi pensait le « néo-sécessionniste » Thomas Naylor, du Vermont : «There are three or four possible scenarios that will bring down the empire. One possibility is a war with Iran...».

Dans tous les cas nous pensons pour notre part qu'une perte de leur statut de puissance dominatrice ne pourra mener les USA qu'à une issue brutale, quelle qu'en soient les modalités . Cette issue brutale ne signifierait pas des troubles révolutionnaires, mais plutôt une « brutalité » dans la signification et la rapidité des événements. Il s'agira sans doute de l'effondrement du « centre », qui ne résistera pas à cette perte de puissance puisque seule la puissance lui donne sa prétendue légitimité. Le « déclin » ne devrait pas être envisagé sous la forme progressive que nous lui donnons en Europe. Il devrait y avoir effondrement, mais ce serait celui de la structure centrale. Cependant à partir de là, l'entièreté du système général de notre civilisation perdra sa légitimité et se retrouvera lui aussi sur la voie de l'effondrement. On ne peut simplement pas envisager un transfert de puissance d'une puissance à l'autre, puisque les USA sont effectivement l'essence même de la puissance du système mondial, sa forme, sa signification, sa légitimité psychologique encore plus que son poids.

Répétons-le, le monde ne verra pas nécessairement un effondrement « physique » assorti d'un éclatement révolutionnaire ou anarchique, menant à un chaos de la même sorte. Il s'agira d'abord de l'effondrement d'une légitimité, libérant notre psychologie de l'enfermement dans la vision américaniste du monde, c'est-à-dire dans l'American Dream. Cependant, sortant si complètement avec cette hypothèse de notre référentiel ordinaire et conformiste, nous sommes bien incapables de dire quels événements en résulteraient pour le système général de notre civilisation en phase terminale.

Philippe Grasset
09/08/2010
Pour une Europe intelligente – Solidatité et Puissance

Correspondance Polémia – 22/08/2010

samedi, 28 août 2010

Dall'unipolarità alla multipolarità

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Dall’unipolarità alla multipolarità

di Carlos Pereyra Mele

Fonte: eurasia [scheda fonte]

La geopolitica (scienza maledetta sin dalla II Guerra Mondiale), rinasce a partire dagli anni settanta, quando la politica internazionale si trasforma dal modello che si fondava nello scontro ideologico (capitalismo versus comunismo), poiché in quegli anni gli USA stabiliscono buoni rapporti con la Cina comunista di Mao, a quello in cui si dà inizio a una nuova fase nella geopolitica moderna. Ma fondamentalmente è a partire dallo schieramento capeggiato dagli USA contro l’ex URSS che la geopolitica si dispiega con tutta la sua potenzialità, trasformando gli Stati Uniti nella prima repubblica imperiale moderna e anche nell’iperpotenza militare che impone la globalizzazione per raggiungere il controllo planetario; per questa ragione uno dei suoi più dotati geopolitici, Henry Kissinger, affermò che “in realtà, la globalizzazione è un altro nome con il quale si esercita il ruolo dominante degli Stati Uniti”.

Quest’idea di controllo planetario, come più volte ribadito, si affida sull’appoggio mitico del destino manifesto dai dirigenti americani e dalle grandi corporazioni che integrano il modello, e che cerca di piegare la resistenza sollevata da regioni e stati nazionali per imporre un controllo all’espansione del modello economico capitalista neoliberale. Il modello che si è voluto fornire è un sistema di espansione economico vulnerabile che deve essere protetto militarmente nelle sue infrastrutture. Questo modello ha fornito un sistema militarmente unipolare (gli USA come grande potenza), e culturalmente ed economicamente multipolare (USA, UE, Giappone) che è riuscito a dividere in due correnti l’America latina, soprattutto a seguito dell’attuazione della globalizzazione asimmetrica. Anche se fondamentalmente trova sempre maggiore resistenza nel cuore del continente asiatico e, nonostante l’immenso sforzo messo in pratica dall’iperpotenza per imporsi totalmente, dopo una decade questo modello non ha avuto successo e ciò sta creandogli nuove sfide e condizioni che mettono in crisi quella politica dal destino manifesto.

Dopo il sistema bipolare (dal 1945 al 1991), è iniziata una nuova era geopolitica, quella del “momento unipolare”, nella quale gli Stati Uniti rappresentavano “l’iperpotenza” (“hyperpuissance”, secondo la definizione del ministro francese Hubert Védrine).

Ad ogni modo, il nuovo sistema unipolare avrebbe avuto una vita breve e si è esaurito agli inizi del secolo XXI, quando la Russia ricompare come sfidante strategica nelle faccende globali e, allo stesso tempo, Cina e India, i due giganti asiatici, si affacciano come potenze economiche e strategiche. A livello globale, dobbiamo anche prendere in considerazione il peso crescente rappresentato da alcune nazioni dell’America latina, come il Brasile, l’Argentina e il Venezuela. Gli importanti rapporti che intrattengono questi paesi con la Cina, la Russia e l’Iran, sembrano acquisire valore strategico e prefigurano un nuovo sistema multipolare, i cui principali pilastri si possono considerare costituiti da Eurasia e dall’America latina sudamericana.

Ma stiamo vivendo anche un nuovo momento in cui la supremazia imposta dal cosiddetto mondo occidentale sin dalla rivoluzione industriale, cessa di rappresentare l’asse portante dello sviluppo e della cultura del mondo moderno per ridefinirsi in nuovi equilibri con paesi e culture molto diversi da quelli dominati negli ultimi duecento anni (e che concerne anche la nostra storia, soprattutto adesso che stiamo festeggiando il Bicentenario).

Il grande cambiamento s’imposta in rapporto alla partecipazione e allo sviluppo dell’Asia, in particolar modo di Cina, India e Russia, i quali rispettivamente sono passati ad avere un PIL pro capite da 419 a 6800 dollari, 16 volte in più, da 643 a 3500 dollari, 5 volte in più, in Russia si è arrivati a 13173 e in Brasile si è passati da 3744 a 9080, quasi tre volte in più. Il potere economico tendenzialmente va accompagnato verso la regionalizzazione, il che rende più dinamici e danno maggiore potere agli emergenti che capeggiano questi processi. Gli scambi interregionali si accelerano e si attivano in Asia Orientale, passando negli ultimi anni da un 40% a un 60%, lo stesso sta accadendo con l’aumento delle possibilità di sviluppo nella regione sudamericana, di là dalle asimmetrie esistenti, come nel caso del Mercosur.

Autorevoli analisti economici prevedono che, nonostante la crisi mondiale e se questa non produce maggiori danni di quelli che ha prodotto fino a ora, nella cosiddetta triade (USA, UE, Giappone), la partecipazione nel prodotto lordo mondiale da parte delle regioni emergenti sarà nel periodo 2020-2025 di circa il 60%, spettandogli all’Asia il 45% di questo incremento.

Questo aumento della potenzialità economica e dello sviluppo sarà accompagnato da una maggiore autonomia politica.

Per questa ragione, il secolo XXI si caratterizzerà come un secolo decentralizzato e con molte zone di potere decisionale.

Questa realtà la nascosero molti studiosi di rapporti esteri, perché “occidentali”. E ancora adesso continuano a confondere i nostri popoli con informazione falsa, mediante i mezzi di comunicazione che sono proprietà di quel sistema di alleanze. L’iperpotenza americana deve negoziare con attori che prima non prendeva in considerazione o al massimo li considerava marginalmente. E questo non è poco.

Ricordiamo che questa dinamica del nuovo ordine in gestazione la stiamo sostenendo sin dall’anno 2001, e quelli che hanno partecipato nelle nostre conferenze, riunioni e seminari possono confermare ciò.

Con una globalizzazione severamente aggravata dall’unilateralismo degli Stati Uniti, nel 2001 sostenevamo una divisione del mondo schematicamente diviso in 4 livelli:

  1. Livello superiore. Supremazia assoluta (o quasi) degli USA.
  2. Livello a elevata autodeterminazione, dove si trovano solo l’Unione Europea e il Giappone.
  3. Livello di resistenza. Lì stanno la Cina, l’India e la Russia, le quali posseggono la capacità di limitare l’interferenza della globalizzazione nel loro territorio. Vale a dire, hanno autodeterminazione interna, ma molto limitata autodeterminazione esterna.
  4. Livello di dipendenza. Tutti gli altri paesi.

Dopo il 1991 non c’è stato nessun altro tipo di negoziati tra le “potenze vittoriose”, come accadde alla fine della II Guerra Mondiale. Neanche ci fu “accordo di pace”, i nuovi rapporti politici ed economici sanciti tra le grandi potenze – e tra queste e il resto del mondo- da allora si stanno definendo in forma lenta, conflittuale, basati nel “caso per caso”. Gli Stati Uniti continuarono ad applicare le tesi Nicolas Spykman, per controllare ciò che lui definì il Rimland – principale oggetto della strategia per il governo mondiale -, il quale è pensato per il controllo dell’Europa occidentale, Medio Oriente, la Penisola arabica, Iran, Turchia, India e Pakistan, il Sudest asiatico, parte della Cina, Corea, Giappone e la parte costiera della Russia orientale. E, all’interno di questo quadro di controllo geopolitico “ha luogo” l’11 settembre (attentato alle torri gemelle), per mezzo del quale gli USA portano avanti la denominata “guerra infinita” contro i paesi che unilateralmente dichiara “Stati canaglia” con il suo famoso “asse del male” e con questa giustificazione mette in moto la parte finale del processo di dominio planetario che i suoi ideologi ed esecutori militari avevano pianificato sin dalla caduta dell’URSS (si vedano i documenti americani di Santa Fe per capire meglio questo modello).

Quello che in realtà si volle imporre fu una versione aggiornata del vecchio modello globalizzatore della rivoluzione industriale della fine del secolo XIX, nel quale il mondo si divise in centri dominanti (paesi sviluppati) e periferici (colonie dipendenti).

Ma il progetto non poté rendersi del tutto operativo nella sua totalità e la grande notizia è che l’attuale mutazione sta mettendo fine a una struttura storica di quasi duecento anni di dominazione da parte dell’occidente e con essa non è in crisi il modello capitalista, bensì tutto il sistema munito di strutture e di organizzazioni che si sono imposte dopo il trionfo degli USA nella II Guerra Mondiale (ONU, FMI, BM, OSA nel nostro caso specificamente latinoamericano, ecc.)

Attualmente, il sistema mondo 2010 si sta ridefinendo nella seguente maniera:

  1. Livello superiore. Supremazia non più assoluta degli USA.
  2. Livello a elevata autodeterminazione, dove si collocano l’Unione Europea, il Giappone, la Cina e la Russia.
  3. Livello di resistenza. In esso si collocano l’India, il Sudafrica e il Brasile (che cerca di irrobustire tutto un suo sistema regionale del quale l’Argentina rappresenta il nucleo forte dell’integrazione con strutture come: Gruppo di Rio, Mercosur, UNASUR, Consiglio di Difesa Sudamericano, Banco del Sud, ecc.), le quali consentono di avere una capacità di limitazione dell’interferenza globalizzatrice nel proprio territorio. Vale la pena ricordare che il livello di resistenza significa: autodeterminazione interna e con limitata autodeterminazione esterna).
  4. Livello di dipendenza. Tutti gli altri paesi.

Queste sono le tendenze geopolitiche del 2010, il come si definirà questo modello di sistema mondo lo vedremo tra qualche anno, il grande dubbio che rimane in sospeso è se gli attuali detentori dell’egemonia militare non tenteranno d’imporre il loro modello di controllo planetario di tipo bellico, perché se così fosse, l’umanità starebbe sull’orlo dell’estinzione in un olocausto nucleare.

I grandi mutamenti sono un’enorme sfida che devono affrontare gli attori politici e sociali d’America e, in particolar modo, quelli del nostro paese che si trovano davanti a un’alternativa molto forte, perché da questi esigono un livello di cooperazione pressante per evitare il trionfo dell’irrazionalità. Evidenziando che queste nuove circostanze danno al nostro continente la possibilità, vera e concreta, di ridefinire il nostro ruolo a livello globale e di non partecipare nuovamente come invitati di pietra nel ridisegnare il mondo, giacché siamo alla presenza di un mondo che racchiuderà molti centri di potere e la logica ci dovrebbe obbligare a pensare in grande, cioè in termini di regione e di continente per uscire dallo stadio di dipendenza periferica che ci aveva assegnato il sistema di globalizzazione avviato dagli USA. Dobbiamo ricordare, come lo abbiamo più volte detto, che il mondo che abbiamo conosciuto negli ultimi duecento anni si sta modificando nelle sue strutture basiche, paradigmi e miti, tanto nazionali, regionali e continentali, e ciò ci richiede una nuova insubordinazione che getti le fondamenta in questo Bicentenario.

Testo presentato alla Conferenza del III Seminario di Geopolitica organizzato dal Settore Cultura della Provincia di Córdoba il 12 agosto 2010.

Fonti:

La Insoburdinación Fundante, del Dott. Marcelo Gullo.

Le monde Diplomatique, edición latinoamericana.

Rivista EURASIA, del Dott. Tiberio Graziani.

Pensamiento de Ruptura, del Dott. Alberto Buela.

Diccionario Latinoamericano de geopolítica y Seguridad del Dott. Miguel Barrios y Carlos Pereyra Mele.

(trad di V. Paglione)

http://licpereyramele.blogspot.com/

* Carlos Pereyra Mele, politologo argentino e membro del  Centro de Estudios Estratégicos Suramericanos, collabora con la rivista “Eurasia”.


Tante altre notizie su www.ariannaeditrice.it





vendredi, 27 août 2010

Sarrazin geisselt unqualifizierten Familienzuzug

Sarrazin geißelt unqualifizierten Familienzuzug

Ex: http://www.welt.de/

Berlins Ex-Senator und Bundesbanker Thilo Sarrazin sieht Migranten in der Pflicht, sich zu integrieren – und auch ökonomisch nützlich zu sein.

Thilo Sarrazin

Das Vorstandsmitglied der Bundesbank, Thilo Sarrazin, hat einen höheren Integrationsdruck auf muslimische Migranten gefordert. Man dürfe nicht zulassen, dass 40 Prozent der muslimischen Migranten von Transferleistungen lebten und ihnen jede Form von Integration „erspart“ werde, sagte er im Deutschlandradio Kultur. Integration müsse eine Bringschuld von Migranten sein.

Sarrazins Sprüche


Der frühere Berliner Finanzsenator und heutige Bundesbanker Thilo Sarrazin macht regelmäßig mit deftigen Sprüchen zu Politik und Gesellschaft auf sich aufmerksam:

„Wir müssen den Menschen, die bei uns leben, alle Chancen geben, sich zu integrieren, wir müssen diese Chancen aber auch mit einem kräftigen Aufforderungscharakter verbinden“, sagte der frühere Berliner Finanzsenator (SPD), der ein Buch über seine Sicht von Deutschland und der Integrationsdebatte geschrieben hat. Wenn es um die Gestaltung der Zukunft Deutschlands gehe, müsse man auch darüber reden, welche Einwanderungsgruppen ökonomischen Nutzen oder ökonomische Belastungen mit sich bringen. „Für die Gesamtheit der muslimischen Einwanderung in Deutschland gilt die statistische Wahrheit: In der Summe haben sie uns sozial und auch finanziell wesentlich mehr gekostet, als sie uns wirtschaftlich gebracht haben“, erklärte das Bundesbank-Vorstandsmitglied.

Bei künftigen Migranten müsse man daher wesentlich schärfere Maßnahmen anlegen. Niemand habe etwas dagegen, dass etwa ein marokkanischer Ingenieur oder Arzt mit seiner Familie nach Deutschland ziehe. „Aber die unqualifizierte Migration, die wir gegenwärtig haben, und die Migration des ungebildeten, unqualifizierten Familiennachzugs, das kann in dieser Form nicht weitergehen“, betonte Sarrazin.

Deutschland sei dabei, sich abzuschaffen, indem jede Generation etwa ein Drittel kleiner sei als die vorhergehende. Muslimische Migranten bekämen im Durchschnitt doppelt so viele Kinder wie die übrige Bevölkerung. „Man kann ganz einfach eine Modellrechnung anstellen, wie eine maßvolle weitere Zuwanderung von 100.000 im Jahr plus die Fortsetzung dieses Trends dazu führt, dass die Mehrheit in einzelnen deutschen Städten oder Regionen, möglicherweise irgendwann aber auch in Deutschland insgesamt kippt“, warnte Sarrazin.

epd/zel

jeudi, 26 août 2010

La Russie entre canicule climatique et agression médiatique

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Alexandre LATSA:

 La Russie entre canicule climatique et agression médiatique

 
Vivre à Moscou est très plaisant, les saisons y sont prononcées, la ville est vibrante, très verte et c'est sans doute l'un des endroits au monde ou vos amis de l'étranger vous demandent le plus fréquemment si « tout va bien ». Prenons cette année 2010, lorsque j'ai affiché sur ma page Facebook les températures de cet hiver, mes amis se sont rués pour me demander comment survivre par un froid aussi polaire. Au printemps, les odieux attentats perpétrés dans le métro ont déclenché angoisses bien justifiées chez ces mêmes amis. Récemment, la semaine dernière, ils m'ont demandé si l'on pouvait "survivre" à Moscou avec ce cocktel de fumée et de grande chaleur. Je leur ai répondu que contrairement à ce que l'on pouvait lire sur le net, comme par exemple qu'il était impossible de passer plus de 72 heures d'affilée à Moscou, la vie ne s'était pas arrêtée, et que les Moscovites avaient continués à travailler, faire leur course et sortir, prenant leur mal en patience. Je ne pense pas avoir des amis particulièrement craintifs ou angoissés, mais des amis qui, comme beaucoup de gens de leur génération, surfent et lisent les synthèses d'actualité que Internet propose. Comment pourraient t-il dès lors être sereins ?
Au coeur de cette année croisée, la presse francaise s'est en effet relativement "emporté" sur l’analyse des évènements difficiles que la Russie traverse. La seule lecture des titres des articles ne donnaient pas il est vrai une impression très positive de la situation en Russie si l’on en juge à ces quelques exemples pris au hasard: "Armageddon", "Tchernobyl", "Enfer", "Danger nucléaire", "Le pouvoir incapable de faire face" etc etc.
Hormis avoir ajouté de l’huile sur le feu (ce que le journaliste Hugo Natowitcz a parfaitement bien expliqué dans cet article : «  Offensive contre un pays en flammes »), la presse n’a au final pas été fichue d’informer objectivement les francais sur la réalité des évenements. Normal, son objectif n’était visiblement pas celui la, a en juger par l’obsession hystérique de certains correspondants (prenons l’exemple de la journaliste de France 2 qui m’a contacté) à vouloir à tout prix démontrer une hypothétique responsabilité du pouvoir Russe et notamment une « faille du système Poutine ». L’argument massue de « nos amis les journalistes » : la réforme du code forestier de 2006, voulue par Poutine, qui supprimait le système fédéral centralisé de « prévention et gestion des incendies » (et les 70.000 postes de gardes forestiers liés) pour déléguer aux autorités régionales la gestion de leurs espaces verts, et donc également leur protection.  On ne peut qu'être à moitié surpris que ceux qui furent les premiers à dénoncer la re-centralisation du pouvoir Russe dans les premières années du règne Poutine (dénoncée à l’époque comme quasi-totalitaire), soient aujourd'hui également les premiers à dénoncer les très hypothétiques effets pervers de cette même décentralisation qu'ils ont pourtant continuellement défendus.
Trève de plaisanteries, tentons d'être un tout petit peu objectif, à l'inverse de certains, qui se sont permis dans un excès de chauvinisme mal venu de comparer le système Francais de gestion et protection des incendies au système Russe, en pointant du doigt que la Russie ne comprend que 22.000 pompiers, soit deux fois moins que la France alors que le pays est 26 fois plus étendu. Pourtant comment comparer l'incomparable ? 
La Russie s’étend sur plus de 17 millions de km². Son immense ceinture forestière Russe s'étend elle sur une surface totale de 8 millions de km² (45% de la surface du pays), ce qui fait de la Russie le pays du monde ayant la plus grande surface boisé, devant l'Amérique, le Brésil ou le Canada. Une grande partie de cet espace boisé est composée de résineux, et de forêts dites "sauvages", c'est-à-dire non entretenues. Au cœur de ces forêts, de nombreux villages de maisons en bois, parfois sans lac à proximité, et sans eau courantes, ont été construits, souvent de façon anarchiques, et cela dès les années 1980. Le grand éparpillement de ces « maisons » et « villages » rend très difficile leur protection.
La France en comparaison s'étend sur 650.000 km² et les forêts (très entretenues) sur 150.000 km/² (soit 23% de la surface du pays). Le nombre de pompiers professionels y est de 51.000 soit un pompier professionnel pour 3 km² de forêt. Autre comparaison, aux Etats-Unis d'Amérique, les forêts occupent 780.000 km² sur 9.800.000 km² soit 8% de la surface du pays. Le nombre de pompiers professionels y est de 321.700 soit un pompier professionnel pour 2,4 km² de forêt.
Un équivalent Franco-Américain en russie signifierait tout simplement 2.500.000 pompiers, soit presque 3% de la population adulte du pays (les 16-64 ans étant 96 millions en 2009). On comprend bien le ridicule d'un tel argument.
Et pourtant, malgré cela, les incendies n'épargnent pas la France ni l'Amérique. En France chaque année brûlent en moyenne 30.000 hectares, soit 0,05% de la surface du pays. Aux états-unis, chaque année, les flammes emportent 1.740.000 hectares soit 0,18% du territoire. En 1991 par exemple l'incendie d'Oakland Hills avait détruit 2.900 maisons et tués 25 personnes, l'incendie de Cedar en 2003 avait lui détruit 4.847 maisons (source et source). En 2007 et 2008, rien qu’en Californie, plus de 800.000 hectares ont brulés.
A titre indicatif, en Russie depuis le début de ces incendies, 28.000 foyers d’incendies ont brûlés près de 850.000 hectares, 3.000 personnes ont perdu leurs logements et 52 seraient mortes. Cela correspond à une surface de 8.500 km², soit 0,05% de la surface du pays. A comparer aux chiffres fournis ci-dessus. On se demande au vu de ces chiffres les justifications des critiques excessives contre le pouvoir Russe, personne ne critiquant le pouvoir Américain, démocrate ou républicain, lorsque chaque année, l'Amérique est tragiquement en proie aux flammes.
*
Plus grave, et bien plus important qu’une simple démonstration statistique, le même scénario se répète dans le traitement des « victimes » de ces incendies. Les gens dont les maisons ont brulées n’intèressent finalement que les médias Francais que lorsque ceux-ci « crient » sur Poutine ou se « plaignent » du pouvoir. L’express a par exemple titré : « un village tient tête à Poutine » , en utilisant cette vidéo montrant des femmes dont les maisons avaient brûlée parler virulement au premier ministre. Comment ne pas comprendre le désespoir de ces femmes qui ont tout perdu ? Comment aurait t-elles pues être calme ? Pourquoi néanmoins en tirer des conclusions hâtives qui seraient que « elles incrimineraient Vladimir Poutine » alors qu’une simple écoute de la vidéo montre que ce n’est pas le cas ? Serait ce pour influencer les lecteurs non Russophones ?
Reprenant la même source, la tribune de Genève affirmait le 03 aout 2010, par la voix de son « pigiste » du moment, Frédéric Lavoie que « Poutine était dépassé par les incendies », rien que ca. L’article décrivait une situation catastrophique, précédant une éventuelle fin du monde et en portant bien plus d’intêret à la responsabilité d’un Poutine soi disant dépassé qu’aux victimes Russes. Pour le quotidien régional Alsacien, Poutine est « otage de son système »..
Je le répète, l’obsession poutinophobe qui a frappé nombre de correspondants de presse ne me semble pouvoir se justifier que par l’excès de CO2 respiré, et se traduire par l’adage suivant : « La Russie se calcine, c'est la faute à Poutine", "Je suis tombé par terre/C'est la faute à Voltaire.. »
Les exemples sont légions, les victimes qui intéressent nos « amis les journalistes » seraient donc principalement les victimes urbaines de la canicule. Sans chiffres réels, mais en se basant sur des « on dits », la presse Francaise n’a pas manqué de rappeler que la mortalité pour les mois de juin et surtout juillet devrait être plus deux fois plus élevée que la normale. Pour ma part j’attends les chiffres officiels et ne serait pas surpris d’une hausse de la mortalité des personnes agés, surmortalité qui, si nous envisageons la situation d’un point de vue statistique, « améliorera » la baisse de de la mortalité dans les prochains mois. Je rappelle néanmoins que cette même presse Francaise s’est fait bien plus discrète quand au décès de 15.000 personnes en 2003 en France, et pour voir plus large, se fait encore plus discrète quand au fulgurant rétablissement démographique que la Russie connait depuis 2005.
*
L’obsession à dénoncer le « culte du silence », « les vieux démons » est perceptible dans nombre d’articles de la presse soit disant spécialisée ou régionale. Si l’on lit avec beaucoup d’attention la majorité des articles, on s’apercoit que la propagande n’est pas la ou elle est montrée du doigt. La « voix du nord » a par exemple trouvé des Français de Russie, visiblement non Russophones, qui affirment que l’ambiance de fin du monde à Moscou était accrue car je cite « En Russie, il n'y a pas d'infographies ni de cartes détaillées. Le pouvoir refuse de communiquer ». Enormité parmie les énormités, il suffit de voir la page d’acceuil du site Yandex, ou bien alors sur le site de l’agence ria novosti en 9 langues pour trouver les fameuses cartes interactives et détaillées qui « soi disant » manquent.
Un autre exemple, le Figaro le 10 08 2010 publiait un article signé Yves Myserey pour nous expliquer que la vague de chaleur qui frappait Moscou était la plus forte depuis « 1000 ans » ! Rien que ca ! Un rappel millénariste et ésotérique effrayant, si le pigiste enfermé dans son petit bureau Parisien n’avait pas confondu le Mexique et la Russie en nous présentant en image pour illustrer son article des citoyens en grands chapeaux blancs. Non il ne s’agit pas de touristes Mexicains à Moscou, mais de .. Grévistes de la faim de Kabardino Balkarie qui protestent contre une loi fédérale pour portéger leur identié locale, bref rien à voir avec les incendies ! On ne peut que rester ébahi devant le choix du Figaro d’illustrer la canicule à Moscou avec une image de militants identitaires, grévistes de la faim. Quand à une vague de chaleur « jamais vue depuis 1000 ans », une simple recherche sur internet nous prouve le contraire, source en Russe la et en anglais ici.
Enfin les Français se sont fait forts de dénoncer le silence terrible des autorités Russes sur les incendies dans les zones radioactives, autour des centres nucléaires, ou de retraitement des déchêts, mais également celles contaminées par tchernobyl, à la frontière Ukrainienne. Je me demande quel silence parle t-on, alors que l’agence RIA Novosti, agence d’état, propose sur sa page en « anglais » une carte interactive des « émanations  radioactives ».
Mais visiblement, au pays de la presse francaise de 2010,  on a rien à envier à la Pravda. Mauvaise foi ou incompétence ?
*
Loin des mensonges, de la propagande et de la mauvaise foi, ou en est t-on objectivement aujourd’hui sur le front des incendies, de l’effondrement de popularité qui attend Poutine et Medvedev et enfin de l’alerte rouge sur la production de blé qui guette la Russie ?
Selon le ministère russe des Situations d'urgence, 27.724 foyers d'incendies naturels d'une superficie totale de 856.903 ha sont apparus en Russie depuis le début de l'été, y compris 1.133 feux de tourbières sur une superficie de 2.051 ha. En ce 19 aout 2010 les incendies ont été réduits à a peu près 20.000 hectares. Oui la Russie aurait pu « empêcher » une grande partie de ces incendies, mais en premier lieu via les « citoyens » qui doivent s’approprier des comportements écologiques, essentiels. Oui il faut que les Russes « cessent » de laisser trainer leur déchêts lors des pic-nics, les milliers de bouteilles en verre abandonnées ayant eu un effet loupe, déclencheur d’un très grand nombre, si ce n’est malheureusement sans doute de la majorité des incendies.
Non l’effondrement de popularité n’est pas arrivé, au contraire les côtes de popularité du président et du premier ministre remontent passant de 53% en juin à 57% en aout pour Dimitri Medvedev et de 61% à 64% sur la même période pour Vladimir Poutine. Des côtes de popularité qui ferait envie à tous les leaders Occidentaux à la sortie d’une telle crise, quoi qu’en pensent nos « amis les journalistes » trop habitués à écouter les « spécialistes » de Carnégie et pas assez le peuple Russe.
Non, la Russie ne subira pas une explosion des prix qui entrainera une révolution sociale qui entrainera la destitution de Poutine, la crise du blé que va connaitre la Russie n’aura que des effets minimes, et l’embargo à le soutien des producteurs locaux.

Non, chers amis journalistes, contrairement à ce que vous avez pu écrire, aucune « censure » comme vous en parlez n’a eu lien, les commentaires des gens « ulcérés » par la situation ont été publiés, comme vous pouvez le voir ici ou la. A noter d’ailleurs l’échange publié sur internet entre un Vladimir Poutine plein d’humour et Aleksey Venediktov, rédacteur en chef de la radio « écho de Moscou ».
Non Poutine n’a pas passé ces 3 dernières semaines à allumer des incendies la nuit pour les éteindre la journée en jouant au « canadair » et afin de passer à la télévision, puisque il a pris le sens tragique des évenements en comparant les incendies à : « la Seconde Guerre Mondiale,  l'invasion des Petchenègues, des Cumans et des chevaliers qui ont déchiré la Russie »
Vladimir Poutine a d’autant plus de raisons d’être concerné par de tels évènements que en 1996 c’est sa propre Dacha qui a brûlé. Enfin, vous avez omis « amis journalistes Francais » de parler des remerciements de Vladimir Poutine envers les pompiers étrangers, notamment les sapeurs Français, surnommés « escadron Normandie Niemen ».
Non, la centralisation politique, que vous avez sans cesse décriée comme étant Fascisante avait des raisons d’être, comme le rappellait Izvestia à la lumière de ces incendies: « Скорее всего к централизованной системе придется вернуться. Слишком дорогой ценой дается нам победа над огнем »...  Mais sans doute faut-il un traducteur pour comprendre ce qui est écrit .. En attendant, les reconstructions sont lancées, et les nouveaux logements doivent être prêts avant le 1ier novembre. La surface des habitations sera de 100m², à raison de 30.000 roubles (750 eurs) par mètre carré (source).
Alexandre Latsa, Moscou, 18 aout 2010

lundi, 23 août 2010

Presseschau - August 2010 / 05

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Presseschau

August 2010 / 05

Einige Links. Bei Interesse anklicken...
(Diesmal ist sehr viel Stoff angehäuft!)

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Und wir machen uns währenddessen fast komplett wehrlos ...
Sicherheitspolitik
Chinas mächtiges Militär beunruhigt die USA
Die USA beklagen mangelnde Informationen Pekings über seine militärischen Pläne. Chinas Armee entwickle „offensive Einsatzmöglichkeiten“.
http://www.welt.de/politik/ausland/article9054170/Chinas-...

Free Melilla
Eine Blockade der unbeachteten Art trifft derzeit die spanische Enklave Melilla an der afrikanischen Mittelmeerküste. Die Stadt, die ebenso wie Ceuta der ungehinderten Invasion von Schwarzafrikanern und Moslems in die europäische Union im Wege ist, wurde von Marokko von Lebensmittel Lieferungen abgeschnitten. Proteste des spanischen Königs zeigen ebensowenig Wirkung wie die wachsweichen Dialügangebote des sozialistischen Ministerpräsidenten Zapatero.
http://www.pi-news.net/2010/08/free-melilla/#more-151100

Exklave Melilla
Einsatz weiblicher Polizisten empört Muslime
Der Streit zwischen Spanien und Marokko eskaliert: Nordafrikaner beklagen sich über rassistische Übergriffe in iberischen Exklaven.
http://www.welt.de/politik/ausland/article9076932/Einsatz...

Oberst Klein entgeht einem Disziplinarverfahren
Bundeswehr sieht im Befehl zum Luftschlag kein Dienstvergehen
http://www.abendblatt.de/politik/deutschland/article16053...

Der Iran eröffnet sein erstes Atomkraftwerk
Trotz der jüngsten Sanktionen gegen Teheran wird das erste Atomkraftwerk des Iran mit Brennelementen bestückt.
http://www.welt.de/politik/ausland/article9121866/Der-Ira...

Kämpfe in Ostanatolien
Türkei soll Kurden mit Chemiewaffen getötet haben
http://www.spiegel.de/

Posing mit gefangenen Palästinensern
Israelische Soldatin verteidigt demütigende Facebook-Fotos
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,712305,00.html

Fotos mit gefangenen Palästinensern
Offenbar weitere Bilder auf Facebook aufgetaucht
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,712577,00.html

Spenden für Pakistan
Kein Herz für Mullah Omar
In Pakistan kämpfen Millionen Menschen ums Überleben – dennoch ist die Spendenbereitschaft hier bisher eher gering. Warum berührt uns dieses so wenig? VON DENIZ YÜCEL
http://www.taz.de/1/politik/asien/artikel/1/kein-herz-fue...

Immerhin schon mal den Koch ...
Erstes Guantanamo-Urteil unter Obama
US-Richter verurteilen Osama Bin Ladens Koch
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,710993,00.html

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Oberst der US-Armee fordert Geburtsurkunde von Obama, bevor er sich von ihm in den Krieg schicken läßt ...
http://www.youtube.com/watch?v=ea9JVnck_-E&feature=pl...!
http://www.youtube.com/watch?v=WMF51vXblFI&feature=pl...

Seit ein US-Soldat den Marschbefehl nach Afghanistan verweigerte, ist die Debatte neu entflammt, ob Barack Obama in den USA geboren wurde und damit zu Recht Präsident ist.
http://www.20min.ch/news/ausland/story/18287721

BORN IN THE USA?
Is this really smoking gun of Obama's Kenyan birth?
Attorney files motion for authentication of alleged 1960s certificate from Africa
http://www.wnd.com/index.php?fa=PAGE.view&pageId=105764

Hierzu etwas ältere Artikel aus der deutschen Presse:
Obama: Absurde Theorie zu Geburtsort
Wo seine Wiege stand
http://www.sueddeutsche.de/politik/obama-absurde-theorie-...

Hierzu ein etwas ältere Artikel aus der deutschen Presse:
Barack Obama
Absurde Zweifel zum Geburtstag
http://www.focus.de/politik/ausland/tid-15080/barack-obam...

Geburtsurkunden-Komplott
Verschwörungstheoretiker attackieren Obama
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,639027,00.html

##

CIA zahlte Millionen an iranischen Atomphysiker
http://www.focus.de/politik/ausland/konflikte-cia-zahlte-...

Etwas ältere Artikel dazu:
400 Millionen Dollar für Destabilisierung: USA verstärken CIA-Arbeit gegen den Iran
http://www.stern.de/politik/ausland/geheimdienst-usa-vers...
http://www.welt.de/politik/article2163489/US_Geheimdienst...

The CIA in Iran
http://www.nytimes.com/library/world/mideast/041600iran-c...
http://www.youtube.com/watch?v=GRwUZ-u6KFo&feature=pl...!

Ermittlungen gegen Wikileaks-Gründer Assange:
Das Rätsel um die Sex-Vorwürfe
Die Ermittlungen wegen sexueller Nötigung gegen den Wikileaks-Gründer Julian Assange bleiben mysteriös. Ist es vorstellbar, daß dahinter eine Intrige gegen den mutigen Enthüller von geheimen US-Unterlagen steckt? Oder ist die Wahrheit schlichter?
Der Fall Assange bleibt skurril. Der Haftbefehl gegen Assange wurde nach weniger als 24 Stunden von der zuständigen Staatsanwaltschaft in Stockholm wieder eingesammelt, der Verdacht auf Vergewaltigung bestehe nicht mehr. Warum, das ist nicht bekannt.
http://www.stern.de/panorama/ermittlungen-gegen-wikileaks...

„Die politische Rechte steht für Bürgerlichkeit“
Norbert Bolz sieht im politischen Spektrum ein Vakuum auf der Rechten. Der Kampf gegen die Nazis hat sich für ihn zu einer Denkblockade entwickelt, der rechte Gedanken oft zu Unrecht tabuisiert.
http://www.tagesspiegel.de/meinung/andere-meinung/die-pol...

Variante Bolz
http://www.sezession.de/18668/variante-bolz.html#more-18668

Variante FAZ, Variante Brodkorb
http://www.sezession.de/18684/variante-faz-variante-brodk...

Parodie und Expertise
So intelligent kann Antifaschismus sein
Er parodiert die unter Neonazis beliebte Modemarke „Thor Steinar“, ist einer der besten Kenner des Rechtsextremismus und sitzt für die SPD im Landtag von Mecklenburg-Vorpommern. Mathias Brodkorb wirft der CDU vor, ihre rechte Flanke zu vernachlässigen.
http://www.faz.net/s/RubCF3AEB154CE64960822FA5429A182360/...

China verdrängt die USA als größter Energieverbraucher
http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/0,1518,707409,0...

Amerikaner fordern Entschädigung für Anleihen der Weimarer Republik
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Slowakei verweigert Hilfe für Griechenland
Scheinheilige Kritik
http://www.faz.net/s/Rub7FC5BF30C45B402F96E964EF8CE790E1/...

Finanzkrise: „Wer kauft denn diesen Mist noch?“ Greg Lippmann (Deutsche Bank Subprime Händler): „Die blöden Deutschen.“
http://www.youtube.com/watch?v=qMyYNtILJuI
http://www.youtube.com/watch?v=Xrfmorhelfo&NR=1
http://www.youtube.com/watch?v=kdAr1mnwC8c&NR=1

„Die Welt des Josef Ackermann“
Ackermann hat keine Chance
http://www.focus.de/kultur/kino_tv/focus-fernsehclub/die-...

Moralischer Bankrott
„Wer ist der Idiot?“ Und Lippmann antwortet: „Düsseldorf. Blöde Deutsche. Sie nehmen die Rating-Agenturen ernst. Sie glauben an die Regeln.“
http://www.spiegel.de/spiegel/print/d-70228780.html

Fachkräftemangel – ein Märchen?
Unter Personalern, die im Social Web aktiv sind, werden gerne Studien hin und her getwittert über Fachkräftemangel und den Exodus von High Potentials ins Ausland. Die Praxis sieht offenbar anders aus: Es besteht mindestens Diskussions- und offenbar auch Handlungsbedarf! Darf ich Ihnen Karen vorstellen?
http://www.berufebilder.de/about/featured/fachkraeftemang...

Fachkräftemangel: Tausende Ingenieure arbeitslos
Rainer Brüderle (FDP) fordert von der Industrie ein Begrüssungsgeld für ausländische Ingenieure. Auch Arbeitgeberpräsident Dieter Hundt setzt lieber auf Zuwanderer als auf das Angebot gut ausgebildeter deutscher Fachkräfte. Was die Wirtschaft Fachkräftemangel nennt, entpuppt sich bei genauerer Betrachtung als Kostensenkungsprogramm, weil seit Jahren an Weiterbildung und Umschulung gespart wird.
http://wirtschaftsthemen.net/2010/08/fachkraftemangel-tau...

Zuwanderungsdebatte
„Man kann nur mit den Mädels tanzen, die da sind“
Die Debatte um ausländische Fachkräfte bekommt emotionale Züge: Innenminister de Maizière warnt vor massiver Anwerbung. Die Wirtschaft fordert er auf, bereits in Deutschland lebende Zuwanderer stärker einzubinden.
http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/0,1518,710912,0...

SPIEGEL-Gespräch
„In dieser Gesellschaft brodelt es“
Der Philosoph Oskar Negt über die Risse in der Sozialordnung, die Notwendigkeit politischer Bildung und die Spannung zwischen Wirklichkeit und Utopie
http://www.spiegel.de/spiegel/0,1518,710880,00.html

Etwas älter, aber auch noch sehr interessant:
SICHERUNGSVERWAHRUNG
Verfassungsgericht stoppt Entlassung von Sextäter
Der Schutz der Allgemeinheit vor dem Mann habe Vorrang, urteilten die Richter und verweigern sich dem Urteil des Menschenrechtsgerichtshofs.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article8448213/Ver...

SVP-Abgeordneter wird offenbar größenwahnsinnig ...
Schweiz
SVP will die Schweiz vergrößern
http://www.suedkurier.de/news/brennpunkte/Schweiz;art407,...
http://www.welt.de/politik/ausland/article8001661/SVP-wil...

Ein neues Internetprojekt ...
http://www.klartextjetzt.net/blog1/

Katholische Kirche
Im Land der Mutlosen
http://www.faz.net/s/RubF3CE08B362D244869BE7984590CB6AC1/...

Flanieren im Internet
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Aufstand gegen den Hamburger Polizei-Chef
http://www.mopo.de/2010/20100812/hamburg/politik/aufstand...
http://www.mopo.de/2010/20100812/hamburg/politik/der_bran...
http://www.radiohamburg.de/Hamburg/Nachrichten/2010/Augus...

Neue Pläne zur Ticket-Steuer
Fliegen bis zu 45 Euro teurer?
Flüge nach Sylt bleiben verschont
http://www.bild.de/BILD/politik/2010/08/13/so-teuer-wird-...

Moskau schränkt Wodka-Verkauf weiter ein
http://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/infoline_nt/schlagli...

Singapur
Graffiti-Sprüher muß länger hinter Gitter
http://www.focus.de/panorama/welt/singapur-graffiti-sprue...

Am 20. August 1952 starb Kurt Schumacher. Hier ein sehenswertes Video zur Erinnerung an ihn:
http://www.youtube.com/watch?v=IGmCbFfBi00

Linke stören Bundeswehr-Fest
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Berlin gedenkt der Opfer des Mauerbaus
Mit mehreren Veranstaltungen wurde heute in Berlin (Anm: der deutschen Hauptstadt, die von der SED-Nachfolgepartei „Die Linke“ mitregiert wird.) an den Mauerbau vor 49 Jahren erinnert. Zudem ist nun eine Straße am einstigen Grenzverlauf nach Chris Gueffroy benannt. Er war der letzte Flüchtling, der in Berlin von DDR-Soldaten getötet wurde.
http://www.morgenpost.de/berlin-aktuell/article1373113/Be...

Quo vadis Antifaschismus?
http://die-rote-fahne.eu/headline21301.html

Karteileichen und erfundene Mitglieder
Schwere Vorwürfe gegen Klaus Ernst: Bei der Mitgliederverwaltung der bayerischen Linken soll es Ungereimtheiten geben.
http://www.sueddeutsche.de/bayern/linke-in-bayern-karteil...

Journalisten sind mehrheitlich links
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Rap-Musiker rufen zur Randale in Hamburg auf
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Brodkorb in der Tagesschau
Klage gegen „Thor Steinar“-Persiflage abgewiesen
http://www.tagesschau.de/multimedia/video/ondemand100_id-...

Was kann Persiflage gegen Rechts ausrichten?
SPD-Politiker Mathias Brodkorb will Rechtsextremismus mit Lockerheit entzaubern
Interview mit Brodkorb auf Deutschlandradio Kultur:
http://www.dradio.de/dkultur/sendungen/thema/1246178/

Kommentar von Götz Kubitschek auf SIN:
Mathias Brodkorb zeigt uns hier ...
http://www.sezession.de/18505/mathias-brodkorb-zeigt-uns-...

Fußballpöbel gegen rechts
http://www.sezession.de/18496/fussballpoebel-gegen-rechts...

Fußballverein entläßt NPD-nahen Trainer
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Neues von den Schornsteinfegern
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Hannoversche Landeskirche gründet Initiative gegen Rechtsextremismus
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Anetta Kahane und der kleine Heil Odin
http://www.sezession.de/18463/anetta-kahane-und-der-klein...

„Sind wir Nazis?“
Das kranke Weltbild der Andrea Röpke
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Ideologische Kammerjägerei
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Grabschänder stehlen Urne von Fritz Teufel
http://newsticker.sueddeutsche.de/list/id/1024981

Fritz Teufels Urne an Dutschkes Grab gefunden
http://www.badische-zeitung.de/nachrichten/panorama/fritz...

Gudrun Ensslin
Gruppenbild mit Kriegskind
http://www.tagesspiegel.de/kultur/gruppenbild-mit-kriegsk...

Vor 20 Jahren analysierte Maaz die Ostdeutschen – jetzt zeigt sich, ob er Recht hatte
http://nachrichten.lvz-online.de/extern/meinvz/vor-20-jah...

Wolfgang Graf Vitzthum: „Kommt wort vor tat kommt tat vor wort?“ Die Brüder Stauffenberg und der Dichter Stefan George, Berlin: Gedenkstätte Deutscher Widerstand, 2010.
http://service.gmx.net/de/cgi/g.fcgi/application/navigato...

Tschechien
Polizei untersucht möglichen Massenmord an Deutschen
Nahe dem tschechischen Ort Dobronin wurden 15 Leichen gefunden. Es könnten Deutsche sein, die nach Kriegsende 1945 erschlagen wurden.
http://www.welt.de/politik/ausland/article9055858/Polizei...

DIE WELT im Jahre 2010:

„Die Polen sollten auch von Deutschen als Befreier angesehen werden – genau wie die anderen Alliierten.“

Einfach nur noch zum Kotzen ...
Royal Air Force
So mutig kämpften die Polen gegen die Luftwaffe
Während der Luftschlacht um England 1940 stellten Polen die stärkste Gruppe ausländischer Jagdflieger. Die Engländer verdanken ihnen viel.
http://www.welt.de/kultur/article9053612/So-mutig-kaempft...

TV-Werbung für Stuka-Bausatz
http://www.den-stuka-bauen.de/index.htm

U-Boot-Krieg
Wunderwaffe im Ärmelkanal
Mit ihren U-Booten versenkten die Nazis Tausende Schiffe – die Briten konterten mit raffinierten Ortungssystemen. Jetzt haben Forscher sechs Wracks im Ärmelkanal entdeckt, die beweisen: Am Ende des Zweiten Weltkriegs waren Minen die größte Gefahr für die deutschen Boote.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/technik/0,1518,711707,...

Bund saniert sowjetisches Ehrenmal in Berlin
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Wir haben’s ja ...
Senatsverwaltung für Stadtentwicklung Berlin
Grundsanierung Sowjetisches Ehrenmal / Soldatenfriedhof Schönholz - Beginn der Baumaßnahmen
http://www.stadtentwicklung.berlin.de/aktuell/pressebox/a...

Viel mehr als Spione für Stalin
Der Mythos der Roten Kapelle als Spionagering Stalins hat sich fälschlicherweise lange Zeit hartnäckig gehalten
http://www.berliner-literaturkritik.de/detailseite/artike...

Jahrestag der Atombombe
Hiroshima stemmt sich gegen das Vergessen
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,710147,00.html

Holocaust
Schaut her, ich lebe!
Er hat Auschwitz überlebt und feiert das jetzt mit einem Video: Adam Kohn tanzt auf dem KZ-Gelände zu dem Disco-Hit „I Will Survive“.
(,,Dancing Auschwitz‘‘)
http://www.spiegel.de/spiegel/0,1518,710881,00.html

Museen
Museum Wiesbaden gibt Raubkunst zurück
http://www.focus.de/kultur/kunst/museen-museum-wiesbaden-...

PI über ein neues Antaios-Projekt ...
Buch über Ausländergewalt in Deutschland
Während in den Zeitungen, im Internet und im Fernsehen noch immer die Geschichte von der „Bereicherung durch Zuwanderung“ erzählt wird, scheinen zwei Autoren die Nase voll zu haben: Michael Paulwitz und Götz Kubitschek arbeiten an einem mutigen Buch, das im Herbst erscheinen wird. Es heißt „Deutsche Opfer, fremde Täter“ und hat die Gewalt von Ausländern gegen Deutsche zum Thema.
Neben einem Theorieteil über die Entwicklung und die Hintergründe der Gewalt gegen deutsche Jugendliche, Polizisten usf. gibt es in dem Buch eine Chronik mit Hunderten Fällen von 2000 bis 2010.
http://www.pi-news.net/2010/08/buch-ueber-auslaendergewal...

Buchempfehlung:
Deutsche Opfer, fremde Täter
http://www.sezession.de/18523/deutsche-opfer-fremde-taete...

Gottschalk empfiehlt Kirsten Heisig Buch
http://www.pi-news.net/2010/08/thomas-gottschalk-empfiehl...

Berlin: 50köpfiger Mob geht auf Polizisten los
Die Polizei verliert in einigen Stadtteilen Berlins immer mehr die Kontrolle. Mittlerweile können die Beamten offensichtlich nicht einmal mehr einen Dieb problemlos verhaften, ohne daß die Ummah einschreitet. Die „Berliner Zeitung“ berichtet von einem beeindruckenden Vorfall am Samstag.
http://www.pi-news.net/2010/08/berlin-50-koepfiger-mob-ge...

Dieb erwischt, Mob geht auf Polizei los
50 Menschen bedrängten in Neukölln Polizisten, auch im Görlitzer Park wurden Beamte angegriffen.
http://www.bz-berlin.de/tatorte/dieb-erwischt-mob-geht-au...

20jähriger geht in Unkel mit Zaunpfahl auf Polizisten los
Unkel. (hek) Unglaubliche Szenen haben sich am Wochenende in Unkel und in Linz abgespielt. Wie die Polizei erst am Mittwoch mitteilte, ermittelt sie gegen einen 20jährigen türkischer Abstammung wegen versuchten Totschlags und Verdachts des Raubes.
Zudem sollen nach der Auseinandersetzung Jugendliche die Polizeiinspektion in Linz belagert haben, so daß Verstärkung aus anderen Dienststellen angefordert werden mußte. Nach bisherigem Ermittlungsstand kam es am Samstag um 0.18 Uhr bei der Unkeler Kirmes zu einer Auseinandersetzung zwischen einer Gruppe von mehreren Jugendlichen und Linzer Polizeibeamten, die schlichtend in einen Streit der Jugendlichen mit dem Sicherheitsdienst des Veranstalters eingreifen wollten.
http://www.general-anzeiger-bonn.de/index.php?k=loka&...

Nürnbergs schlimmste Schläger: 8 Opfer in einer Nacht!
Onur K. (17), sein Zwillingsbruder Orcun, Waldig D. (19). Ozan K. (17) und zwei Kumpel (beide 18) sind Nürnbergs brutalste Schläger-Gang!
http://www.abendzeitung.de/nuernberg/lokales/206251

Massenschlägerei in Marxloh
Duisburg-Marxloh, wo seit neun Jahren die von unseren Politikern als „Wunder von Marxloh“ angepriesene größte Moschee Deutschlands steht, ist längst zu einem Stadtteil von Abschottung und Gewalt geworden, in dem die Polizei nichts mehr zu melden hat. Diese Erfahrung mußte am Wochenende auch eine Streifenwagenbesatzung bei einer Patrouille machen, als sie mitten in eine Massenschlägerei zweier rivalisierender Gruppen mit türkischem Hintergrund geriet.
http://www.pi-news.net/2010/08/massenschlaegerei-in-marxl...

Augsburg: Moslems vergewaltigen 18jährige
Die Fälle häufen sich, wo junge Deutsche Frauen Vergewaltigungsopfer von muslimischen Männern werden. Gleich von mehreren Männern türkischer und afghanischer Herkunft wurde eine 18jährige am letzten Wochenende auf einem Disko-Parkplatz in Gersthofen bei Augsburg brutal vergewaltigt. Einer von ihnen habe die junge Frau nach dem Besuch einer Diskothek auf einen Parkplatzes gelockt, dann seien mehrere Freunde des Mannes hinzugekommen.
http://www.pi-news.net/2010/08/augsburg-moslems-vergewalt...

18jährige wird Opfer von Gruppenvergewaltigung
Bei den Tatverdächtigen handelt es sich um zwei türkische Staatsbürger im Alter von 19 und 23 Jahren sowie zwei 21jährige Deutsche mit türkischer und afghanischer Herkunft.
http://nachrichten.t-online.de/augsburg-18-jaehrige-wird-...

Vergewaltigung London stellt Verfahren gegen Lübecker Schüler ein
Sie sollen im Mai auf Klassenfahrt in London eine 15jährige vergewaltigt haben. Nun hat die Londoner Staatsanwaltschaft das Verfahren gegen die beiden Lübecker Schüler aber eingestellt.
http://www.focus.de/panorama/welt/vergewaltigung-london-s...

Tagesordnung: 16jährige vergewaltigt
Man sollte meinen, daß entsetzte Bürger auf der Straße stehen und den unfaßbaren Horror, der sich vor ihrer Haustüre abspielte, fassungslos diskutieren. Aber in Köln-Gremberg ist nichts davon zu spüren, obwohl sich hier gerade ein Verbrechen abgespielt hat, das noch vor einigen Jahren ein landesweites Gesprächsthema nebst Filmbeitrag bei XY-ungelöst ausgelöst hätte.
Ein 16jähriges Mädchen, das nach dem Bericht der „Kölner Stadtanzeigers“ an einer Telefonzelle mitten in einem Wohngebiet darauf wartete, von ihrem Vater abgeholt zu werden, wurde von zwei Immigranten in ein Auto verschleppt, bis zur Bewußtlosigkeit vergewaltigt und sechs Kilometer entfernt in Köln-Mülheim in einer Seitenstraße wieder ausgesetzt.
http://www.pi-news.net/2010/08/tagesordnung-16-jaehrige-v...

16jährige im Auto sexuell belästigt
Eine 16jährige ist von zwei bislang unbekannten Tätern in ein Auto gezerrt und sexuell belästigt worden. Das Mädchen hat das Bewußtsein verloren und ist auf der Straße wieder zu sich gekommen. Die Polizei sucht Zeugen. Bei den Tätern soll es sich um zwei vermutlich südländische Männer handeln.
http://www.ksta.de/html/artikel/1281517284376.shtml
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/12415/1664382...

Punktsieg für Stadtkewitz:
René Stadtkewitz bei RadioEins rbb
http://www.youtube.com/watch?v=3GDMZfQJCzs&feature=pl...!

Frankreich: Wirbel um anti-islamisches Straßenfest
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

MIGRANTENSTADT HAMBURG
„Stadtteile dürfen nicht aus den Fugen geraten“
Im Bezirk Mitte hat fast jeder zweite Einwohner Migrationshintergrund. Auf der Veddel sogar 70 Prozent. Die riesige Zahl Hamburger ausländischer Herkunft – das erste Mal überhaupt wurde diese Statistik jetzt veröffentlicht.
http://www.bild.de/BILD/regional/hamburg/aktuell/2010/08/...

Hamburg: Fast jeder 3. ausländischer Herkunft
Früher war Hamburg klassisch hanseatisch, heute ist die Stadt vor allem multikulturell. Fast jeder dritte Einwohner hat bereits einen Migrationshintergrund, in einigen Stadtteilen stammen 70 Prozent der Bewohner nicht aus Deutschland.
http://www.bild.de/BILD/regional/hamburg/aktuell/2010/08/...

Multimillionär Karan
Hamburger Senatoren-Kandidat frisierte seine Vita
Vorzeigemigrant nimmt es mit der Wahrheit nicht so genau.
Der Millionär Ian Karan soll Senator im Hamburg werden, hat aber wiederholt Falschangaben über seine Vergangenheit gemacht, wie er nun selbst einräumt.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,713128,0...

Buhlen um Muslime
RTL 2 vermeldet Fastenzeiten im Ramadan
http://www.spiegel.de/kultur/tv/0,1518,711093,00.html

Kulturelle Landnahme: Junge, selbstbewußte Muslime bauen in Deutschland eine Gegenkultur auf
http://www.blauenarzisse.de/v3/index.php/gesichtet/1850-k...

Burkaverbot und Grundgesetz
Lüftet den Schleier
http://www.theeuropean.de/eva-quistorp/3984-burkaverbot-u...

Sind alle Muslime gewaltbereit?
Die deutschen Medien schwanken zwischen „Lust am Einknicken“ und „mangelnder Courage“, wenn über Gewalt und Gewaltbereitschaft von Moslems und Einwanderern berichtet werden muß. Von Christian L. Schutzer.
http://www.kreuz.net/article.4144.html

Leider schon etwas älter, aber trotzdem lesenswert ...
Türkischstämmige Ministerin Özkan
Eine Vorzeigefrau stürzt ab
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,708824,0...

Polizei verhindert Massenschlägerei in den Ederwiesen
In letzter Minute hat ein starkes Polizeiaufgebot in der Nacht zu Sonntag eine Massenschlägerei verhindert. Auf der Ederbrücke hatten sich 40 bis 50 mit Stöcken bewaffnete Jugendliche zusammengerottet, um die Teilnehmer eines Autoklubtreffens anzugreifen. Nun ermittelt die Polizei gegen fünf junge Männer.
Schwalm-Eder. Gegen fünf junge Männer aus Melsungen und Felsberg ermittelt die Polizei im Zusammenhang mit dem Angriff einer Gruppe von Randalierern auf Teilnehmer eines Autoklub-Treffens in Gensungen. Bei den 16- bis 19jährigen handele es sich überwiegend um Einwanderer verschiedener Nationalitäten, teilte die Polizei am Montag mit. Sie müßten sich wegen gefährlicher Körperverletzung, Landfriedensbruchs und Widerstandes gegen Polizeibeamte verantworten.
http://www.hna.de/nachrichten/schwalm-eder-kreis/felsberg...
(Nur hier wird die Einwandererherkunft der Täter erwähnt, andere Medien schweigen sich über die Hintergründe aus, wie etwa hier: http://www.fnp.de/fnp/region/hessen/massenschlaegerei-bei...)

Auch in diesem Kommentar wird die wirkliche Problematik ängstlich umschifft ...
Verrohung der Gesellschaft – ein Kommentar zur verhinderten Schlägerei
http://www.hna.de/nachrichten/schwalm-eder-kreis/melsunge...

Unglaublich ...
Frankfurt
Gefängnis bleibt Schläger erspart
Berufung zahlte sich für Kicker des FC Kabul aus
http://www.fnp.de/fnp/region/lokales/gefaengnis-bleibt-sc...

Nach Schießerei in Hanau: 47jähriger im Gefängnis
http://www.primavera24.de/lokalnachrichten/rhein-main-geb...

RTL Nachtjournal – Sendung vom 13.08.2010
Bericht über kriminelle Einwanderer, ab Minute 17:33
(Tenor: unkomfortable Wohnbedingungen, an denen natürlich der französische Staat schuld ist, sind die Ursache der brutalen Gewaltkrimialität.)
http://rtl-now.rtl.de/nachtjournal.php?film_id=30096&...

Messerstecherei in Feldkirch
Der Angreifer, ein 24jähriger Mann türkischer Abstammung aus Lauterach, wurde mit Pfefferspray überwältigt und festgenommen.
http://www.vol.at/news/vorarlberg/artikel/messerstecherei...
http://www.pi-news.net/wp/uploads/2010/08/VorarlbergerNac...

Bildung
Lange Ferien lassen Schulkinder verdummen
Drei Monate frei: In den USA wird die überlange Schul-Unterbrechung im Sommer als ernsthaftes Bildungsproblem debattiert.
http://www.welt.de/politik/ausland/article9064829/Lange-F...

US-Studie
Bei Mädchen setzt die Pubertät immer früher ein
Viele Mädchen entwickeln schon mit sieben Jahren Brüste und Schambehaarung. Forscher warnen vor erhöhtem Krebsrisiko und psychischen Problemen.
http://www.welt.de/wissenschaft/article8915259/Bei-Maedch...

Heinrich von Stahl: Kaiserfront
(ein Science-Fiction-Roman, in dem das deutsche Reich den 1. Weltkrieg gewonnen hat)
http://www.amazon.de/gp/product/3905937018/ref=s9_newr_co...

Original oder Fälschung?
Frankfurt möchte seine zerstörte Altstadt neu aufbauen – eine Idee, die seit der Antike Verwirklichung findet. Unter dem Titel „Geschichte der Rekonstruktion“ zeigt die Münchner Pinakothek der Moderne Beispiele von Wiederaufbau in der ganzen Welt.
http://www.fnp.de/fnp/welt/kultur/original-oder-faelschun...

Ältestes Haus des Marburger Nordviertels muß den Bauplänen eines Milliardärs weichen
Glas und Stahl statt alter Mauern
http://www.hna.de/nachrichten/schwalm-eder-kreis/schwalms...

Karlsruher Schau zeigt das Abendland im Orient
http://newsticker.sueddeutsche.de/list/id/1027096

dimanche, 22 août 2010

König Schwein

König Schwein

Karlheinz WEISSMANN

ex: http://www.sezession.de/

Jürg Altwegg ist ein Konformist. Nicht ganz, das gehört sich für einen Intellektuellen, aber in der Hauptsache. Der Schweizer Journalist ist in allen deutschen Feuilletons wohlgelitten. Ein Linksliberaler der üblichen Sorte und Veteran im Kampf gegen „rechts“. Andere Gefahren gab es für Altwegg bis dato nicht. Er hat einen Namen als Naziriecher und in Deutschland wesentlich zur Diffamierung der Nouvelle Droite beigetragen („Nach den Büchern die Bomben von rechts“); Alain de Benoist erscheint bei ihm immer noch als „Faschist“.

Wenn ein Konformist erkennbar seine Auffassung ändert, dann hat das im allgemeinen damit zu tun, daß er eine Korrektur der Generaltendenz wittert. So muß man sich wohl den neuesten Beitrag Altweggs für die FAZ erklären. In der heutigen Ausgabe geht es um den „Kulturkampf“, der in Frankreich wegen des Beginns des Ramadans ausgebrochen ist, um die Konjunktur von Halal-Produkten und den allfälligen Protest von Brigitte Bardot gegen das Schächten, das in französischen Schlachthöfen allgemein üblich wird, über die Sperrung einer Straße in Paris wegen des Freitagsgebets und die Wutausbrüche wegen einer Vorspeise mit „Wurst und Wein“ im Pariser Araberviertel Goutte d’ Or, aber auch um die Weigerung der traditionellen Medien, die Konflikte zwischen Moslems und Nichtmoslems zur Kenntnis zu nehmen.

Der Vorstoß des Nachrichtenmagazins L’ Express, das einige ungeschminkte Berichte brachte, scheiterte an der Heftigkeit der Leserreaktionen. Die Kommentarseiten der Internetpräsenz mußten geschlossen werden. Im Netz tobt der „Kulturkampf“ allerdings weiter, und Altwegg äußert Zweifel, daß es bei verbalen Exzessen bleiben wird. Er zitiert einen Rap-Clip mit dem Text „Hier wo das Schwein König ist / Haß über die Kinder von Jeanne d’ Arc / hoch und kurz werden wir sie aufhängen.“

Altweggs Hinweis, daß ähnliche Aussagen von Rechtsradikalen mit Verboten geahndet würden, zeigt nur, daß er bestenfalls am Anfang eines Erkenntnisprozesses steht. Der „Faschismus“, den er bisher bekämpfte, war ein marginales Phänomen und insofern ungefährlich, der religiöse Fanatismus, um den es jetzt geht, tritt massenhaft auf, ist tatsächlich „extremistisch“ und ihm ist auf die übliche Weise ganz sicher nicht beizukommen, mehr noch, sein Erstarken hat mit dem zu tun, was Altwegg und die vielen anderen seines Schlages vorzubereiten geholfen haben.

samedi, 21 août 2010

L'idée touranienne dans la stratégie américaine

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 2001

 

 

L'idée touranienne dans la stratégie américaine

 

Le régime turc est autorisé à se maintenir en lisière de l'Eu­rope et dans l'OTAN, malgré ses dimensions "non démo­cra­ti­ques", parce ce pays reçoit en priorité l'appui des Etats-U­nis, qui savent que le militarisme turc pourra leur être très utile si le "Grand Jeu" reprend au beau milieu de l'espace eurasiatique. Cette coïncidence d'intérêts entre militaires turcs et stratégie générale des Etats-Unis incite les uns et les autres à redonner vigueur au "panturquisme", qui porte quelques fois un autre nom : celui de "pantouranisme" ou de "touranisme". C'est le rêve et le projet d'un "empire grand-turc", même s'il doit rester informel, qui s'étendrait de l'Adriatique (en Bosnie) à la Chine (en englobant le Xin­jian ou "Turkestan oriental" ou "Turkestan chinois") (1). Cet empire grand-turc rêvé prendrait le relais de l'Empire otto­man défunt. Le projet touranien a été formulé jadis par le dernier ministre de la guerre de cet empire ottoman, Enver Pacha, tombé au combat face aux troupes soviétiques en com­mandant des indépendantistes turcophones d'Asie cen­tra­le. La "Touranie" centre asiatique n'a jamais fait partie de l'Empire ottoman, sauf quelques bribes territoriales dans les marches; néanmoins, il y a toujours eu des liens entre les khanats des peuples turcs d'Asie centrale et l'Empire ot­to­man, qui y recrutait des hommes pour ses armées. Si la li­gnée d'Osman s'était éteinte, celle des khans de Crimée, de la maison de Giraj, dont l'ancêtre était le Grand Khan des Mongols, Gengis Khan (2), serait alors devenue, comme prévu, la dynastie dirigeante de l'Empire Ottoman (3). 

 

Face au projet touranien, Atatürk adoptait plutôt une posi­tion de rejet, mais c'était très vraisemblablement par tac­ti­que (4), car il devait justifier sa politique face à l'Occident et condamner, pour cette raison, le génocide perpétré par les gouvernements jeunes-turques contre les Arméniens. En­suite, dès que le régime soviétique s'est consolidé, il n'au­rait pas été réaliste de persister sur des positions pan­tou­raniennes. Pourtant, en 1942, quand les troupes alle­man­des pénètrent profondément à l'intérieur du territoire so­viétique, le panturquisme, longtemps refoulé, revient très vite à la surface. Mais, vu la constellation internatio­nale, le gouvernement turc a dû officiellement juger cer­tains activistes pantouraniens, comme le fameux Alparslan Türkesch, pour "activités racistes"; en effet, les Britan­ni­ques (et non pas l'Allemagne nationale-socialiste) avaient, selon leurs bonnes habitudes et sans circonlocutions inu­ti­les, menacé d'occuper la Turquie et Staline, lui, était passé à l'acte en déportant en Sibérie les Tatars de Crimée, alliés poten­tiels d'une coalition germano-turque.

 

Perspective touranienne

et "grande turcophonie"

 

Après l'effondrement de l'URSS, la perspective touranienne (5) est bien trop séduisante pour les Etats-Unis, héritiers du système de domination britannique, pour qu'ils la négli­gent. Mises à part les républiques caucasiennes, la majorité écrasante de la population des Etats indépendants dans la partie méridionale de l'ex-Union Soviétique sont de souche turque, sauf les Tadjiks qui sont de souche persane. Qui plus est, de nombreux peuples au sein même de la Fé­dé­ra­tion de Russie appartiennent à cette "grande turcophonie": leur taux de natalité est très élevé, comme par exemple chez les Tatars, qui ont obtenu le statut d'une république quasi indépendante, ou chez les Tchétchènes, qui combat­tent pour obtenir un statut équivalent. Les "pantouraniens" de Turquie ne sont pas encore très conscients du fait que les Yakoutes de Sibérie nord-orientale, face à l'Etat amé­ri­cain d'Alaska, relèvent, eux aussi, au sens large, de la tur­co­phonie.

 

Si l'on parvient à unir ces peuples qui, tous ensemble, comp­tent quelque 120 millions de ressortissants, ou, si on par­vient à les orienter vers la Turquie et son puissant allié, les Etats-Unis, à long terme, les dimensions de la Russie pourraient bien redevenir celles, fort réduites, qu'elle avait au temps d'Ivan le Terrible (6). En jouant la carte azérie (l'A­zerbaïdjan), ethnie qui fournit la majorité du cadre mi­li­taire de l'Iran, on pourrait soit opérer une partition de l'I­ran soit imposer à ce pays un régime de type kémaliste, indirectement contrôlé par les Turcs. Certains pantoura­niens turcs, à l'imagination débordante, pourraient même rêver d'un nouvel Empire Moghol, entité démantelée en son temps par les Britanniques et qui sanctionnait la domina­tion turque sur l'Inde et dont l'héritier actuel est le Pa­ki­stan.

 

Le "Parti du Mouvement National" (MHP), issu des "Loups Gris" de Türkesch, se réclame très nettement du touranis­me; lors des dernières élections pour le parlement turc, ce parti a obtenu 18,1%, sous la houlette de son président, Dev­let Bahceli et est devenu ainsi le deuxième parti du pays. Il participe au gouvernement actuel du pays, dans une coalition avec le social-démocrate Ecevit, permettant ainsi à certaines idées panturques ou à des sentiments de même acabit, d'exercer une influence évidente dans la so­ciété turque. C'est comme si l'Allemagne était gouvernée par une coalition SPD/NPD, avec Schroeder pour chancelier et Horst Mahler comme vice-chancelier et ministre des af­faires extérieures! […].

 

Une Asie centrale "kémalisée"?

 

Dans un tel contexte, le kémalisme comme régime a toutes ses chances dans les républiques touraniennes de l'ex-Union Soviétique. Les post-communistes, qui gouvernent ces E­tats, gardent leur distance vis-à-vis de l'Islam militant et veu­lent le tenir en échec sur les plans politique et institu­tionnel. Mais l'arsenal du pouvoir mis en œuvre là-bas peut rapidement basculer, le cas échéant, dans une démocratie truquée. Jusqu'à présent, ces Etats et leurs régimes se sont orientés sur les concepts du soviétisme libéralisé et, mis à part l'Azerbaïdjan, choisissent encore de s'appuyer plutôt sur la Russie que sur la Turquie (8), malgré l'engagement à grande échelle de Washington et d'Ankara dans les sociétés pétrolières et dans la politique linguistique (introduction d'un alphabet latin modifié (7), adaptation des langues turques au turc de Turquie. Comme l'Occident exige la li­berté d'opinion et le pluralisme, ces éléments de "bonne gouvernance" sont introduits graduellement par les gouver­ne­ments de ces pays, ce qui constitue une démocratisation sous contrôle des services secrets selon la notion de peres­troïka héritée de l'Union Soviétique (9).

 

Cela revient à construire les "villages à la Potemkine" de la dé­mocratie (10), dont le mode de fonctionnement concret est difficile à comprendre de l'extérieur. Tant que les diffé­rents partis et organes de presse demeurent sous le contrô­le des services secrets, on n'aura pas besoin d'interdire des formations politiques en Asie centrale (contrairement à ce qui se passe en Allemagne fédérale!). Mieux: on ira jusqu'à soutenir le "pluralisme" par des subsides en provenance des services secrets, car cela facilitera l'exercice du pouvoir par les régimes post-communistes établis, selon le bon vieux principe de "Divide et impera", mais l'Occident aura l'im­pression que la démocratie est en marche dans la ré­gion.

 

Avec Peter Scholl-Latour, on peut se poser la question: «Pen­dant combien de temps l'Occident  —principalement le Congrès américain et le Conseil de l'Europe—  va-t-il culti­ver le caprice d'imposer un parlementarisme, qui soit le cal­que parfait de Westminster, dans cette région perdue du monde, où le despotisme est et reste la règle cardinale de tout pouvoir? ». Ce jeu factice de pseudo-partis et de pseu­do-majorités ne peut conduire qu'à discréditer un système, qui ne s'est avéré viable qu'en Occident et qui y est incon­tour­nable. Le pluralisme politique et la liberté d'opinion ne sont pas des "valeurs" qui se développeront de manière op­timale en Asie centrale. Même le Président Askar Akaïev du Kirghizistan, considéré en Europe comme étant "relative­ment libéral", a fait prolonger et bétonner arbitrairement son mandat par le biais d'un référendum impératif. Nous avons donc affaire à de purs rituels pro-occidentaux, à un libéralisme d'illusionniste, pure poudre aux yeux, et les mis­sionnaires de cette belle sotériologie éclairée, venus d'Oc­cident, finiront un jour ou l'autre par apparaître pour ce qu'ils sont: des maquignons et des hypocrites (11).

 

Va-t-on vers une

islamisation de l'extrémisme libéral?

 

Comme la pseudo-démocratie à vernis occidental court tout droit vers le discrédit et qu'elle correspond aux intérêts américains, tout en ménageant ceux de la Russie (du moins dans l'immédiat…), c'est un tiers qui se renforcera, celui dont on veut couper l'herbe sous les pieds : l'islamisme. Com­me le kémalisme connaît aussi l'échec au niveau des par­tis politiques, parce que la laïcisation forcée qu'il a prô­née n'a pas fonctionné, la perspective touranienne conduit ipso facto à réclamer une ré-islamisation de la Turquie, mais une ré-islamisation compatible avec la doctrine kéma­liste de l'occidentalisation (12); de cette façon, le kéma­lis­me pourra, à moyen terme, prendre en charge les régimes post-communistes de la "Touranie".

La synthèse turco-islamique ("Türk-islam sentezi") est un nou­vel élément doctrinal, sur lequel travaillent depuis long­temps déjà les idéologues du panturquisme (13), avec de bonnes chances de connaître le succès : si l'on compta­bi­lise les voix du DSP et du CHP, on obtient à peu de choses près le nombre des adeptes de l'alévisme; ceux-ci se veu­lent les représentants d'un Islam turc, posé comme distinct du sunnisme, considéré comme "arabe", et du chiisme, con­sidéré comme "persan" (14). Dans cette constellation poli­tique et religieuse, il faut ajouter aux adeptes de l'alé­visme, l'extrême-droite turque et une partie des islamistes (15). Ces deux composantes du paysage politique turc é­taient prêtes à adopter une telle synthèse, celle d'un Islam turc, voir à avaliser sans problème une islamisation du ké­malisme, qui aurait pu, en cas de démocratisation, con­duire à une indigénisation de facto de l'extrémisme libéral.

 

Universalisme islamique

et Etats nationaux

 

En s'efforçant de créer une religion turque basée sur la ma­xime "2500 ans de turcicité, 1000 ans d'islam et (seule­ment) 150 ans d'occidentalisation", un dilemme se révèle : ce­lui d'une démocratisation dans le cadre d'un islam qui reste en dernière instance théocratique. L'établissement de la démocratie dans tout contexte islamique s'avère fort difficile, parce que la conception islamique de l'Etat im­plique une négation complète de l'Etat national (16). Or cette instance, qu'on le veuille ou non, a été la grande pré­misse et une des conditions premières dans l'éclosion de la démocratie occidentale (en dépit de ce que peuvent penser les idéologues allemands au service de la police politique, qui marinent dans les contradictions de leur esprit para-théocratique, glosant à l'infini sur les "valeurs" de la démo­cratie occidentale). Dans l'optique de l'islam stricto sensu, en principe, tous les Etats existants en terre d'islam sont illégitimes et peuvent à la rigueur être considérés comme des instances purement provisoires. Ils n'acquièrent légiti­mité au regard des puristes que s'ils se désignent eux-mê­mes comme bases de départ du futur Etat islamique qui, en théorie, ne peut être qu'unique. 

 

Dans le christianisme, le conflit entre la revendication universaliste de la religion et les exigences particularistes de la politique "mondaine" (immanente) se résout par la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Dans le christianisme oriental (orthodoxie), la séparation de l'Eglise et de l'Etat n'a pas été poussée aussi loin, ce qui est une caracté­ristique découlant tout droit de la forme de domination propre au système ottoman, que l'on appelle le "système des millets", où les chefs d'Eglise, notamment le Patriarche de Constantinople, sont considérés comme des "chefs de peuple". De ce fait, le principe de l'"église nationale" con­stitue la solution dans cette aire byzantine et orthodoxe. Dans l'aire islamique, nous retrouvons cette logique, qui, en Occident, a conduit à la démocratie, telle qu'on la connaît aujourd'hui. Cette démocratie a pu s'organiser dans un es­pace particulier et circonscrit, via l'instance "Etat national". Donc dans l'aire islamique, réaliser la démocratie passe né­cessairement par le postulat de créer une religion natio­nale. On retrouve une logique similaire dans le judaïsme, lui aussi apparenté à l'Islam, où le sionisme a été le moteur d'une démocratisation nationaliste, qui a finalement con­duit à la création de l'Etat d'Israël. Cependant, dans l'aire islamique, une religion nationale de ce type, qui pourrait concerner tous les Etats musulmans, ne pourrait pas se con­tenter d'être une simple religion civile, comme en Occident et notamment en RFA, où la religion civile repose sur un reniement moralisateur du passé, organisé par l'Etat lui-mê­me; elle devrait avoir tous les éléments d'une véritable religion (17), pouvant se déclarer "islamique", même si d'au­tres refusent de la considérer comme telle.

 

 

L'alévisme turc,

religiosité de type gnostique

 

Dans les doctrines de l'alévisme turc (18), nous avons affai­re à une religion de type gnostique, car son noyau évoque la théorie des émanations, selon laquelle tous les étants sont issus de Dieu, vers lequels ils vont ensuite s'efforcer de retourner. Dieu a créé les hommes comme êtres corporels (phy­siques) (19), afin de se reconnaître lui-même dans sa création. Après le "retour" dans l'immense cycle ontolo­gi­que, toutes les formes, produites par l'émanation, retour­nent à Dieu et se dissolvent en lui (20), ce qui lui permet de gagner en quelque sorte une plus-value d'auto-connais­sance. La capacité qu'a l'homme de reconnaître Dieu at­teste de la nature divine de l'homme. Par extrapolation, on aboutit quelques fois à une divinisation de l'homme, deve­nant de la sorte un être parfait (où l'homme devient un dieu sur la Terre), et, dans la logique de l'alévisme turc, le Turc devient ainsi le plus parfait des êtres parfaits. L'hom­me a parfaitement la liberté d'être athée, car l'athéisme con­stitue une possibilité de connaître Dieu (21), car la con­nais­sance de Dieu, dans cette optique, équivaut à une con­naissance de soi-même.

 

Par conséquent, les lois islamiques, y compris les règles de la prière, ne sont pas reconnues et, à leur place, on installe les anciennes règles sociales pré-islamiques des peuples turcs, ce qui revient à mettre sur pied une religion ethni­que turque, compénétrée d'éléments chamaniques venus d'Asie centrale. Dans une telle optique, Mohammed et Ali, qui, au titre d'émanation est pied sur pied d'égalité avec lui, sont perçus comme des êtres angéliques préexistants, devenus hommes.  Le Coran n'a plus qu'une importance de moin­dre rang, car, disent les gnostiques turcs, par sa chute dans une forme somatique d'existence, le Prophète a subi une perte de savoir, le ramenant au niveau de la simple con­naissance humaine. Tous les éléments d'arabité en vien­nent à être rejetés, pour être remplacés par des éléments turcs.

 

Ordre des Janissaires, alévisme

et indigénisme turc

 

Si l'on ôte de l'idéologie d'Atatürk tout le vernis libéral (extrême libéral), on perçoit alors clairement que le fonda­teur de la Turquie moderne —même s'il n'en était pas entiè­rement conscient lui-même—  était effectivement un Alé­vite, donc en quelque sorte un indigéniste turc (on le voit dans ses réformes : égalité de l'homme et de la femme, in­terdiction du voile, autorisation de consommer de l'alcool, suppression de l'alphabet et de la langue arabes, etc.). Ce programme ne peut évidemment pas se transposer sans heurts dans d'autres Etats islamiques. En Turquie, ces ré­for­mes ont pu s'appliquer plus aisément dans la majorité sun­nite du pays sous le prétexte qu'elles étaient une occi­dentalisation et non pas une transposition politique des critères propres de l'alévisme. La suppression du califat sun­nite par Atatürk en 1924 peut s'interpréter comme une ven­geance pour la liquidation de l'ordre des janissaires par l'Etat ottoman en 1826. Les janissaires constituaient la prin­cipale troupe d'élite de l'Empire ottoman; sur le plan re­ligieux, elle était inspirée par l'Ordre alévite des Bekta­chis , lui aussi interdit en 1827 (22). Les intellectuels de l'Armée et les nationalistes d'inspiration alévite reprochent à cette interdiction d'avoir empêché la turquisation des Albanais, très influencés par le bektachisme, à l'ère du ré­veil des nationalités. Les nationalistes alévites constituent l'épine dorsale du mouvement des Jeunes Turcs qui arrivent au pouvoir en 1908. Ces événements et cette importante cardinale du bektachisme alévite explique pourquoi la Tur­quie actuelle et les Etats-Unis (23) accordent tant d'impor­tance à l'Albanie dans les Balkans, au point de les soutenir contre les Européens.

L'idéal de "Touran" vise

à poursuivre la marche de l'histoire

 

La religion quasi étatique dérivée directement des doctri­nes alévites pourrait sous-tendre un processus de démocra­ti­sation dans l'aire culturelle musulmane (24), mais elle ne serait acceptée ni par les Sunnites ni par les Chiites. Ceux-ci n'hésiteraient pas une seconde à déclarer la "guerre sain­te" aux Alévites. On peut penser que les prémisses de cet Is­lam turco-alévite pourrait, par un effet de miroir, se re­trou­ver dans le contexte iranien, où les Perses se réfère­raient à leur culture pré-islamique (ou forgeraient à leur tour un islam qui tiendrait compte de cette culture). Une tel­le démarche, en Iran, prendrait pour base l'épopée na­tio­nale du Shahnameh (le "Livre des Rois"). Aujourd'hui, on observe un certain retour à cette iranisme, par nature non islamique, ce qui s'explique sans doute par une certaine dé­ception face aux résultats de la révolution islamique. Mais le nouvel iranisme diffus d'aujourd'hui se plait à souligner toutes les différences opposant les Perses aux Turcs, alliés des Etats-Unis. Enfin, dans l'iranisme actuel, on perçoit en fi­ligrane une trace du principe fondamental du zoro­as­tris­me, c'est-à-dire la partition du monde en un règne du Bien et un règne du Mal, un règne de la "Lumière" et un règne de l'"Obscurité", compénétrant entièrement l'épopée nationale des Perses. Cela se répercute dans l'opposition qui y est dé­cri­te entre l'Empire d'"Iran" et l'Empire du "Touran". « L'Iran étant la patrie hautement civilisée des Aryens, tandis que le Touran obscur est le lieu où se rassemblent tous les peu­ples barbares de la steppe, venus des profondeurs de l'Asie centrale, pour assiéger la race des seigneurs de souche in­do-européenne » (25).

 

La fin de l'histoire occidentale

 

Peut importe ce que les faits établiront concrètement dans le futur : dés aujourd'hui, on peut dire que la perspective tou­ranienne permet d'aller dans le sens des intérêts amé­ri­cains au cas où le "Grand Jeu" se réactiverait et aurait à nou­veau pour enjeu la domination du continent eurasia­ti­que, prochain "champ de bataille du futur" (26). Parce qu'ils bénéficient du soutien des Etats-Unis, les Etats riverains et touraniens de la Mer Caspienne équipent leurs flottes de guerre pour affirmer leurs droits de souveraineté sur cette mer intérieure face à la Russie et à l'Iran. Le tracé de ces frontières maritimes est important pour déterminer dans l'avenir proche à qui appartiendront les immenses réserves de pétrole et de gaz naturel. Le risque de guerre qui en découle montre l'immoralité de la politique d'occidentalisa­tion, dont parle Huntington (27). Celui-ci nous évoque les moyens qui devront irrémédiablement se mettre en œuvre pour concrétiser une telle politique : ces moyens montrent que la conséquence nécessaire de l'universalisme est l'im­pé­­rialisme, mais que, dans le contexte actuel qui nous pré­occupe, l'Occident n'a plus la volonté nécessaire de l'impo­ser par lui-même (mis à part le fait que cet impérialisme con­tredirait les "principes" occidentaux…). L'universalisme oc­ci­dental, qui cherche à s'imposer par la contrainte, ne peut déboucher que sur le désordre, car les moyens mis en œuvre libèreraient des forces religieuses, philosophiques et démographiques qu'il est incapable de contrôler et de com­pren­dre. Cette libération de forces pourra conduire à tout, sauf à la "fin de l'histoire". Mais cette fin de l'histoire sera effectivement une fin pour la civilisation qui pense que cet­te fin est déjà arrivée. «Les sociétés qui partent du prin­ci­pe que leur histoire est arrivée à sa fin sont habituel­le­ment des sociétés dont l'histoire sera interprétée comme étant déjà sur la voie du déclin » (28).

 

On peut émettre de sérieux doute quant à la réalisation ef­fective de la "perspective touranienne" ou d'une issue con­crète aux conflits qu'elle serait susceptible de déclencher dans l'espace centra-asiatique quadrillé jadis par l'interna­tionalisme stalinien qui a imposé des frontières artificiel­les, reprises telles quelles par le nouvel ordre libéral, qui ne parle pas d'"internationalisme", comme les Staliniens, mais de "multiculturalisme". Ce multiculturalisme ne veut pas de frontières, alors que ce système de frontières est une nécessité pour arbitrer les conflits potentiels de cette ré­gion à hauts risques. Renoncer aux frontières utiles re­vient à attendre une orgie de sang et d'horreur, qui sera d'au­tant plus corsée qu'elle aura une dimension métaphy­si­que (29). C'est une sombre perspective pour nous Euro­péens, mais, pour les Turcs, elle implique la survie, quoi qu'il arrive, à l'horizon de la fin de l'histoire, que ce soit en préservant leur alliance privilégiée avec les Etats-Unis ou en entrant en conflit avec eux, remplaçant l'URSS comme dé­tenteurs de la "Terre du Milieu", nécessairement opposés aux maîtres de la Mer.

Josef SCHÜSSLBURNER.

(extrait d'un article paru dans Staatsbriefe, n°9-10/2001).

Notes :

(1)     Cf. «Waffen und Fundamentalismus. Die muslimischen Separa­tisten im Nordwesten Chinas erhalten zulauf», Frankfurter Allgemeine Zeitung, 29.3.1999.

(2)     Plus tard, un nombre plus élevé de tribus mongoles se sont pro­­gressivement "turquisées"; le terme "Moghol" le rappelle, par exemple, car il signifie "mongol" en persan; c'est un sou­venir des origines mongoles des familles dominantes, alors qu'en fin de compte, il s'agit d'une domination turque sur l'In­de.

(3)     F. Gabrieli, Mohammed in Europa - 1300 Jahre Geschichte, Kunst, Kultur, 1997, p. 143.

(4)     La position d'Atatürk était purement tactique, en effet, si l'on se rappelle que les principaux responsables du génocide sont devenus les meilleurs piliers du régime kémaliste; cf. W. Gust, Der Völkermord an den Armeniern, 1993, pp. 288 et ss.

(5)     Cf. «Stetig präsent. Das Engagement der Türkei in einem unsi­cher werdenden Mittelasien», Frankfurter Allgemeine Zei­tung, 4.10.1999.

(6)     La Russie reconnaît effectivement cette problématique; cf. «Mos­kau will eine Allianz gegen Russland nicht hinnehmen. Ankara der Verbreitung pantürkischer Vorstellung bezichtigt - Ab­schluß des Gipfels (der Staatschefs von Aserbaidschan, Ka­sachstan, Kyrgystan, Usbekistan und Turkmnistan) in Istanbul» (!), Frankfurter Allgmeine Zeitung, 20.10.1994.

(7)     Vu le caractère "irréversible" de la candidature de la Turquie à l'UE, la CDU et le Frankfurter Allgemeine Zeitung espèrent que l'ancien bourgmestre d'Istanbul fondera un parti islamique sur le modèle de la CDU (cf. «Im Zeichen der Glühbirne - Die neu­ge­gründete islamische Partei in der Türkei könnte erfolgreich sein - Diesen Erfolg will jedoch das kemalistische Regime nicht zulassen», Frankfurter Allgemeine Zeitung, 16.8.1991, p. 12; cf. également: «Neues Verfahren gegen Erdogan», Frankfurter Allgemeine Zeitung, 22.8.2001, p. 8.

(8)     A ce sujet, cf. «Ein U für ein Y. Schriftwechsel in Aserbaid­schan von kyrillischen zu lateinischen Buchstaben; "…die durch den Wechsel der Schrift zu erwartende engere Anbindung an die Türkei sei von Vorteil für das Land, weil dadurch auch ein wirtschaftlicher Aufschwung zu erwarten sei», Frankfurter All­gemeine Zeitung, 2.8.2001, p. 10.

(9)     Pourtant la distance s'amplifie, cf. «Staatschefs der GUS reden ü­ber regionale Sicherheit; "… herrschen indes Zweifel am Sinn und Zweck der GUS, deren Staaten sich in den vergangenen Jahren auseinanderentwickelt haben», Frankfurter Allge­mei­ne Zeitung, 2.8.2001, p. 6.

(10)   Malheureusement, il n'existe aucune présentation systéma­ti­que de ce concept de "pseudo-démocratisation" téléguidée par les services secrets; on trouve cependant quelques allusions chez A. Zinoviev, Katastroïka, L'Age d'Homme, Lausanne. Par ail­leurs, des allusions similaires se retrouvent dans A. Golit­syn, New Lies for Old, 1984, livre dont nous recommandons la lecture car l'auteur, sur base de sa bonne connaissance du sys­tème soviétique de domination, a parfaitement pu prévoir la mon­tée de la perestroïka.

(11)   Voir le titre de chapitre, p. 109, dans le livre de Peter Scholl-La­tour, Das Schlachtfeld der Zukunft. Zwischen Kaukasus und Pamir, 1998. 

(12)   Ibidem, pp. 151 et ss.

(13)   Cf. «Türkisierung  des Islam? Eine alte Idee wird in Ankara neu aufgelegt», Frankfurter Allgemeine Zeitung, 4.9.1998.

(14)   Références dans U. Steinbach, Geschichte der Türken, 2000, p. 111.

(15)   Dans ce contexte, il convient de citer le nom du prédicateur iti­né­rant Fethullah Gülen, toutefois soupçonné par les kéma­listes, cf. Frankfurter Allgemeine Zeitung, 15.4.1998.

(16)   C'est ce que souligne à juste titre Huntington, pp. 281 et sui­vantes de l'édition de poche allemande de son livre Der Kampf der Kulturen. Die Neugestaltung der Weltpolitik im 21. Jahr­hundert, 1996.

(17)   Il existe une étape intermédiaire entre une religion civile em­preinte de dogmatisme, comme cette "révision moralisante et permanente du passé" qui s'exerce en RFA, et une véritable religion d'Etat: c'est le concept du "panchasilla", qui est à la fois politique et religieux, propre au régime indonésien, qui permet à l'Etat d'énoncer des dogmes religieux, comme celui d'un monothéisme abstrait, ce qui oblige la minorité bouddhis­te d'interpréter l'idée de nirvana dans un sens théiste, ce qui pré­pare en fait son islamisation (voir notre note 20).

(18)   On en trouve une bonne présentation chez Anton J. Dierl, Ge­schichte und Lehre des anatolischen Alevismus-Bektasismus, 1998, voir en particulier pp. 29 et ss.

(19)   L'accent mis sur le corps et sur les besoins du corps, y compris l'autorisation de boire de l'alcool, a rendu les Alévites sus­pects, comme jadis les Pauliciens et les Bogomils, dont la spiritualité est sous-jacente à l'islam européen dans les Bal­kans. On peut hésiter à qualifier cette religiosité de "gnosti­que". Toutefois la construction théologique générale possède les caractéristiques du gnosticisme, car son lien avec l'islam ap­paraît plutôt fortuit (en effet, les doctrines gnostiques peu­vent recevoir aisément une formulation chrétienne ou boud­dhis­te, comme l'atteste le manichéisme).

(20)   Cette conception peut provenir du temps où la majeure partie des peuples turcs était encore bouddhiste : à l'évidence, il s'a­git ici d'une interprétation théiste du nirvana; on peut suppo­ser qu'elle ait continué à exister au niveau de la mémoire, mê­me après la conversion à l'islam de ces Turcs bouddhistes d'A­sie centrale et d'Inde, même si cette théorie n'est pas satis­fai­sante pour expliquer le principe du karma tout en niant l'exis­tence de l'âme.

(21)   On peut y reconnaître des influences venues de l'hindouisme ; la vision de Dieu comme créateur, conservateur et destructeur du monde rappelle la doctrine trifonctionnelle (Trimurti) de l'hin­douisme; quant à savoir si les cercles ésotériques de l'alé­visme turc croient à la transmigration des âmes  —comme les Dru­ses, mais qui se réfèrent à d'autres traditions, on peut sim­ple­ment le supposer. Les Alaouites de Syrie le pensent, mais les Alévites turcs ne veulent rien avoir à faire avec les Alaoui­tes qui dominent le système politique en Syrie, comme, en fin de compte, aucun Turc s'estimant authentiquement turc ne veut rien avoir à faire avec les Arabes!

(22)   L'orthodoxie sunnite n'a pas pu reprendre en charge cette fonc­tion, car elle s'opposait à la conversion forcée des Chré­tiens (jusqu'en 1700, les janissaires se recrutaient parmi les garçons chrétiens enlevés à leurs familles); cette orthodoxie ne pouvait accepter qu'un musulman soit l'esclave d'un chré­tien (ce que les janissaires étaient formellement en dépit de leur conversion forcée); ce devrait être un avertissement à ceux qui pensent que les Alévites sont des "libéraux" que l'on pourrait soutenir contre l'orthodoxie islamique.

(23)   Cf. «Das Doppelspiel der Amerikaner : Unter den Europäern wächst die Irritation über das zwielichtige Agieren Washing­tons auf dem Balkan : Als Paten der UÇK sind die USA mitver­ant­wortlich für die Zuspitzung des Konflikts zwischen Albanern und Slawo-Mazedoniern», Der Spiegel, n°31/2001, p. 100.

(24)   Il faut tenir compte du fait que l'Islam, actuellement, se trou­ve à une période de son histoire qui correspond à celle de la Ré­forme en Europe : à cette époque-là en Europe, la démo­cra­tisation ne pouvait se comprendre que comme une théocra­tisation - l'Iran actuel correspond ainsi au pouvoir instauré par Calvin à Genève (et aux théocraties équivalentes installées en Nouvelle-Angleterre). Il faudrait en outre accorder une plus grande importance à la phénoménologie culturelle que nous a léguée un Oswald Spengler; celui-ci , avec une précision toute allemande, a approfondi la théorie de l'anakyklosis (doctrine des cycles ascendants) de Polybe. Pour les collaborateurs des ser­vices de sûreté allemands, Spengler et Polybe seraient au­tomatiquement classés comme des "ennemis de la consti­tu­tion", car ni l'un ni l'autre n'auraient cru, aujourd'hui, à l'é­ternité du système de la RFA actuelle, que tous les historiens contemporains sont sommés de ne jamais relativiser!

(25)   Cf. le résumé final dans le livre de Peter Scholl-Latour, op. cit., p. 294.

(26)   Comme le dit bien le titre du livre de Peter Scholl-Latour, op. cit.

(27)   Ibidem, p. 511.

(28)   Comme le dit à juste titre Samuel Huntington, op. cit. , p. 495.

(29)   Exactement comme le dit le titre de chapitre en page 151 du li­vre de Peter Scholl-Latour, op. cit.

 

jeudi, 19 août 2010

Iran: les Etats-Unis préoccupés par les investissements chinois

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Ferdinando CALDA :

 

Iran : les Etats-Unis préoccupés par les investissements chinois

 

Les rapports commerciaux sino-iraniens et russo-iraniens risquent d’annuler l’effet des sanctions américaines

 

Le maillage des sanctions infligées à l’Iran par les Etats-Unis et la « communauté internationale » n’est pas étanche, ce qui fait enrager les bellicistes américains et donne matière à penser aux Israéliens, qui, en attendant, fourbissent leurs armes pour toute intervention militaire éventuelle.

 

Vendredi 30 juillet 2010, la Chine, à son tour et après la Russie, a critiqué la décision de l’UE d’imposer de nouvelles sanctions unilatérales contre l’Iran, sanctions qui s’ajoutent à celles déjà votées par l’ONU. « La Chine désapprouve les sanctions décidées unilatéralement par l’UE à l’encontre de l’Iran. Nous espérons que les parties intéressées continueront dans l’avenir à opter pour la voie diplomatique afin de chercher à résoudre de manière appropriée les différends, par le biais de discussions et de négociations », a déclaré Jiang Yu, le porte-paroles du ministère chinois des affaires étrangères.

 

Dans le sillage des décisions prises ces jours-ci par les Etats-Unis, en effet, l’Union Européenne ainsi que le Canada et l’Australie ont adopté une série de sanctions unilatérales sans précédent contre l’Iran, sanctions qui frappent surtout le secteur énergétique du pays. Le ministre iranien des affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a souligné que cette décision, une fois de plus, démontre que « l’Europe est sous l’influence des Etats-Unis dans toutes ses décisions de politiques extérieures ».

 

Plus grave : ces mesures restrictives prises récemment par l’UE déplaisent fortement à la Russie et à la Chine qui, à la tribune de l’ONU, avaient demandé d’éviter toutes sanctions « paralysantes » contre la République Islamique d’Iran, particulièrement dans le secteur énergétique, lequel constitue le véritable talon d’Achille de Téhéran. Tant Moscou que Beijing entretiennent des rapports commerciaux avec l’Iran et n’ont aucune intention d’y renoncer. La position prise par les Russes et les Chinois préoccupe fortement la Maison Blanche, vu qu’elle ébranle considérablement toutes les tentatives entreprises pour isoler l’Iran.

 

« Le fait que Beijing fasse des affaires avec Téhéran est pour nous un motif de grande préoccupation », confirme Robert Einhom, conseiller spécial du département d’Etat américain pour la non prolifération et le contrôle des armements.

 

Ce fonctionnaire américain a par ailleurs annoncé qu’une délégation américaine se rendra en Chine très bientôt, ainsi qu’au Japon (qui, lui aussi, au cours de ces derniers mois, a entamé une collaboration avec l’Iran pour la construction de centrales nucléaires antisismiques). Cette délégation se rendra également en Corée du Sud et dans les Emirats arabes du Golfe car ces Etats exportent énormément vers l’Iran. Le but de la délégation est évidemment de faire accepter par toutes ces puissances les sanctions contre l’Iran décidées par Washingto (ndt : et entérinées benoîtement par ses satellites).

 

Plus particulièrement, cette délégation aura pour tâche de rappeler à Beijing que les nouvelles sanctions approuvées par les Etats-Unis, l’Union Européenne, le Canada et l’Australie impliquent que toutes les entreprises étrangères qui coopèreront avec le secteur énergétique iranien seront également sanctionnées. Or, actuellement, les entreprises chinoises, auxquelles la délégation américaine fait implicitement référence, sont en train d’investir de « manière agressive » dans ce secteur-là et non dans d’autres.

 

Du reste, le pétrole et le gaz iraniens  —qui pourraient arriver en Chine via le Pakistan, après qu’Islamabad ait noué d’importants accords en ce sens avec Téhéran—  représentent un enjeu important pour une Chine en croissance continue, de plus en plus demanderesse en matières énergétiques.

 

« Les Chinois prétendent avoir des exigences importantes en matière de sécurité », explique Einhom, qui, toutefois, invite Beijing « à revoir ses priorités ».

 

Entretemps, la République Islamique d’Iran cherche de nouvelles collaborations pour échapper aux sanctions et à l’étranglement voulu par Washington. Ces dernières semaines, le vice-ministre iranien des pétroles, Javad Oji, a eu une longue entrevue avec une délégation irakienne afin de préparer un accord sur l’exportation de gaz iranien vers l’Irak. Les Iraniens espèrent qu’il y aura très bientôt un gazoduc partant d’Iran pour aboutir en Irak qui, ultérieurement, pourra être étendu au territoire syrien et, de là, aboutir à la Méditerranée et servir à l’alimentation énergétique de l’Europe.

 

Ferdinando CALDA (f.calda@rinascita.eu ).

(article tiré de « Rinascita », Rome, 31 juillet/1 août 2010 ; http://www.rinascita.eu/ ).

 

 

 

 

mercredi, 18 août 2010

Die weltweite Getreidekrise verschlimmert sich

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Warnung bestätigt: Die weltweite Getreidekrise verschlimmert sich

F. William Engdahl

Ex; http://info.kopp-verlag.de

 

Wie wir vor einigen Wochen in dem Artikel Droht ein neuer weltweiter Preisschock bei Getreide? gewarnt haben, droht der Welt im Gefolge einer großen Katastrophe ein massiver Preisschock bei Getreide, da sich die USA und die EU als Sicherung für den möglichen Fall schwerer Wetterunbilden nicht mehr auf staatliche Notreserven verlassen, sondern stattdessen – genauso wie beim Öl – auf die privaten Getreidekartelle. Jetzt erleben wir eine solche große Katastrophe, deren Warnsignale bereits Ende Juli erkennbar waren. Durch die extremen Waldbrände, die seit damals in ganz Russland toben, ist aus diesen Warnsignalen nun höchste Alarmstufe geworden.

 

 

 

 

Zu den extremen Wetterlagen von Russland, Kasachstan und Osteuropa bis nach Deutschland und Frankreich im Westen haben kommt der schwere Rückschlag für den Reisanbau in Pakistan, wo der Monsun einen erheblichen Teil der Reisernte vernichtet hat. Nach Schätzung der Hamburger Getreidehandelsfirma Toepfer International wird die deutsche Getreideernte in diesem Jahr um bis zu neun Prozent geringer ausfallen. Der Deutsche Bauernverband warnt vor einem Rückgang der diesjährigen Weizenernte um zehn bis zwanzig Prozent. Die ungewöhnliche Hitze im Juli beeinträchtigt auch die Getreideernte in den Benelux-Staaten, in Frankreich, Polen und Großbritannien. Der Schaden wird durch die starken Regenfälle nach der Dürreperiode noch verschlimmert.

 

Katastrophale Lage in Russland und der Ukraine

Es ist nicht hinreichend bekannt, dass sich Russland mit seinem fruchtbaren Ackerland zum größten Getreideexportland in Europa entwickelt hat. Jetzt, wo bei Temperaturen um 40 Grad die Brände in ganz Zentralrussland außer Kontrolle geraten, sind die dortigen Getreideanbaugebiete, auf denen fast die Hälfte der russischen Getreideernte produziert wird, besonders betroffen; und ein Ende der Brände ist nicht in Sicht. Ministerpräsident Putin hat ein Exportverbot für Weizen aus Russland verhängt.

Insgesamt 27 russische Provinzen haben den Notstand erklärt wegen der Dürre, der Schätzungen zufolge die Ernte auf ca. 11 Millionen Hektar Land – das ist so viel wie die Fläche Ungarns oder Portugals oder ein Fünftel der gesamten bebauten Ackerfläche in Russland – zum Opfer gefallen ist. Laut Schätzung der Landwirtschafts-Analysen von SovEcon könnte die Getreideernte des Landes in diesem Jahr auf unter 70 Millionen Tonnen sinken, das entspricht gegenüber den 97 Millionen Tonnen im Jahr 2009 einem Rückgang von fast 30 Prozent. Die Getreideproduktion in der Ukraine wird womöglich um 11 bis 15 Prozent geringer ausfallen. Nach Angaben des ukrainischen Landwirtschaftsministerium wird die Weizenernte 2010 aufgrund der schweren Regenfällen im Osten und Südosten des Landes und der extremen Hitze von 20,9 Millionen Tonnen im Vorjahr auf 17 Millionen Tonnen zurückgehen.

Der kasachische Landwirtschaftsminister Akylbek Kurischbajew äußerte am 20. Juli die Prognose, dass die Gesamt-Getreideernte in Kasachstan 2010 auf zwischen 13,5 und 14,5 Millionen Tonnen sinken könnte, gegenüber der Rekordernte des Vorjahrs von 20,8 Tonnen bedeutet dies einen Rückgang von bis zu 35 Prozent. Kasachstan zählt zu den zehn größten Weizenexportländern der Welt.

 

»Just in Time«- Lagerhaltung – eine Falle

In Nordamerika wird die Getreideernte wohl ähnlich hoch ausfallen wie im Vorjahr – unter dem Vorbehalt, dass die vom US-Landwirtschaftsministerium veröffentlichten Daten nicht zu Unrecht angezweifelt werden. Der jahreszeitlich versetzte Anbau in Argentinien und Australien bedeutet, dass jede zusätzliche Erschütterung der Weltgetreidemärkte zu einem ähnlichen Preisschock bei Getreide führen könnte wie 2008. Damals waren die Getreidepreise innerhalb weniger Wochen um ca. 300 Prozent gestiegen. Dass die Regierungen der meisten Industrieländer gemäß den Bestimmungen der Welthandelsorganisation WTO in den letzten Jahren die traditionelle staatliche Langzeit-Lagerhaltung von Getreide aufgegeben haben – bei richtiger Lagerung hält sich Getreide bis zu sieben Jahre –, bedeutet, dass die Welt in nie gekanntem Maße anfällig ist für eine Verknappung, die sich jetzt bereits abzuzeichnen beginnt.

Nach Angaben der UN-Ernährungs- und Landwirtschaftsorganisation FAO in Rom sind die weltweit verfügbaren Lagerbestände von Weizen „ausreichend“. Diese Aussage ist jedoch in gefährlicher Weise irreführend, denn nicht weniger als 35 Prozent der weltweiten Weizenreserven sind staatliche Reserven in China, wo man es bislang ablehnt, die staatlichen Notreserven aufzulösen. Diese Lagerbestände werden also aus offensichtlichen Gründen in China bleiben und auf dem Weltmarkt nicht zur Verfügung stehen. Trotzdem werden sie vom US-Landwirtschaftsministerium und den westlichen Getreidekartellen dem »Weltmarktangebot« zugerechnet. Die zweitgrößten staatlichen Getreidereserven einschließlich von Reis hält Indien. Dort besteht das Problem, dass aufgrund unzureichender staatlicher Lagerung und offener Lagerhaltung schätzungsweise bis zu zehn Millionen Tonnen des gelagerten Weizens verrotten.

Den Finanzinstituten an der Wall Street, die den Futures-Markt für Getreide beherrschen, beschert die Krise satte Gewinne. Seit Anfang Juli sind die Getreidepreise weltweit um 80 Prozent in die Höhe geschossen. Möglicherweise stehen wir erst am Beginn einer neuen Weltgetreidekrise, die viel schlimmer ist als die, welche im Juli 2008 inszeniert wurde.

 

Les Etats-Unis modifient leur stratégie en Afghanistan

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Bernhard TOMASCHITZ :

 

Les Etats-Unis modifient leur stratégie en Afghanistan

 

A partir de 2014, le gouvernement afghan devra lui-même assurer la sécurité sur son propre territoire. Cette intention a été confirmée au Président Hamid Karzai fin juillet 2010, lors de la Conférence internationale sur l’Afghanistan, tenue à Kaboul. Dès l’été 2011, les premières troupes américaines quitteront le pays, ce qui, d’après les paroles d’Hillary Clinton, ministre américaine des affaires étrangères, constituera « le commencement d’une phase nouvelle de notre engagement et non sa fin ». En fin de compte, les Etats-Unis entendent participer, après le retrait de leurs troupes, à la formation des forces afghanes de sécurité.

 

Le Président américain Barack Obama cherche ainsi à se débarrasser du vieux fardeau afghan, hérité de son prédécesseur George W. Bush, juste avant les présidentielles de 2012. Mais derrière les plans de retrait hors d’Afghanistan, que l’on concocte aux Etats-Unis, se profile le constat que la guerre dans ce pays, qui dure maintenant depuis neuf ans, ne pourra pas être gagnée. A cela s’ajoute le coût très élevé de cette guerre, qui se chiffre à quelque 100 milliards de dollars par an. Une telle somme ne peut plus raisonnablement s’inscrire désormais dans le budget américain, solidement ébranlé. Richard N. Haass, Président du très influent « Council of Foreign Relations » (CFR) tire la conclusion : « Nous devons reconnaître que cette guerre a été un choix et non pas une nécessité ». Il y a surtout que le coût militaire de l’entreprise est trop élevé, dans la mesure où elle mobilise des ressources qui, du coup, manquent en d’autres points chauds. Haass cite, dans ce contexte, l’Iran et la Corée du Nord, deux Etats étiquetés « Etats voyous », qui se trouvent depuis longtemps déjà dans le collimateur de Washington.

 

Si les Etats-Unis se retirent du théâtre opérationnel de l’Hindou Kouch, l’Afghanistan, ébranlé par la guerre, n’évoluera pas pour autant vers des temps moins incertains. Ensuite et surtout, les Etats-Unis ne disposent pas de moyens adéquats pour trancher le nœud gordien afghan, constitué d’un entrelacs très compliqué de combattants talibans, de divisions ethniques et de structures claniques traditionnelles. Il y a ensuite le voisin pakistanais, disposant d’armes nucléaires, qui est tout aussi instable que l’Afghanistan. Rien que ce facteur-là interdit aux Etats-Unis de laisser s’enliser l’Afghanistan dans un chaos total. D’après Haass, « les deux objectifs des Etats-Unis devraient être les suivants : empêcher qu’Al Qaeda ne se redonne un havre sécurisé dans les montagnes afghanes et faire en sorte que l’Afghanistan ne mine pas la sécurité du Pakistan ». C’est pourquoi, malgré le retrait annoncé, on peut être certain que des troupes américaines demeureront en permanence en Afghanistan, fort probablement en vertu d’un accord bilatéral qui sera signé entre Washington et Kaboul. Les Américains, finalement, n’ont que fort peu confiance en les capacités du Président afghan Karzai, homme corrompu, qui, au cours des années qui viennent de s’écouler, n’a pu assurer sa réélection que par une tricherie de grande envergure.

 

La situation en Afghanistan et aussi en Irak indique aujourd’hui qu’il y a changement de stratégie à Washington, comme l’atteste les nouvelles démarches des affaires étrangères américaines. Hier, nous avions les « guerres préventives » pour généraliser sur la planète entière les principes de la « démocratie libérale » ; les cénacles et les « boîtes à penser » des néo-conservateurs les avaient théorisées. Aujourd’hui, nous assistons à un retour à la Doctrine Nixon. Richard Nixon, Président des Etats-Unis de 1969 à 1974, après le désastre du Vietnam, avait parié, surtout en Asie, sur le renforcement des économies des pays alliés et sur le soutien militaire à leur apporter. Aujourd’hui, le ministre de la défense américain Robert Gates déclare « qu’il est peu vraisemblable que les Etats-Unis répètent bientôt un engagement de l’ampleur de celui d’Afghanistan ou d’Irak, pour provoquer un changement de régime et pour construire un Etat sous la mitraille ». Mais parce que le pays doit faire face à toutes sortes de menaces, en premier lieu celle du terrorisme, l’efficacité et la crédibilité des Etats-Unis doivent demeurées intactes aux yeux du monde. Ces réalités stratégiques exigent, dit Gates, que le gouvernement de Washington améliore ses capacités à consolider les atouts de ses partenaires. Il faudra donc, poursuit-il, « aider d’autres Etats à se défendre eux-mêmes et, si besoin s’en faut, de lutter aux côtés des forces armées américaines, dans la mesure où nous aurons préparé leurs équipements, veillé à leur formation et apporté d’autres formes d’assistance à la sécurité ».  Gates justifie aussi le changement de stratégie comme suit : l’histoire récente a montré que les Etats-Unis ne sont pas prêts de manière adéquate à affronter des dangers nouveaux et imprévus émanant surtout d’Etats dits « faillis ».

 

L’Afghanistan recevra donc une « assistance à la sécurité », mais on peut douter qu’elle enregistrera le succès escompté. Toutefois la nouvelle stratégie américaine nous montre que Washington n’est pas vraiment prêt à renoncer à ses visées hégémoniques. En effet, l’armement d’alliés et de partenaires, en lieu et place de l’envoi de troupes propres, offre un grand avantage : les moyens peuvent être utilisés de manière beaucoup plus diversifiée. En fin de compte, il y a, dispersés sur l’ensemble du globe, bon nombre de pays qui peuvent être mobilisés pour faire valoir les intérêts américains. Exemples : la Colombie, pour tenir en échec le Président vénézuélien Hugo Chavez, ennemi des Etats-Unis ; ou les petits émirats du Golfe Persique pour constituer un avant-poste menaçant face à l’Iran. Comme l’exprime le ministre des affaires étrangères Gates : « Trouver la manière d’améliorer la situation qu’adoptera ensuite le gouvernement américain pour réaliser cette tâche décisive, tel est désormais le but majeur de notre politique nationale ».

 

Bernhard TOMASCHITZ.

(article paru dans « zur Zeit », Vienne, n°30/2010 ; http://www.zurzeit.de/ ).

samedi, 14 août 2010

Etwas ist faul an WikiLeaks

Etwas ist faul an WikiLeaks

F. William Engdahl

Ex: htpp://info.kopp-verlag.de/

 

Seit WikiLeaks mit der Veröffentlichung von Filmaufzeichnungen des US-Militärs, die bei einem Luftangriff auf unbewaffnete Journalisten im Irak entstanden waren, erstmals weltweit Aufmerksamkeit erregte, genießt die Internetplattform hohe Glaubwürdigkeit als mutige Website, die brisantes Material an die Öffentlichkeit bringt, das ihr von Informanten in verschiedenen Regierungen zugespielt wird. Ihr jüngster »Coup« war nun die angebliche Enthüllung (leak) Tausender Seiten angeblich sensitiver Dokumente bezüglich amerikanischer Informanten in den Reihen der Taliban in Afghanistan und deren Verbindungen zu hochrangigen Vertretern im Umfeld des pakistanischen Militärgeheimdienstes ISI. Doch alles deutet darauf hin, dass es sich weniger um echte Enthüllungen handelt, als vielmehr um kalkulierte Desinformation im Interesse der Geheimdienste der USA und möglicherweise Israels und Indiens. Außerdem soll vertuscht werden, welche Rolle die USA und der Westen insgesamt beim Export von Drogen aus Afghanistan spielen.

 

 

 

Nachdem vor wenigen Tagen die Afghanistan-Dokumente ins Internet gestellt wurden, hat das Weiße Haus den Enthüllungen durch die Aussage Glaubwürdigkeit verschafft, die Veröffentlichung weiterer Dokumente stelle eine Bedrohung der nationalen Sicherheit in den USA dar. Doch bei Licht betrachtet enthalten die Dokumente wenig sensitive Details. Am häufigsten und prominentesten wird der ehemalige Chef des pakistanischen Militärgeheimdienstes ISI, General (a.D.) Hamid Gul, genannt. Gul hatte in den 1980er-Jahren den von der CIA finanzierten Guerillakrieg der Mudschahid gegen die sowjetische Vorherrschaft in Afghanistan koordiniert. In den jüngsten WikiLeaks-Dokumenten wird Gul beschuldigt, sich regelmäßig mit führenden Vertretern von al-Qaida und Taliban zu treffen und Selbstmordattentate gegen NATO-Kräfte in Afghanistan zu inszenieren.

Laut den veröffentlichten Dokumenten ist auch Osama bin Laden noch am Leben, obwohl die inzwischen ermordete pakistanische Präsidentschaftskandidatin Benazir Bhutto schon vor drei Jahren in der BBC erklärt hatte, er sei tot. Für die Regierung Obama und deren Krieg gegen den Terror kommt es gelegen, wenn der Mythos al-Qaida auf diese Weise am Leben erhalten wird, denn die meisten Amerikaner haben mittlerweile vergessen, warum die Regierung Bush den Afghanistan-Krieg eigentlich ursprünglich begonnen hatte: die Verfolgung des Saudi-Arabers bin Laden wegen der Anschläge vom 11. September.

Wird Pakistan verteufelt?

Dass Gul als entscheidender Verbindungsmann zu den Taliban in Afghanistan benannt wird, passt ins Muster jüngster Bemühungen der USA und Großbritanniens, die derzeitige pakistanische Regierung als wichtiges Element des Afghanistan-Problems zu verteufeln. Diese Verteufelung stärkt die Position Indiens, seit Neuestem militärischer Verbündeter der USA. Darüber hinaus ist Pakistan das einzige islamische Land, das Atomwaffen besitzt. Das wollen die Israelischen Streitkräfte und der israelische Geheimdienst Mossad angeblich ändern. Eine Kampagne über WikiLeak gegen Gul, der in politischen Fragen kein Blatt vor den Mund nimmt, könnte Teil dieses geopolitischen Bemühens sein. Laut der Londoner Financial Times taucht Guls Name in etwa zehn der insgesamt rund 180 geheimen US-Dokumente auf, in denen behauptet wird, der pakistanische Geheimdienst habe afghanische Militante im Kampf gegen die NATO-Truppen unterstützt. Gegenüber der Zeitung erklärte Gul, die USA hätten den Krieg in Afghanistan verloren, die Enthüllung der Dokumente mache es für die Obama-Regierung leichter, die Verantwortung von sich weg auf Pakistan zu lenken: »Ich bin der bevorzugte Prügelknabe Amerikas. Für sie ist es undenkbar, dass die Afghanen selbstständig einen Krieg gewinnen könnten. Es wäre eine bleibende Schande, wenn ein pensionierter 74-jähriger General die Mudschahid in Afghanistan so steuern könnte, das es zu einer Niederlage Amerikas führte.«

Bemerkenswert an den jüngsten WikiLeaks über Afghanistan ist das Schlaglicht, das auf den 74-jährigen Gul geworfen wird. Wie ich in meinem im Juni auf dieser Webseite erschienenen Artikel »Warum Afghanistan? Teil VI: Washingtons Kriegsstrategie in Zentralasien« geschrieben habe, hat Gul die Rolle das US-Militär beim Schmuggel afghanischen Heroins in Ausland über die hochgesicherte Luftwaffenbasis Manas in Kirgisistan ganz unverblümt beschrieben.

Auch bei einem Interview mit UPI am 26. September 2001, also zwei Wochen nach den Anschlägen vom 11. September, hatte Gul auf die Frage, wer für den 11. September verantwortlich sei, geantwortet: »Der Mossad und seine Komplizen. Die USA zahlen für ihre elf Geheimdienste jährlich 40 Milliarden Dollar. Das sind in zehn Jahren 400 Milliarden Dollar. Trotzdem behauptet die Bush-Regierung, sie sei völlig überrascht worden. Ich glaube das nicht. Schon zehn Minuten, nachdem der zweite Zwillingsturm des World Trade Center getroffen worden war, erklärte CNN, Osama bin Laden sei dafür verantwortlich. Das war eine geplante Desinformation der wahren Täter ...« (1) Gul ist definitiv in Washington nicht besonders beliebt. Nach seinen Angaben wurden ihm wiederholt Einreisevisa nach Großbritannien und die USA verweigert. Gul zum Erzfeind zu machen würde einigen in Washington gut in den Kram passen.

Wer ist Julian Assange?

Über Julian Assange, den Gründer und selbsternannten »Chefredakteur« von WikiLeaks, einen mysteriösen 29-jähriger Australier, ist nur wenig bekannt. Nun ist er plötzlich zu einer prominenten öffentlichen Person geworden, die anbietet, bezüglich der Enthüllungen mit dem Weißen Haus zu vermitteln. Nach den jüngsten Enthüllungen erklärte er dem Spiegel – eine von drei Zeitungen bzw. Zeitschriften, denen er das neueste Material zukommen ließ –, die von ihm ans Licht gebrachten Dokumente über Afghanistan veränderten »... nicht nur unseren Blick auf diesen Krieg [...], sondern auf alle modernen Kriege.« Im selben Interview erklärte er: »... ich mag es, den Mächtigen in die Suppe zu spucken.« Die 2006 von Assange gegründete Plattform WikiLeaks hat keinen festen Firmensitz, er selbst lebt nach eigenen Angaben »zurzeit auf Flughäfen«.

WikiLeaks-Gründer Julian Assange führt merkwürdige Motive für seine Arbeit ins Feld.

Betrachtet man jedoch genauer, welche Position Assange öffentlich in einer der umstrittensten Fragen der vergangenen Jahrzehnte – welche Kräfte hinter den Anschlägen vom 11. September auf das Pentagon und das World Trade Center stehen – einnimmt, dann entpuppt er sich als überraschend establishmentnahe. Im Interview mit dem Belfast Telegraph erklärte er am 19. Juli: »Jedes Mal, wenn Menschen, die Macht haben, im Geheimen etwas planen, ist das eine Verschwörung. Es gibt also überall Verschwörungen. Und es gibt verrückte Verschwörungstheorien. Wichtig ist, die beiden nicht zu verwechseln ...« Zur Frage nach dem 11. September: »Es ärgert mich immer, wenn die Leute durch falsche Verschwörungen wie den 11. September abgelenkt werden, während wir überall Beweise für echte Verschwörungen liefern, sei es zum Krieg oder zu groß angelegtem Finanzbetrug.« Zur Frage der Bilderberger-Konferenz? »Die hat etwas Konspiratives, im Sinne von Networking. Wir haben die Protokolle ihrer Treffen veröffentlicht.« (2)

Eine solche Erklärung von jemandem, der im Ruf steht, Gegner des Establishments zu sein, ist mehr als bemerkenswert. Zunächst einmal ist es – wie Tausende Physiker, Ingenieure, Militärfachleute und Flugzeugpiloten erklärt haben – schlicht unvorstellbar, dass 19 kaum ausgebildete, mit Teppichmessern bewaffnete Araber vier Linienflugzeuge umleiten und die kaum möglichen Angriffe auf die Zwillingstürme und das Pentagon ausführen könnten, dazu noch über einen Zeitraum von 93 Minuten, ohne dass die Luftverteidigung NORAD eingegriffen hätte. Herauszufinden, wer genau für den professionell geführten Angriff verantwortlich war, ist Aufgabe einer unvoreingenommenen internationalen Untersuchung.

Angesichts von Assanges glatter Zurückweisung jeglicher finsterer Verschwörung beim 11. September ist die Erklärung des ehemaligen US-Senators Bob Graham umso bemerkenswerter, der als Vorsitzender des United States Senate Select Committee on Intelligence den Untersuchungsausschuss zum 11. September leitete. In einem BBC-Interview erklärte Graham: »Ich kann nur sagen, dass es beim 11. September zu viele Heimlichkeiten gibt, d.h. Informationen, für die es klare und glaubwürdige Antworten gibt, der Öffentlichkeit nicht zugänglich gemacht werden; dieses Zurückhalten von Geheiminformationen untergräbt das Vertrauen der Öffentlichkeit in die Regierung, denn schließlich geht es um die eigene Sicherheit.« BBC-Sprecher: »Senator Graham erkannte, dass die Vertuschung bis in den inneren Kern der Regierung reichte.« Bob Graham: »Ich habe im Weißen Haus angerufen und mit Frau Rice gesprochen und ihr gesagt: ›Man hat uns doch Kooperation bei dieser Untersuchung zugesichert.‹ Sie versprach, sich darum zu kümmern, und nichts ist geschehen.«

Natürlich ermöglichten die Anschläge vom 11. September der Bush-Regierung, ihren Krieg gegen den Terror in Afghanistan und später im Irak in Gang zu setzen, ein Punkt, den Assange geflissentlich unerwähnt lässt.

General Gul behauptet seinerseits, der US-Geheimdienst habe die Enthüllungen auf WikiLeaks über Afghanistan inszeniert, um einen Sündenbock, nämlich Gul, zu finden, auf den man die Verantwortung schieben könne. Und wie auf Kommando kritisierte Englands konservativer Premierminister David Cameron bei einem Staatsbesuch in Indien vehement die angebliche Unterstützung Pakistans für die Unterstützung der Taliban in Afghanistan, was der WikiLeaks-Story weitere Glaubwürdigkeit verleiht. Die Wahrheit über WikiLeaks ist definitiv noch nicht erzählt.

 

vendredi, 13 août 2010

La geopolitica en la Italia republicana

LA GEOPOLÍTICA EN LA ITALIA REPUBLICANA

 

por Tiberio Graziani *

 

Un país con soberanía limitada

 

            A pesar de su enviadiable posición geográfica y de los carácteres que constituyen su estructura morfológica, en la actualidad, Italia no posee una doctrina geopolítica.

            Esto se debe principalmente a los tres siguientes aspectos: a) la afiliación de Italia en la esfera de influencia americana (el así llamado sistema occidental); b) la profunda crisis de la identidad nacional; c) la escasa cultura geopolítica de su clase dirigente.

            El primer aspecto, además de limitar la soberanía del Estado italiano en múltiples ámbitos, desde el militar al de la política exterior, tanto para citar algunos de aquellos más relevantes bajo el apecto geopolítico, condiciona la política y la economía interna, la elección estratégica por lo que concierne el tema de la energía, investigación tecnológica y realización de grandes infraestructuras y, no por último, incluso llega a vincular las políticas nacionales de contraste a la criminalidad organizada. La Italia republicana, por causa de las notorias consecuencias del tratado de paz de 1947 y también en virtud de la ambigüedad ideológica de su dictamen constitucional, según el cual la soberanía pertenecería a una entidad socioeconómica y cultural, por otra parte variable y vagamente homogénea, el pueblo, y no a un sujeto político bien definido como es el Estado (1), ha seguido la regla áurea del “realismo colaboracionista o claudicador”, es decir, el de renunciar a la responsabilidad de dirigir el proprio destino (2). Semejante abdicación ubica a Italia en la condición de “subordinación pasiva” y ata sus elecciones estratégicas a “la buena voluntad del Estado subordinador” (3).

            El segundo aspecto invalida uno de los factores necesarios para la definición de una doctrina política coherente. La crisis de la identidad italiana se debe a causas complejas que remontan a la fracasada combinación de las varias ideologías nacionales (la de inspiración católica, monárquica, liberal, socialista o laico-masónica) que han apoyado el proceso de unificación de Italia, la edificación del Estado unitario y, luego de la paréntesis fascista, la realizaciٖón del actual orden republicano. Además, la crisis de la identidad nacional se debe también a la mal digerida experiencia fascista y al trauma de la derrota sufrida durante la guerra. La retórica romántica del Estado-Nación, el mito de la Nación y, sucesivamente, los de la Resistencia y de la “liberación”, seguramente non han ofrecido un buen servicio a los intereses de Italia, quien, después de ciento cincuenta años de su unificación, aún está en busca de su propia identidad nacional.

            Finalmente, el tercer aspecto que por motivos históricos en parte se puede relacionar a los anteriores,  no permite situar la cuestión de las directrices geopolíticas de Italia entre las prioridades de la agenda nacional.

            No obstante, una especie de geopolítica – o bien una política exterior esencialmente basada en la colocación geográfica – correspondiente a los intereses nacionales y por lo tanto excéntrica con respecto a las indicaciones estadounidenses, exclusivamente dirigida para asegurarle a Washington la hegemonía en el Mediterráneo, se ha hallado siempre presente en las alternas vicisitudes de la República italiana. En particular, el interés de hombres del gobierno como Moro, Andreotti, Craxi, así como de importantes commis d’État como Mattei, orientado a los países de África del Norte y a los del Cercano y Medio Oriente, si bien limitado a las relaciones “de amistosa vecindad” y de “coprosperidad”, estaba decididamente acorde no sólo con la posición geográfica de Italia en el Mediterráneo, sino que también era funcional sea a una potencial, futura y deseable emancipación de la Italia democrática del amparo norteamericano, sea del papel regional que Roma habría podido ejercer también en el ámbito del rígido sistema bipolar. Tales iniciativas habrían podido constituir la base para definir las líneas estratégicas de lo que el argentino, Marcelo Gullo, ha denominado, en el ámbito del estudio de la construcción del poder de las naciones, “realismo liberacionista” para permitir a Italia transitar desde la “subordinación pasiva” a la “subordinación activa”, un estadio decisivo para conseguir algunos espacios de autonomía en la competición internacional.

            El fracaso de la modesta política mediterránea de la Italia repubblicana hay que atribuirlo, además de las interferencias norteamericanas, también a la naturaleza ocasional con la cual ha sido ejercida y a la actitud contraria y obstativa de los grupos de presión internos más filoamericanos y prosionistas. Con la conclusión del bipolarismo y de la así llamada Primera república, las iniciativas arriba expuestas, orientadas a conseguir una aun limitada autonomía de la política exterior italiana, literalmente se han desvanecido.

            Actualmente Italia, en calidad de país euromediterráneo subordinado a los intereses americanos, se halla en una situación muy delicada, puesto que además de sufrir, en cuanto miembro de la Unión Europea y de la OTAN, las tensiones entre Usa y Rusia presentes en Europa continental, particularmente en aquella centroriental (véase la cuestión polaca por lo que respecta la “seguridad”, o bien aquella energética), sufre sobre todo las repercusiones de las políticas cercano y mediorientales  de Washington. Además, el sometimiento de Italia a los Estados Unidos que – vale la pena corroborarlo- se expresa a través de un evidente límite de la soberanía del Estado italiano, exalta los carácteres de fragilidad típicos de las áreas peninsulares (tensión entre la parte continental, aun limitada por lo que concierne Italia y aquella más específicamente peninsular e insular), aumenta los empujes centrífugos, hasta hacer dificultosa la gestión de la normal administración del Estado.

            Ocupada militarmente por los Estados Unidos, - en el ámbito de la “alianza” atlántica- con más de cien bases (4), desprovista de recursos energéticos adecuados, económicamente frágil y socialmente instable por la continua erosión del ya agonizante “estado social”, Italia no posee niveles de libertad tales que le permitan valorizar su potencial geopolítico y geoestratégico en sus naturales directrices representadas por el Mediterráneo y por el área adriática-balcánica-danubiana, sino en el contexto de las estrategias de allende el atlántico con exclusivo beneficio para los intereses extranacionales y extracontinentales.

            Las oportunidades que posee Italia para alcanzar un propio rol geopolítico resultan ser, por lo tanto, externas a la voluntad de Roma; éstas radican en la recaída que la actual evolución del escenario mundial – a esta altura multipolar- produce en la cuenca mediterránea y en el área continental europea. De hecho, los grandes trastornos geoplíticos en acto, principalmente determinados por Rusia podrían exaltar la función estratégica de Italia en el Mediterráneo precisamente en el ámbito del orden y de la consolidación del nuevo sistema multipolar  y de la potencial integración eurasiática.

            De hecho, hay que tener presente que la estructuración de este nuevo sistema geopolítico multipolar pasa, por obvias razones, a través del proceso de desarticulación o de reorganización de aquel de tipo “occidental” bajo control norteamericano, a partir de sus periferias. Estas últimas están compuestas, considerando la masa euroafroasiática, por la península europea, por la cuenca mediterránea y por el arco insular japonés.

 

Rusia y Turquía: los dos polos geopolíticos

 

            Las recientes transformaciones del cuadro geopolítico global han producido algunos factores que podrían facilitar la “desvinculación” de gran parte de los países que constituyen el llamado sistema occidental bajo tutela del “amigo americano”. Esto, potencialmente pondría a Roma en la posición de activar una propia doctrina geopolítica en coherencia con el nuevo contexto mundial.

            Es notorio que la reafirmación de Rusia a nivel mundial y el protagonismo de China y de India han provocado un reajuste de las relaciones entre las mayores potencias y ha sentado las premisas para la constitución de un nuevo orden que excluye las relaciones de fuerza de carácter militar, y que se basa en unidades geopolíticas continentales de interés estratégico. Tales cambios también se registran en la parte meridional del hemisferio oriental, el que fue el patio trasero de los EE.UU, donde las relaciones de Brasil, Argentina y Venezuela con las potencias eurasiticas arriba mencionadas han aportado nuevo impulso a las hipótesis de la unidad continental suramericana. Por lo que concierne el área mediterránea, el principal de estos nuevos factores geopolíticos está representado por la inversión de tendencia fijada por Ankara en sus últimas políticas cercano y mediorientales. La ruptura con Washington y Tel Aviv de parte de Ankara podría asumir, a corto plazo, un alcance geopolítico de largo alcance con el fin de constituir un espacio geopolítico eurasiático integrado, puesto que representa un primer acto concreto a través del cual se hace posible desencadenar el proceso de desarticulación (o de limitación) del sistema occidental a partir de la cuenca mediterranea.

            Dadas las condiciones actuales, los polos geopolíticos - acerca de los cuales una Italia relamente intencionada a emanciparse de la tutela norteamericana debería hacer hincapié- están representados precisamente por Turquía y Rusia. Un alineamiento de Roma a las indicaciones turcas sobre el tema de política cercano oriental dotaría a Italia del necesario prestigio, pesadamente obcecado por sus avasalladoras relaciones con Washington, para imprimir un sentido geopolítico a la fatigada política de cooperación que desde hace años la Farnesina mantiene con el margen sur del Mediterráneo y el Cercano Oriente. Además, la pondría junto (y gracias a ello) al aliado turco, en la situación, si bien no de denuncia del pacto atlántico, por lo menos en aquella necesaria de renegociar  el oneroso y humillante empeño en el seno de la Alianza, y, simultanemanete, para plantear la reconversión de las bases militares controladas por la OTAN en bases útiles para la seguridad del Mediterráneo. Italia y Turquía, junto a los demás países costeños del Mediterráneo, podrían en ese caso realizar un sistema de defensa integrado siguiendo el ejemplo de la Organización del Tratatdo de la Seguridad Colectiva (OTSC).

            Para ejercer esta “exit strategy” del vínculo americano, sintéticamente esbozada en los párrafos anteriores, Roma encontraría un apoyo valedero, además de parte de Ankara, también de Tripoli, Damasco y Teheran y, lógicamente, de Moscú. Por otra parte esta última apoyaría con certeza a Roma en su salida de la órbita norteamericana, favoreciendo su natural proyección geopolítica en la directriz adriática-balcanica-danubiana en el marco, obviamente, de una alianza italo-turco-rusa edificada bajo intereses comunes en el así llamado Mediterráneo alargado (es decir, constituido por los mares Mediterráneo, Negro y Caspio).

 

* Eurasia. Rivista di Studi Geopolitici

direzione@eurasia-rivista.org

www.eurasia-rivista.org

 

 

Notas

 

1.      Por lo que concierne el estudio de la génesis del primer artículo de la Constitución y, en particular, el segundo apartado (La soberanía pertenece al pueblo, quien la ejerce en las formas y en los límites de la Constitución), y además por la falta de un artículo específico de la Constitución dedicado al Estado y a la soberanía, como lo deseaba Dossetti, véase Maurizio Fioravanti, Constitución y pueblo soberano, Il Mulino, Bologna, 2004, p.11 y pp. 91-98.

2.      Marcelo Gullo, La insubordinación fundante, Editorial Biblos, Buenos aires, 2008, pp. 26-27.

3.      Marcelo Gullo, ibid.

4.      Fabrizio Di Ernesto, Portaerei Italia. Sessant’anni di Nato nel nostro Paese, Fuoco Edizioni, Roma, 2009.

 

(Trad. di V. Paglione)

jeudi, 05 août 2010

L'Allemagne et la Chine renforcent leur partenariat stratégique

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Andrea PERRONE :

 

L’Allemagne et la Chine renforcent leur partenariat stratégique

 

Berlin et Beijing relancent leurs rapports commerciaux, économiques et politiques

Jiabao heureux des nouveaux rapports avec l’UE

 

La Chancelière allemande Angela Merkel est arrivée à Beijing vers la mi-juillet 2010, après avoir rencontré le Président russe Dmitri Medvedev à Yekaterinenbourg, pour une visite qui pourrait contribuer à la naissance d’un vaste partenariat stratégique entre les deux pays : la Chine, en effet, est le premier partenaire commercial de l’Allemagne en Asie et l’Allemagne est le principal partenaire commercial européen pour la Chine ; le volume des échanges se chiffre à quelque 105,73 milliards de dollars en 2009, pour 2010, le chiffre pourrait être beaucoup plus élevé. L’Allemagne et la Chine vont donc relancer leurs relations bilatérales, qui reposeront sur « de nouvelles bases », comme l’a déclaré Mme Merkel, à la fin des entretiens qu’elle a eus à Beijing avec le premier ministre chinois Wen Jiabao. Pour résumer le parcours entrepris depuis quelque temps par les deux puissances économiques, un communiqué de vingt-huit points a été distribué, illustrant le travail fait en commun dans les secteurs de l’économie, des sciences et de la culture. Nous avons donc affaire à une véritable syntonie et à un grand pas en avant dans les relations germano-chinoises, qui envisagent notamment une coopération élargie dans la lutte contre les changements climatiques. Ce projet a été confirmé par une déclaration de Wen Jiabao qui, en s’adressant à ses interlocuteurs allemands, a rappelé : « Nous sommes embarqués sur le même navire ». Le ministre allemand de l’environnement, Norbert Roettgen, vient de signer un accord pour renforcer le travail commun entrepris par la Chine et l’Allemagne dans les secteurs de la politique énergétique et écologique. Pour l’automne, Allemands et Chinois ont prévu une réunion d’experts des deux pays pour discuter de la lutte contre les effets négatifs du changement climatique.

 

Les différends qui avaient opposé les deux pays semblent avoir été surmontés: ils étaient survenus en 2007 lorsque la Chancellerie allemande avait reçu le Dalaï Lama, chef spirituel des Tibétains. Le premier ministre Jiabao a tenu à préciser que l’Europe constitue la destination préférée des investissements chinois à l’extérieur. “Il est de bonne notoriété que la Chine possède d’abondantes réserves de devises étrangères”, a poursuivi le premier ministre chinois lors d’une conférence de presse, tenue après les entretiens qu’il avait eus pendant deux heures avec Mme Merkel. “En qualité de responsable et d’investisseur sur le long terme, la Chine adhère au principe de toujours détenir un portefeuille diversifié. Le marché européen est et restera l’un des marchés clefs pour les investissements chinois”, a-t-il ajouté. Le premier ministre chinois a rappelé que la Chine a offert une aide quand certains pays européens ont été frappés par une crise de la dette publique, ce qui a renforcé les relations amicales entre la Chine et l’Europe.

 

Les accords commerciaux qui ont été conclus entre les deux pays sont très importants. La firme Daimler, géant automobile allemand qui possède la marque Mercedes-Benz, et le producteur de camions chinois Beiqi Foton Motor ont signé un projet commun pour constituer une « joint venture » dans le secteur des poids lourds. La « joint venture » Daimler/Foton, où chacun des signataires détient une quantité égale de parts, produira des autocars et des autobus dont la technologie aura été développée chez Daimler (surtout en ce qui concerne les moteurs Diesel). Les véhicules seront vendus soit en Chine soit à l’étranger, en particulier en Asie. Le groupe allemand n’a pas donné jusqu’ici de détails sur son engagement dans cette initiative mais des sources gouvernementales à Berlin ont révélé que les deux entreprises associées ont consenti un investissement total de 800 millions d’euros.

 

Toujours au cours de la conférence de presse tenue conjointement avec Mme Merkel, Jiabao a précisé que « la Chine poursuivra sa politique de rapprochement économique et continue à avoir confiance en l’Europe, malgré la crise financière qui l’a frappée » ; il faut souligner que ces paroles du premier ministre chinois constituent « un signal important de confiance en l’euro de la part de la Chine ». Pour ce qui concerne l’économie du géant asiatique, Jiabao a dit bien clairement que le gouvernement chinois « maintiendra une continuité dans sa politique et mettra en acte une politique fiscale active et une politique monétaire permissive à bon escient ». Sur la crise des dettes publiques en Europe, Jiabao semble pourtant trop optimiste, en rappelant que la Chine « a toujours tendu la main » dans les moments difficiles et s’est déclaré « convaincu qu’avec un dur labeur en commun au sein de la communauté internationale, l’Europe surmontera certainement ses difficultés ». Jiabao a ensuite répété sa satisfaction de voir l’Allemagne intercéder pour la Chine au sein de l’UE et reconnaître la valeur de l’économie de marché en Chine, se félicitant, par la même occasion, que l’Allemagne, moteur de l’économie européenne, joue un rôle actif dans le renforcement des relations entre la Chine et l’UE.

 

Andrea PERRONE ( a.perrone@rinascita.eu ).

(texte paru dans « Rinascita », Rome, 17 juillet 2010 ; http://www.rinascita.eu/ ).   

 

mercredi, 04 août 2010

Sarközy ou la trahison du gaullisme

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Bernard TOMASCHITZ :

 

Sarközy ou la trahison du gaullisme

 

En France, la résistance au sarközisme s’organise car le Président a mené le pays à l’impasse

 

La France vit déjà à l’ombre des présidentielles de 2012. En juin de cette année, l’ancien chef du gouvernement, Dominique de Villepin, un adversaire de longue date du Président Nicolas Sarközy, a formé son propre parti, « République solidaire ». De Villepin, dit-on, cultive depuis longtemps l’ambition d’accéder à la magistrature suprême. Par conséquent, il critique la politique de Sarközy, notamment l’important déficit budgétaire, qui livre la France « aux bonnes grâces de ses créanciers », de même que le retour dans le giron de l’OTAN et de ses structures de commandement, ce qui met en péril l’indépendance de la nation.

 

Même si Villepin attend encore pour annoncer sa candidature, la lutte pour le pouvoir bat déjà son plein dans le camp gaulliste. Finalement, les deux hommes se perçoivent comme les  héritiers du fondateur de la 5ème République, même si, depuis l’entrée en fonction de Sarközy il y a trois ans, le gaullisme n’est plus rien d’autre que du folklore politique. Il y a belle lurette que la politique étrangère de la « Grande Nation » est déterminée par le sarközisme : elle se manifeste de la manière la plus patente dans le rapprochement entre la France, d’une part, et les Etats-Unis et l’OTAN, d’autre part. Dès l’été 2007, à peine quelques semaines après son entrée à l’Elysée, Sarközy annonçait : « L’alliance atlantique est notre alliance : nous l’avons fondée, nous sommes aujourd’hui l’un de ses principaux bailleurs de fonds ». L’enthousiasme que manifeste Sarközy pour le « partenariat transatlantique » va si loin que les conflits d’intérêt entre la France et les Etats-Unis, comme par exemple la résistance de Paris à l’attaque contre l’Irak en 2003, sont complètement mis entre parenthèses au nom de l’harmonie nouvelle. En mars 2009, Sarközy défendait les opérations des Etats-Unis et de l’OTAN contre la Yougoslavie et l’Afghanistan : « Non, l’Alliance atlantique ne pratique pas le ‘choc des civilisations ‘ ; elle a défendu les Musulmans de Bosnie et du Kosovo contre les agressions de Milosevic et elle défend le peuple afghan contre tout retour des talibans et d’Al Qaeda ». L’ancien Président américain, George W. Bush, n’aurait pas mieux défendu la politique hégémoniste des Etats-Unis.

 

Par la politique pro-américaine de son Président, la France court le risque de perdre toutes ses marges de manœuvre en politique étrangère et sur le plan de la défense. Après l’ère de la décolonisation dans les années 60, Paris s’est toujours efforcé de défendre ses intérêts en Afrique, par la force des armes s’il le fallait, afin d’apporter son soutien à ses favoris. Le meilleur exemple reste le Tchad, où la France a réussi à atteler ses « partenaires européens » sous un prétexte humanitaire pour appuyer le potentat du lieu, Idriss Deby. Aujourd’hui, des appels viennent de Washington, demandant aux Français de s’engager davantage en Afghanistan, pays où, selon Sarközy, « le peuple afghan doit être défendu contre le retour des talibans et d’Al Qaeda ». Paris doit dès lors s’exécuter et envoyer plus de troupes dans l’Hindou Kouch, troupes qui y seront clouées et ne pourront donc plus servir à défendre la « Françafrique », la zone d’influence française sur le Continent Noir. Les Etats-Unis seuls profiteront de cette situation car, dans la concurrence qui oppose aujourd’hui les puissances pour le contrôle des richesses minières africaines, ils se débarrassent ainsi subrepticement de leurs derniers concurrents européens dignes d’être pris au sérieux.

 

Renoncer aux projets politiques gaulliens  –qui entendaient former un contre-pôle européen solide face aux superpuissances américaine et soviétique, tout en réclamant l’instauration de rapports particuliers avec Moscou–  signifie aussi un fameux recul dans le développement d’une Communauté de sécurité et de défense au sein de l’UE. Car sans la France comme puissance motrice, il n’y aura pas, face aux Etats-Unis, d’émancipation européenne sur les plans de la sécurité et de la défense. Cette capitulation va dans le sens des forces les plus influentes qui, au sein des innombrables « think tanks » américains, se cassent la tête pour savoir comment agir pour que l’Europe demeure sur le long terme dans un statut semi-colonial. Le journaliste français Thierry Meyssan émet l’hypothèse que la CIA « a fait de l’un de ses agents le Président de la République française ». D’après Meyssan, les services secrets américains ont programmé en trois étapes « l’annihilation du courant gaulliste » et la montée de Sarközy. « D’abord, la mise hors jeu de la direction du parti gaulliste et la prise de contrôle de son appareil ; ensuite l’élimination du principal rival à droite, puis la nomination d’un candidat gaulliste à la présidence et, finalement, l’élimination de tout challengeur sérieux à gauche » : tel aurait été le scénario, selon Meyssan.

 

Entretemps, surtout dans les rangs de la droite, on s’est rendu compte en France que le sarközisme était en contradiction avec les intérêts stratégiques du pays. L’ancien premier ministre Alain Juppé, homme de confiance de Jacques Chirac, le prédécesseur de Sarközy, a critiqué ce dernier en février 2009, juste deux semaines avant que l’Assemblée nationale ne donne son feu vert au retour de la France dans les structures de commandement de l’OTAN ; Juppé écrivait, à ce propos, dans une tribune libre du quotidien Le Monde : «Fondée dans le contexte de l’opposition entre les blocs soviétique et occidental, l’OTAN doit aujourd’hui repenser le but de son existence et de ses missions et réfléchir au lieu où celles-ci s’exercent. La conception que s’en font les Etats-Unis ne correspond pas nécessairement à celle des Européens, surtout les Français ». Il est donc fort possible que Juppé et d’autres hommes politiques influents de la droite française iront soutenir de Villepin lors des prochaines présidentielles.

 

Bernhard TOMASCHITZ.

(article paru dans « zur Zeit », Vienne, n°27/2010 ; http://www.zurzeit.at/ ). 

 

 

mardi, 03 août 2010

Nicosie et Athènes lancent un avertissement à la Turquie

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Nicosie et Athènes lancent un avertissement à la Turquie

 

 

Un navire turc dans les eaux grecques et chypriotes se livre à la prospection en vue de trouver du pétrole

 

La tension est montée entre Nicosie et Ankara, quelques jours avant le 36ième anniversaire de l’invasion turque de Chypre, à cause de la présence d’une navire suspect circulant dans les eaux chypriotes.

 

Le gouvernement de Chypre a annoncé son intention de surveiller les mouvements d’un bateau turc, manifestement destiné à l’exploration, qui circule au large des côtes occidentales de l’île. Le navire, qui se trouvait entre l’île de Kastellorizo, l’île la plus orientale de la Grèce, et la pointe la plus occidentale de Chypre, a été envoyé pour procéder à une prospection des fonds marins, vraisemblablement à la recherche de pétrole.

 

L’annonce qu’un contrôle radar sera effectué pour suivre les mouvements du navire à l’initiative conjointe de la Grèce et de Chypre a été faite quelques jours avant la commémoration de l’intervention militaire turque de juillet 1974, qui s’était déroulée en deux opérations : un débarquement de troupes sur les plages de Kyrenia et le lancement de parachutistes sur les hauteurs entourant Nicosie. On ne sait toujours pas exactement à combien de morts se chiffre le bilan de cette opération : les autorités chypriotes estiment qu’environ 300 hommes de la Garde Nationale chypriote, capturés par l’armée turque après le débarquement ont été froidement massacrés.

 

Le ministre chypriote de la défense nationale, Costas Papacostas, intervenant sur la question du navire turc de prospection repéré par les Grecs et les Chypriotes, a déclaré : « Nous observons sans relâche les activités d’exploration de ce navire turc en coopérant pleinement, dans cette tâche, avec le Grèce ». de son côté, l’ambassadeur grec à Ankara a déposé le 14 juillet 2010 une note diplomatique auprès du ministère turc des affaires étrangères, afin de lancer un avertissement contre toute forme d’exploration, en vue de découvrir éventuellement du pétrole, qui se déroulerait sur la plateforme continentale des eaux de l’Egée sous souveraineté grecque. L’avertissement qu’a lancé à son tour le ministre grec de la défense, Evangelos Venizelos, est tout aussi tranché : celui-ci a précisé que les mouvements du navire seront constamment surveillés.

 

La tension pourrait encore s’aggraver si la Turquie envoie des navires de guerre ou des avions militaires dans le territoire qu’elle occupe illégalement dans le Nord de l’île de Chypre, au début de la troisième semaine de juillet pour célébrer le trente-sixième anniversaire de l’invasion de 1974. La question chypriote constitue l’un des nœuds gordiens (non tranchés) qui empêchent l’adhésion pleine et entière de la Turquie à l’UE. Elle explique pourquoi les négociations et les pourparlers bilatéraux pour faire progresser les prolégomènes de l’adhésion turque traînent et s’enlisent, au moins depuis 2005.

 

Cet enlisement et les dangers qu’il représente pour Ankara ont été confirmés ces jours-ci par Mensur Akgun, directeur de la « boîte à penser » turque « Global Politics – Trend Research Center », qui attribue l’échec turc à se faire accepter par l’UE à une combinaison de facteurs relevant de la politique extérieure et de la politique intérieure, parmi lesquels la question de Chypre. La Grèce, membre de l’Union Européenne, s’oppose de fait, et avec énergie, à l’adhésion turque, tant qu’Ankara refuse de retirer les 35.000 soldats turcs dispersés sur tout le territoire de la « République turque de Chypre du Nord », instance non reconnue et auto-proclamée.

 

(article paru dans « Rinascita », Rome, 17 juillet 2010 ; http://www.rinascita.eu/ ).

lundi, 02 août 2010

L'antagonisme Chine/Etats-Unis sur le continent africain

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Federico DAL CORTIVO:

 

L’antagonisme Chine/Etats-Unis sur le continent africain

 

Avec la création de l’AFRICOM, la thalassocratie américaine veut transformer le Continent noir en une arrière-cour de Washington !

 

Les Etats-Unis, sous « l’Administration Bush », n’ont plus cessé de considérer l’Afrique comme un futur « espace vital », destiné à fournir des matières premières, dont du pétrole, indispensables pour l’économie américaine qui est constamment à la recherche de nouveaux territoires à exploiter sans vergogne, aujourd’hui plus que jamais, vu l’actuelle crise économique et le recul de l’hégémonie américaine sur l’Amérique latine, son arrière-cour traditionnelle. Mais la volonté de Washington d’étendre son influence en Afrique a aussi pour objectif de s’opposer à la pénétration chinoise sur ce continent, qui se montre de plus en plus importante. Beijing entretient des rapports commerciaux étroits et de grande ampleur avec de nombreux pays africains, rapports qui, eux aussi, s’avèrent de plus en plus nécessaire pour une économie chinoise en pleine croissance.

 

Dans le passé, la présence militaire américaine s’était manifestée en Afrique via l’ « US European Command » qui prenait sous son aile tous les pays africains ; ensuite cette compétence fut transférée au « Strike Command », devenu en 1971 le « Readiness Command » et puis, successivement, au « CentCom » et au « Pacific Command ». Il a fallu attendre 2007 pour que le Pentagone annonce la création d’un commandement tout entier consacré à l’Afrique seule.

 

La création de ce nouveau commandement a permis de définir clairement les nouvelles structures militaires qui expriment la volonté bien déterminée de Washington de renforcer considérablement sa présence militaire et de se doter, en Afrique, de capacités de riposte rapide.

 

Placé sous le commandement du Général William E. « Kip » Ward, l’Africom comprend toutes les armes formant traditionnellement les forces armées : l’armée de terre, la marine, l’aviation et les Marines, dont les postes de commandement se situent actuellement en Italie, à Vicenza (US Army Africa Setaf), à Naples (US Navy Africa), et en Allemagne, à Ramstein (US Air Force Africa), à Boeblingen (US Marine Corps Africa) et à Stuttgart (Special Operation Command Africa) ; enfin, à ces postes installés en Italie et en Allemagne, s’ajoute le Camp Lemonier à Djibouti en Afrique orientale, où se trouve également le « Combined Joint Task Force – Horn of Africa ». Le Pentagone examine actuellement la possibilité de mettre à la disposition de l’Africom d’autres forces, afin d’accroître sa vitesse opérationnelle : 1000 Marines aéroportables, capables d’être déployés rapidement sur divers théâtres d’opération. Toujours sous le prétexte de la « lutte contre le terrorisme international », Washington a renforcé ses liens militaires et diplomatiques avec plusieurs Etats africains, en suivant, dans cette optique, trois lignes directrices principales : la diplomatie, la chose militaire et le développement. Ce dernier sert, comme d’habitude, à lier l’Etat en question au modèle économique américain, afin d’un faire un vassal, pompeusement baptisé « allié ».

 

Aux côtés du Général Ward, on trouvera l’ambassadeur Anthony Holmes afin de mieux coordonner les rapports entre pays africains et, par conséquent, de s’assurer une mainmise toujours plus forte sur le Continent noir, considéré dorénavant comme « stratégique ». Tout cela correspond bel et bien à ce que l’on peut lire dans le « Quadrennial Defence Review » de février 2010, qui prévoit une augmentation des dépenses militaires de 2%, avec une somme totale allouée de 708 milliards de dollars pour 2011 (y compris les 160 milliards de dollars prévus pour les guerres d’Irak et d’Afghanistan). Pour 2010, l’Africom pourra s’attendre à recevoir 278 millions de dollars pour les opérations et 263 autres millions de dollars pour la logistique, le développement de nouvelles structures et d’autres moyens divers.

 

La machine de guerre américaine s’apprête aussi à débarquer en force en Afrique, où elle avait déjà, à intervalles réguliers, organisé des manœuvres militaires communes avec le Mali, le Nigéria, le Maroc et le Sénégal.

 

Les raisons géopolitiques, qui président à ce nouveau projet africain des Etats-Unis, doivent être recherchées dans le poids de plus en plus lourd que pèse Beijing en Afrique, grâce à une politique de non ingérence dans les affaires intérieures des pays concernés, à la différence de la pratique américaine qui a toujours préféré contrôler étroitement les « gouvernements amis » et les manipuler à loisir.

 

Après avoir adopté le « socialisme de marché », en tant que version revue et corrigée du communisme, la Chine s’est affirmée avec force sur la scène internationale, mue par l’impératif d’acquérir matières énergétiques en grandes quantités et à bon prix. On se rappellera les bonnes relations qu’entretient Beijing avec certains pays d’Amérique latine, surtout le Venezuela et le Brésil ; ces relations se déroulent de manière paritaire, mode de travail qui ne trouble en aucune façon le cours nouveau qu’a emprunté ce continent sud-américain, comme on peut le constater en observant les accords pris entre certains de ces pays d’Amérique ibérique, d’une part, et la Russie, l’Inde, l’Iran et l’Afrique du Sud, d’autre part.

 

Cependant la partie la plus importante se joue en Afrique où d’immenses richesses minières et pétrolières sont encore disponibles. Le Dragon chinois est présent sur place, avec des investissements dépassant les 20 milliards de dollars pour la réalisation d’infrastructures importantes comme des ponts, des centrales électriques et des routes.

 

Les rapports entre la Chine, d’une part, l’Angola et le Soudan, d’autre part, sont optimaux ; d’autres accords ont été conclu avec l’Algérie et l’Egypte, où 150 entreprises chinoises se sont implantées. En Afrique du Sud, les Chinois ont acquis la « Standard Bank », principale banque de ce pays riche en minerais, dont l’or et le diamant.

 

Au Soudan, la découverte de riches gisements de pétrole a attiré l’attention de la « China Petroleum Company », ce qui fait que 8% du pétrole consommé en Chine vient désormais de ce pays africain. En Algérie, la « China Petroleum & Chemical Corporation » et la « China National Petroleum » ont pris en main la gestion des puits les plus importants. A la liste, on peut ajouter le Nigéria, troisième fournisseur africain de pétrole à la Chine ; ensuite, le Sénégal, la Tchad, la Guinée, qui possèdent aussi  des gisements de pétrole, et le Cameroun, où l’on trouve et du gaz naturel et du pétrole.

 

Aujourd’hui donc, force est de constater que les fronts sur lesquels sont déployées les forces armées des Etats-Unis augmentent en nombre au lieu de diminuer ; dans un tel contexte, la thalassocratie américaine ne peut rien faire d’autre que de mettre la main sur les ressources du « Tiers Monde » (comme il était convenu de l’appeler). Pour y parvenir, Washington doit déployer de plus en plus de troupes, d’avions et de navires aux quatre coins du globe. Ces efforts ne laissent pas indifférents les Américains eux-mêmes car, pour réaliser cette politique d’omniprésence, la Défense engloutit des sommes gigantesques : il suffit d’analyser les chiffres ; entre 2001 et 2011, le bilan du Pentagone a augmenté de 40% et, si nous prenons en compte également les frais engendrés par les guerres, nous arrivons au chiffre de 70%. Nous sommes dont dans un état de guerre permanente, même si cette guerre n’a jamais été déclarée ; en effet, 400.000 hommes de l’armée américaine sont déployés sur les divers théâtres opérationnels de tous les continents. On le voit : de Bush à Obama, il n’y a eu aucun changement.

 

Federico DAL CORTIVO.

(article paru dans « Rinascita », Rome, 13 juillet 2010 ; http://www.rinascita.eu/ ).

 

 

US-Raketen in der Umgabung Chinas stationiert

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US-Raketen in der Umgebung Chinas stationiert

F. William Engdahl / ex: http://info.kopp-verlag.de/

 

Das Pentagon stationiert verstärkt U-Boot-gestützte Marschflugkörper an der Peripherie Chinas – denn die wachsende wirtschaftliche Macht Chinas stellt mittlerweile den Status der bankrotten und industriell maroden USA als einziger Supermacht ernsthaft in Frage. Die Raketen sind Teil des breiter angelegten Versuchs der USA, China in Schranken zu halten. Dem Bemühen wird jedoch kaum Erfolg beschieden sein.

 

 

Ohne großes Aufheben hat die US-Marine in den vergangenen Tagen vier U-Boote der Ohio-Klasse auf den Weg geschickt, wie sie die in der Zeit des Kalten Krieges – damals mit Trident-Atomraketen bestückt – zum Einsatz gekommen waren. Heute sind diese U-Boote mit je 154 Tomahawk-Marschflugkörpern ausgerüstet, die Ziele in einer Entfernung von 1000 Meilen treffen können.

Ende Juni hat die US-Navy die U.S.S. Ohio in die Subic Bay auf den Philippinen entsandt. Gleichzeitig traf die U.S.S. Michigan in der südkoreanischen Hafenstadt Pusan ein, während die U.S.S. Florida auf dem gemeinsamen britisch-amerikanischen Marinestützpunkt Diego Garcia im Indischen Ozean auftauchte. Insgesamt sind zurzeit 462 neue Tomahawks in der Umgebung von China stationiert. »Es gab die Entscheidung, unsere Streitmacht im Pazifik zu verstärken,« so Bonnie Glaser, China-Expertin am Center for Strategic and International Studies in Washington.

Letzten Monat hatte die Navy angekündigt, erstmals würden sämtliche mit Tomahawks bestückten U-Boote gleichzeitig ihre jeweiligen Heimathäfen verlassen. Der Marineeinsatz ist Teil der Pentagon-Strategie, das Schwergewicht der Präsenz vom Atlantik zum Pazifik zu verschieben. Die US-Navy hat etwa 4 Milliarden Dollar aufgewendet, um die U-Boote von den Trident-Raketen auf die Tomahawk-Marschflugkörper umzurüsten und Platz für die jeweils 60 Soldaten der Sondereinheiten zu schaffen, die verdeckt weltweit operieren.

Als eindeutiges Signal an Peking, wer beide Weltmeere beherrscht, laufen zurzeit zwei große gemeinsame Manöver der USA und der Alliierten in der Region, nämlich zunächst das »Rim of the Pacific«-Manöver vor Hawaii, das größte multinationale Marinemanöver dieses Jahres. Zusätzlich hat gerade vor Singapur das CARAT-2010-Manöver begonnen, an dem insgesamt 73 Schiffe aus den USA, Singapur, Bangladesh, Brunei, Kambodscha, Indonesien, Malaysia, den Philippinen und Thailand beteiligt sind.

China nimmt an keinem der beiden Manöver teil. Die Ankunft der Tomahawks »ist Teil einer größeren Anstrengung, unsere Schlagkraft in der Region zu erhöhen«, erklärte ein China-Experte der Washingtoner Denkfabrik CSIS. »Wir signalisieren damit, dass niemand unsere Entschlossenheit unterschätzen sollte, die Machtbalance in der Region aufrecht zu erhalten, was auch viele der Länder dort von uns erwarten.«

 

Presseschau - August 2010 / 1

Presseschau

August 2010 / 1

Einige Links. Bei Interesse anklicken...

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kiosk.jpgVolk ist ein Begriff, der einem überaus verwirrenden Sprachgebrauch unterliegt, aus dem sich folgende Hauptbedeutungen herausheben: Volk als Bevölkerung größerer oder kleinerer Gebiete; Volk als Untertanenschaft eines Staates, aus der sich eine mündige Nation entwickeln kann; Volk („gemeines Volk“) als tragende Unterschicht ohne Rücksicht auf völkische Geschlossenheit (Entartungsform: Pöbel); Volk als eigenständiges, durch Blut, Boden und Geist (besonders Sprache) geeintes Lebewesen, das zugleich fähig ist, ein eigenvölkisches Staatswesen geschichtlich zu verwirklichen. In den mit „Volk“ zusammengesetzten Wörtern taucht dieses in den verschiedenen Bedeutungen auf, die überdies geschichtlich höchst wandelbar waren. Heute gehen wir im letztgenannten Sinne vom Volk als Volkstumsträger und natürlich-geschichtlich eigengearteter Gemeinschaft aus. Auch in den Begriffserläuterungen dieser Schrift wurde dieser Wortsinn soweit in den Vordergrund gerückt, als das ohne Vergewaltigung des Sprachgebrauchs und Verwirrung herkömmlicher Denkgewöhnung möglich war.

(Max Hildebert Boehm: ABC der Volkstumskunde. Der Begriffsschatz der deutschen Volkslehre für jedermann, Potsdam 1936, S. 82)

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Internationaler Gerichtshof bestätigt Unabhängigkeit des Kosovo
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M547f115a292.0.html

Kosovo-Gutachten
Serbien beklagt Verlust „unseres Jerusalems“
Aus serbischer Sicht ist die Unabhängigkeit des Kosovo weiter unrechtmäßig. Nach der IGH-Entscheidung wettern Politik, Presse und Kirche.
http://www.welt.de/politik/ausland/article8592348/Serbien-beklagt-Verlust-unseres-Jerusalems.html

Das Kosovo-Urteil ist Teil neuer Konflikte
Der Internationale Gerichtshof bestätigte die Unabhängigkeit des Kosovo. Wo aber beginnt das Recht auf Eigenstaatlichkeit?
Von Michael Stürmer
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article8618245/Das-Kosovo-Urteil-ist-Teil-neuer-Konflikte.html

Taliban-Offensive nahe Kunduz
Herausfordern, hinrichten, herrschen
Aus Kabul berichten Matthias Gebauer und Shoib Najafizada
Die Gewalt im Süden des Bundeswehrstützpunkts Kunduz eskaliert. Taliban haben eine Polizeiwache attackiert, sechs Polizisten enthauptet – als Zeichen der neuen Stärke. Die Region Baghlan droht von den Radikalen überrannt zu werden, die westlichen Truppen schlagen mit Kommandoaktionen zurück.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,707683,00.html


Zoff um Wehrpflicht
Union probt Aufstand gegen Verteidigungsminister
In CDU und CSU formiert sich nach SPIEGEL-Informationen massiver Widerstand gegen Karl-Theodor zu Guttenberg. Führende Unionspolitiker lehnen den Plan des Verteidigungsministers ab, die Bundeswehr zu einer Freiwilligenarmee umzubauen. „Wir sind grundsätzlich für den Erhalt der Wehrpflicht.“
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,708250,00.html

Die deutsche Wirtschaft ist in Hochstimmung
Ifo-Index steigt so stark an wie noch nie seit der Wiedervereinigung – Unternehmen für Zukunft optimistisch
(Na, dann war’s das wohl schon mit der Finanzkrise?)
http://www.welt.de/die-welt/wirtschaft/article8613463/Die-deutsche-Wirtschaft-ist-in-Hochstimmung.html

CDU
Wutwelle aus dem Westen
Schlechte Wahlergebnisse, bröckelnde Machtoptionen, null Begeisterung: Die CDU leidet unter einer beispiellosen Auszehrung. Im Westen wächst die Wut – auch auf Angela Merkel.
http://www.focus.de/politik/deutschland/tid-19251/cdu-wutwelle-aus-dem-westen_aid_533826.html

Jeder 5. Deutsche würde neue Rechtspartei wählen
http://www.focus.de/magazin/kurzfassungen/focus-30-2010-jeder-5-deutsche-wuerde-neue-rechtspartei-waehlen_aid_533766.html

Neue Debatte um das Waffenrecht
Verfassungsbeschwerden von Gegnern und Befürwortern einer Verschärfung
von Christoph Wenzel
http://www.welt.de/die-welt/politik/article8613414/Neue-Debatte-um-das-Waffenrecht.html

Fördervereinigung Legaler Waffenbesitz
http://www.fvlw.de/

Warnung vor manipulierten Webcams
Ausweispflicht im Internet gefordert
(Hinter dieser Forderung nach weniger Anonymität im Internet könnten auch ganz andere Interessen der Überwachung stehen ...)
http://www.rp-online.de/digitale/internet/Ausweispflicht-im-Internet-gefordert_aid_883020.html

Kirsten Heisig: „Ich bin zu der Auffassung gelangt, daß die Furcht vor den kriminellen Großfamilien alle anderen Aspekte bei weitem überwiegt“
http://www.deutschland-kontrovers.net/?p=23204

RICHTERIN KIRSTEN HEISIG (†48)
Ihr bitteres Vermächtnis
„Das Ende der Geduld“: Die Juristin rechnet ab mit der gesetzlosen, kriminellen Parallelwelt
Von 550 jugendlichen Intensivtätern in Berlin leben 214 in Neukölln, 45 Prozent von ihnen hätten arabische, 34 türkische Wurzeln, schreibt Heisig, wobei es insgesamt viermal mehr Türkischstämmige im Kiez gebe. „Die Araber stellen also gemessen an ihrem Bevölkerungsanteil die Mehrheit der Intensivtäter.“ Junge deutsche Kriminelle mit über 30 Straftaten gebe es in Neukölln kaum.
http://www.berlinonline.de/berliner-kurier/print/berlin/312479.html

Tod einer Unbeugsamen – der Fall Kirsten Heisig
Anfang Juli wird die Berliner Jugendrichterin Kirsten Heisig zuerst vermißt gemeldet und dann tot aufgefunden: Erhängt an einem Baum durch eigene Hand lautet die offizielle Version. Die Ermittlungen hatte das LKA, Abteilung 124 übernommen – sie ist zuständig für Delikte am Menschen, bearbeitet aber auch Vermißtensachen.
http://www.deutschland-kontrovers.net/?p=23255

Antifaschistische Pressewächter
Von Felix Krautkrämer
Engagierte Antifaschisten haben es heutzutage nicht leicht: Die Welt ist grausam, brutal, menschenverachtend und ungerecht. Überall herrschen „Rassismus, Geschichtsrevisionismus, Antisemitismus und Sozialchauvinismus“. Zumindest wenn man den Initiatoren der Kampagne „Let’s push things forward“ glauben möchte, die den Verkauf „rechter Zeitungen“ an Kiosken und im Zeitschriftenhandel unterbinden wollen.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M55deb2eebba.0.html

Komplett geheilt
Eine linke Kampagne fordert die „Verbannung“ rechter Zeitungen aus der Öffentlichkeit. Das wirkt nicht eben souverän. Unser Autor ist trotzdem dankbar
http://www.freitag.de/kultur/1029-komplett-geheilt

„Michel Friedman ist die Einladung eines NPD-Vertreters zuzutrauen“: Im Gespräch mit Arne Schimmer (MdL Sachsen)
http://gesamtrechts.wordpress.com/2010/07/20/michel-friedman-ist-die-einladung-eines-npd-vertreters-zuzutrauen-im-gesprach-mit-arne-schimmer-mdl-sachsen/#more-13689

Aussichtsloser Kampf gegen Wikipedia
Die Wählervereinigung „Bürger in Wut“ stößt im Streit um eine kritische Formulierung in dem Online-Lexikon auf unüberwindliche Hindernisse.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f822fa797e.0.html

Verdacht auf Betrug
Staatsanwalt ermittelt gegen Linke-Chef Klaus Ernst
Der Politiker wird des Betrugs und der Untreue verdächtigt. Die Ermittler prüfen, ob er Reisekosten falsch abgerechnet hat.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article8563727/Staatsanwalt-ermittelt-gegen-Linke-Chef-Klaus-Ernst.html

Joschka Fischers Erinnerungen ...
http://service.gmx.net/de/cgi/g.fcgi/application/navigator?CUSTOMERNO=39290822&t=de2109990765.1280052640.e58c987

Vertriebenenzentrum: Angriffe auf Mitglieder des Stiftungsrates nehmen zu
BERLIN. Der Mannheimer Historiker Peter Steinbach hat scharfe Kritik an den stellvertretenden Mitgliedern des Stiftungsrates des Vertriebenenzentrums, Hartmut Saenger und Arnold Tölg geäußert. Die beiden Mitglieder des Bundes der Vertriebenen (BdV) verträten Thesen, „die vor allem in einer rechten Geschichtsbetrachtung gang und gäbe seien“, sagte Steinbach im Deutschlandradio Kultur.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M59929057e56.0.html

Wolfskinder
Die vergessenen Opfer
Verwaist oder von ihren Familien getrennt, überlebten Tausende Kinder aus dem deutschen Osten nach 1945 wie einsame Wölfe in den Wäldern Litauens. Diese sogenannten „Wolfskinder“ gehören zur „anderen“, verdrängten, abgeschobenen und bagatellisierten Geschichte des Krieges. Ihr Schicksal war über Jahrzehnte in Vergessenheit geraten.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M571a0b81b2c.0.html

Studenten erinnern an 20. Juli
BERLIN. In mehreren deutschen Universitätsstädten haben Studenten in der Nacht zum Dienstag mit Aufklebern an das Attentat auf Adolf Hitler vom 20. Juli 1944 erinnert.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M578e3ec4802.0.html

Täter-T-Hemd
Von Götz Kubitschek
Seit ein paar Wochen kann man in Hattorf/Harz Hemden bestellen, auf die – im Stile der Pop-Arts von Andy Warhol – der Hitler-Attentäter von Stauffenberg aufgedruckt ist. „Konmo“ nennt Jens Gerlach seine Marke, KONservative MOde will er kreieren, mit dem nebenstehenden Motiv ist ihm das gut gelungen.
Stauffenberg – der auch schon für die „Sezession“ warb – ist nun alles andere als eine Friedenstaube, das bewies er unter anderem heute vor 66 Jahren.
http://www.sezession.de/17843/taeter-t-hemd.html#more-17843

Operation Walküre
Von Christian Vollradt
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51405ca31dd.0.html

JF-Dossier: Der 20. Juli 1944
http://www.jungefreiheit.de/20-Juli-1944.174.0.html

Der Letzte vom 20. Juli
Ewald von Kleist war einer der Verschwörer um Oberst Stauffenberg. Daß er überlebte, wundert ihn noch heute. Eine Begegnung
von Michael Stürmer
http://www.welt.de/die-welt/vermischtes/article8526517/Der-Letzte-vom-20-Juli.html

Kampf um die Deutung
Von Thorsten Hinz
Das Attentat auf Adolf Hitler am 20. Juli 1944 wurde jahrzehntelang als ein Akt der Selbstreinigung und Ehrenrettung gewürdigt, der über die Untaten des Nationalsozialismus hinaus zu nationaler Selbstachtung auffordert und eine moralische und politische Selbstbehauptung Deutschlands ermöglicht. Dieser geschichts- und gesellschaftspolitische Konsens gerät mehr und mehr ins Wanken.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51247266e6a.0.html

Neue Untersuchung: Linksextreme Musik – Konträr zur rechtsextremen Musik?
http://www.amazon.de/Linksextreme-Musik-Kontr%C3%A4r-zur-rechtsextremen/dp/364032028X/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1279974264&sr=8-1

Deutsche Sprache ausmisten
Der folgende Entschluß der GrünInnen Bayerns, diedeutsche Sprache per gesetzlicher Vorgabe von allen maskulinen, patriarchalischen Worten auf dem Weg zu einem selbst – bestimmten Leben für junge Frauen zu reinigen, erzeugt bei einigen nur Verständnislosigkeit, bei anderen Wut und wieder bei anderen ein fröhliches Hurra auf den Kampf gegen das faschistisch-verbrecherisch-kapitalistisch-repressiv-patriarchalische-Imperialistensystem, in dem wir leben. Urteilen Sie selbst.
http://cdu-politik.de/2010/07/22/deutsche-sprache-ausmisten/#comments

Niederlande
Lebensgeschichte von Anne Frank als Comic
http://www.focus.de/panorama/vermischtes/niederlande-lebensgeschichte-von-anne-frank-als-comic-_aid_528605.html

Zuckererbsen, Tod und Teufel
Das Historische wird wahrhaft historisch: Eine letzte Momentaufnahme der 68er aus Anlaß der Beerdigung von Fritz Teufel
http://www.freitag.de/kultur/1029-seid-zur-heiterkeit-bereit

Beklemmende Gespräche
Die Reportage „Kampf im Klassenzimmer – Deutsche in der Minderheit“ schildert schonungslos die Realität an einer Essener Hauptschule. Die ARD-Verantwortlichen indes haben den Dokumentarfilm ins Nachtprogramm verschoben.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b2ed457057.0.html

Prügel! Islamismus! Mobbing! Haß auf deutsche Schüler!
Der tägliche Wahnsinn in Essens Horror-Schule
http://www.bild.de/BILD/regional/ruhrgebiet/aktuell/2010/07/21/pruegel-islamismus-mobbing-hass-auf-deutsche-schueler/der-taegliche-wahnsinn-in-essens-horror-schule.html

Anekdote zur umgekehrten Integration
Von Martin Lichtmesz
Die Fernseh-Reportage „Kampf in Klassenzimmer“ anzusehen, war mir beinahe unerträglich...
http://www.sezession.de/17936/anekdote-zur-umgekehrten-integration.html

Doku: Kampf im Klassenzimmer
http://www.deutschland-kontrovers.net/?p=23235#comments

Özkan fordert Medien zu „Kultursensibilität“ auf
Niedersachsens Sozialministerin fordert eine „kultursensible Sprache“ für Beiträge über Integration. Die Journalisten sind empört.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article8598557/Oezkan-fordert-Medien-zu-Kultursensibilitaet-auf.html
http://www.nwzonline.de/Region/Artikel/2391776/Ministerin+will+Medien+Inhalte+vorgeben.html

Wulffs Türken-Ministerin Özkan (CDU) läßt die demokratischen Hüllen fallen. Nach typisch moslemischer, arabischer und türkischer Manier bestimmt der Staat, was in der Zeitung steht. Noch Fragen zur Pressefreiheit, wenn die Mihigrus regieren?
http://fact-fiction.net/?p=4690

Ehefrau wollte Zweitfrau nicht dulden
http://www.nz-online.de/artikel.asp?art=1259465&kat=30

Integration
Schavan lobt türkische „Elite“
Bildungsministerin Schavan sieht große Fortschritte bei der Integration von Ausländern in Deutschland. Vor allem junge Türken würden verstärkt Verantwortung übernehmen. Deren Ehrgeiz und Aufstiegswillen vergleicht sie mit der Nachkriegs­generation.
http://www.focus.de/politik/deutschland/integration-schavan-lobt-tuerkische-elite_aid_533775.html

Als Beispiel nennt Ministerin Schavan Özil, der demnächst bei Real Madrid auf der Ersatzbank sitzt, und ausgerechnet die Zensur-Özkan – siehe gestern!!! Es kann keiner mehr erzählen, daß dies keine Zufälle sind! http://fact-fiction.net/?p=4693

Stadt der Vielfalt –  Das Entstehen des neuen Berlin durch Migration
(Das Buch kann man in dem Link als pdf-Version herunterladen)
http://www.berlin.de/lb/intmig/publikationen/minderheiten/index.html

Bad Soden
Schwestern wurden entführt
Streit unter zwei Familienclans
http://www.fnp.de/fnp/region/lokales/schwestern-wurden-entfuehrt_rmn01.c.7966318.de.html

Frankfurt
Tramfahrerin angegriffen
http://www.fnp.de/fnp/region/lokales/tramfahrerin-angegriffen_rmn01.c.7966186.de.html

CDU stellt Stadtkewitz Ultimatum
BERLIN. Die CDU-Fraktion im Berliner Abgeordnetenhaus hat ihrem Mitglied René Stadtkewitz ein Ultimatum gestellt, sich von dem niederländischen Islamkritiker Gert Wilders zu distanzieren.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5bc2035f37b.0.html

Streit um Einladung
Stadtkewitz will Wilders-Einladung nicht zurücknehmen
René Stadtkewitz wirft dem CDU-Fraktionschef Frank Henkel Ignoranz vor. Der hatte Stadtkewitz zuvor mit einem Rauswurf gedroht, weil dieser den Rechtspopulisten Wilders zu einer Debatte über den Islam eingeladen hatte.
http://www.tagesspiegel.de/berlin/landespolitik/stadtkewitz-will-wilders-einladung-nicht-zuruecknehmen/1889772.html;jsessionid=503BED82080C9A0F4F4B5B54ED134897

Gewerkschaft fordert türkische Polizisten in deutschen Städten
DÜSSELDORF. In Problemvierteln deutscher Großstädte sollen künftig türkische Polizisten gemeinsam mit deutschen Beamten Streife gehen. Dies hat die Deutsche Polizeigewerkschaft vor dem Hintergrund „vermehrter Medienmeldungen“ über jugendliche Täter mit Zuwanderungshintergrund gefordert.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c117bc3e82.0.html

Sieben Festnahmen
Türkische Fans wüten beim Test in Mönchengladbach
Beim Testspiel der Erzrivalen Galatasaray und Fenerbahce Istanbul in Mönchengladbach mußte die Polizei zum Großeinsatz ausrücken.
http://www.welt.de/sport/fussball/article8577521/Tuerkische-Fans-wueten-beim-Test-in-Moenchengladbach.html

Versuchte Vergewaltigung in Hannover
Wieder war es in einem Schwimmbad, und wieder war der Täter ein „Südländer“. Mehr sagt uns die „Hannoversche Allgemeine“ nicht, und mehr dürfen auch die Leser nicht sagen, denn die Kommentarfunktion des Beitrages ist deaktiviert. Pool-Partys gibt es zukünftig nicht mehr. Auch das ist der Bereicherung geschuldet.
http://www.pi-news.net/2010/07/versuchte-vergewaltigung-in-hannover/#more-147740

„Grapscher“ von Rheindahlen ist erst zwölf Jahre alt
http://www.wz-newsline.de/?redid=887803

Gegen elfjährige Dealer ist die Polizei machtlos
In Berlin werden vorzugsweise Minderjährige eingesetzt, um harte Drogen an den Mann zu bringen. Ein System der Ausnutzung.
http://www.welt.de/vermischtes/weltgeschehen/article8542718/Gegen-elfjaehrige-Dealer-ist-die-Polizei-machtlos.html

Berlin
Polizei schnappt erneut Kinderdealer
Schon wieder ist ein Jugendlicher in Berlin beim Handel mit Drogen erwischt worden. Die Polizei schnappte den 13jährigen beim Verkauf einer Szenekugel. Die Forderungen nach geschlossenen Heimen für Dealer im Teenager-Alter werden immer lauter.
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,707515,00.html

Berlin erwägt geschlossene Heime für Kinder-Dealer
Was tun mit elfjährigen Drogendealern? Weil es immer mehr junge Täter gibt, erwägt Berlin nun die Unterbringung in geschlossenen Heimen.
http://www.welt.de/vermischtes/weltgeschehen/article8556738/Berlin-erwaegt-geschlossene-Heime-fuer-Kinder-Dealer.html

Berlin
50 Personen greifen Polizeibeamte an
In Steglitz-Zehlendorf haben zwei Polizisten Prellungen und Schürfwunden erlitten, als sie von etwa 50 Personen attackiert wurden. Die Beamten waren zuvor einem Mann zu Hilfe geeilt, der von drei Angreifern zusammengeschlagen wurde.
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,707107,00.html

Kripo ermittelt
Polizei erneut von Pöbel-Mob attackiert
Bei einer Festnahme in Steglitz wurden Polizisten von einer Gruppe aus 30 Personen umringt.
http://www.bz-berlin.de/bezirk/steglitz/polizei-erneut-von-poebel-mob-attackiert-article925779.html

Prozesse um brutale Attacken auf Polizisten
Ein Zivilbeamter wurde niedergestochen, der andere getreten und geschlagen. Die Täter sind 18- und 19jährige. Am Montag begannen die Prozesse, eine Anklage lautet auf versuchten Mord.
http://www.tagesspiegel.de/berlin/polizei-justiz/prozesse-um-brutale-attacken-auf-polizisten/1886898.html

Von Offenbach aus im großen Stil Iraker geschleust
Offenbach – Die Bundespolizei hat einen von Offenbach aus agierenden internationalen Schleuserring zerschlagen. Die Täter sollen sich darauf spezialisiert haben, Iraker über Deutschland nach Skandinavien zu bringen. In Offenbach und Frankfurt wurden vier Männer festgenommen. Von Ralf Enders
http://www.op-online.de/nachrichten/frankfurt-rhein-main/offenbach-grossen-stil-iraker-geschleust-851211.html

Zuwanderung
FDP fordert Erleichterung für ausländische Fachkräfte
Das deutsche Zuwanderungsgesetz enthält nach Auffassung von FDP-Generalsekretär Christian Lindner zu viele Hürden für qualifizierte Zuwanderer aus Nicht-EU-Ländern.
http://www.welt.de/die-welt/politik/article8541690/FDP-fordert-Erleichterung-fuer-auslaendische-Fachkraefte.html

Hasenjagd auf Polizei in Grenoble
Die seit Freitag andauernden schweren Krawalle in der französischen Stadt Grenoble dauern immer noch an. Ein Sprecher der Polizei umschreibt die Situation mit einer Jagdszene: „Es läuft schlecht. Meine Kollegen nehmen es schlecht auf. Man schießt auf uns wie auf Kaninchen. Und heute nacht? Wie wird es heute nacht für uns ausgehen? … Wir rechnen mit dem Schlimmsten.“
http://www.pi-news.net/2010/07/hasenjagd-auf-polizei-in-grenoble/#more-147042

Nach Todesschüssen der Polizei
Schwere Krawalle erschüttern Grenoble
http://www.tagesschau.de/ausland/ausschreitungengrenoble100.html

Neue Unruhen halten Frankreich in Atem:
In Grenoble schießen Jugendliche auf Polizei
Ausschreitungen nach Tötung eines Casino-Räubers
http://www.news.at/articles/1029/15/273520/neue-unruhen-frankreich-atem-in-grenoble-jugendliche-polizei

Reaktionen auf Volksentscheid
Begeistert, beflügelt, bedröppelt
Konservative Bildungspolitiker jubeln, grüne Reformer im Saarland und in NRW fühlen sich auf dem richtigen Weg, Berlins Bildungssenator trauert. Die Reaktionen auf den Hamburger Volksentscheid sind so unterschiedlich wie die Schulsysteme in Deutschland.
http://www.spiegel.de/schulspiegel/wissen/0,1518,707290,00.html

Bildungspolitische Profillosigkeit rächt sich
Erfolgreiche bürgerliche Revolte in Hamburg gegen vereinheitlichte Schule – Die CDU ist der große Verlierer
http://91.204.34.222/2008/index.php?option=com_content&task=view&id=100059753&Itemid=1

Bildungspolitik: Chef des Lehrerverbands wirft CDU Profillosigkeit vor
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5ddb8214d05.0.html

Elternrebellen blamieren Senat
Hamburg macht Schule
Von Birger Menke und Ole Reißmann
Es war ein historischer Sonntag für Hamburg, und Ole von Beusts Rückzug hat nur zum kleineren Teil damit zu tun. Wichtiger noch ist: Per Volksentscheid haben die Bürger das Primarschul-Projekt des schwarz-grünen Senats gekippt. Ihr Triumph wird bundesweit Folgen für die Bildungspolitik haben.
http://www.spiegel.de/schulspiegel/wissen/0,1518,707177,00.html


Lexikon der Dummheit
Doof wie Bohnenstroh
Von Philipp Maußhardt
Für Klugheit ist das Arsenal der Redewendungen überschaubar, für Dummheit gibt es umso mehr. Eine Forscherin hat gesammelt, wie clever und einfallsreich wir Sprachbilder erfinden. Das Hochschulmagazin „duz“ resümiert, wer oder was, neben dem Esel und dem Stroh, noch für Blödheit herhalten muß.
http://www.spiegel.de/unispiegel/studium/0,1518,703405,00.html

OHL – seit Jahren eine Ausnahmeband der Deutschpunkszene, die wie kaum eine andere die Gemüter polarisiert. Mit den kompromißlosen und aggressiven Texten von Sänger und Mastermind DEUTSCHER W. kämpft die Band gegen politische Extreme von rechts wie links, gegen religiöse Bevormundung und Eingrenzung der individuellen Freiheit. Darüber wird oft vergessen, daß OHL auch musikalisch einzigartig und unverkennbar sind. Mit „Krieg Der Kulturen“, dem 11. Studioalbum der Band, präsentieren DEUTSCHER W., KALASHNIKOV (Drums), EGON KRENZ (Baß) und STALIN (Gitarre) wieder ein rasantes Sperrfeuer aus treibenden Schlagzeugrhythmen, bollerndem Baß und kantig-rockigen Gitarrenriffs, gekrönt vom typisch aggressiven Gesang. Songs wie „Kein Gottesstaat“, „Der Weg der Wahrheit“ oder „Die Welt steht in Flammen“ werden die zahlreichen OHL-Fans wie eh und je in Begeisterung versetzen. „Krieg der Kulturen“ ist ein streitsüchtiges, unangepaßtes Punkalbum fernab vom gemütlichen Mainstream. 12 Songs, CD-Erstauflage (2.000) im Digipack mit 20-seitigem 4c-Booklet, limitierte Vinylauflage (500) in transparentem Vinyl mit bedruckter 4c-Innenhülle auf Crazy United Records.
http://www.amazon.de/Krieg-Kulturen-Ohl/dp/B002V9L4YE/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=music&qid=1279549786&sr=8-1

Das Desaster von Duisburg
Im Tunnel des Todes
Von Julia Jüttner, Duisburg
Der Horror steht den Ravern von Duisburg ins Gesicht geschrieben. Sie wollten feiern – dann durchlitten sie Todesangst, sahen Menschen sterben. Nach der Massenpanik auf der Love Parade mit mindestens 19 Toten und mehr als 300 Verletzten werden Fragen laut. Viele aus dem Tunnel sind traumatisiert.
http://www.spiegel.de/panorama/0,1518,708355,00.html

Polizisten zu Love-Parade-Unglück
„Da war nur noch Chaos“
Von Jörg Diehl
Polizisten beschreiben erschreckende Szenen bei der Love Parade: Aufgeputschte und aggressive Raver trafen auf überforderte Organisatoren. „Die Stimmung war explosiv, viele schienen berauscht“, sagt ein Beamter – ein anderer glaubt, die Stadt Duisburg habe „allen Sicherheitsbedenken getrotzt“.
http://www.spiegel.de/panorama/0,1518,708349,00.html


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